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epidemioprevention

23 février 2010

RELATION DENTISTE PATIENT

Ministère de l’enseignement supérieur Faculté de Médecine d’Alger Département de Chirurgie Dentaire CHU Mustapha Bacha Module d’Odontologie Préventive et Sociale Présenté par : Messaoudi Sherazed Rima Fekhar Rafik Abib Khaled Encadré par : Ammam Haroun Mourad Dr Khaiti Plan 1/ Introduction 2/ Objectifs a/ Objectif général b/ Objectifs spécifiques 3/ Méthodologie a/ Population d’étude b/ Lieu de l’étude c/ Période de l’étude d / Type de l’étude e/ Sources d’informations f/ Modalités de collecte des données g/ Le traitement des données h/ Type des variables étudiées i/ Type d’analyse statistique j/ Présentation des résultats 4/ Etude des variables 5/ Discussion 6/ Biais de l’enquête 7/ Recommandations 8/ Conclusion Annexe 1/ Introduction : La relation est définie comme étant le rapport qui lie deux personnes entre elles ; liens d’interdépendance et d’influences réciproques. Cette définition trouve toute sa signification dans l’exercice de la chirurgie dentaire ; en effet : *l’interdépendance réside dans le fait que le patient confie son patrimoine bucco-dentaire au chirurgien dentiste En retour ce dernier met à la disposition du patient toute son expérience et son savoir faire. *L’influence réciproque : la qualité de la relation dentiste patient est fonction de l’influence de chacune de ces deux parties sur elle. Selon une étude de l’ADF mené en 2001 89% des français sont satisfaits de ces rapports ; c’est le résultat d’une méthode qui favorise le dialogue et l’écoute afin de lever toutes les appréhensions. Mais qu’en est-il de ces rapports en Algérie? C’est dans un but purement évaluatif et afin de répondre à cette question qu’intervient cette enquête épidémiologique. 2/ Objectifs : a/ Objectif général : Etudier la relation dentiste malade. b/ Objectifs spécifiques : Profil des dentistes: -Préciser les caractéristiques socio démographiques des dentistes. -Déterminer le nombre d’années d’expérience des dentistes. -S’intéresser à la formation des dentistes interrogés. -Déterminer la proportion des dentistes qui ont des connaissances antérieures sur la relation dentiste patient. -Analyser le comportement des dentistes envers leurs patients. -Déterminer le temps qu’accorde le dentiste a son interrogatoire. -Préciser le modèle qu’applique le dentiste dans son travail. -Analyser les conditions de travail des dentistes et leurs conséquences sur la relation dentiste patient. -Déterminer la proportion des dentistes qui utilisent l’outil informatique dans leur cabinet. -Déterminer la proportion des dentistes qui sont satisfait de leurs conditions de travail. -Dégager quelques propositions des dentistes pour améliorer leurs conditions de travail et leurs relations avec les patients. Profil des patients: -Préciser les caractéristiques socio démographiques des patients. -Déterminer la proportion de patients qui prennent rendez vous pour consulter le dentiste. -Etudier la fidélité des patients envers leurs dentistes. -Etudier la qualité d’accueil dans le cabinet. -Repartir les patients selon les motifs de consultation. -Etudier la perception et l’appréciation des patients vis-à-vis de: -L’écoute -Le dialogue -la qualité de l’examen -l’explication du diagnostic et le traitement. -l’utilisation de matériels sophistiqué. -Déterminer le nombre de patients qui sont angoissé avant de passer chez le dentiste. -Dégager quelques propositions des patients pour améliorer leurs relations avec les dentistes. 3/ Méthodologie : a/ Population d’étude : Notre étude concerne deux populations différentes : 40 dentistes et 40 patients. Les dentistes interrogés sont des : - Professeurs - Docentes - Maîtres assistants - Assistants - Résidents - Généralistes - Interne en chirurgie dentaire - Externe en chirurgie dentaire b/ Lieu de l’étude : - Cabinets dentaires privés - Secteurs sanitaires publics - Service d’odontologie conservatrice de l’hôpital Mustapha Bacha - Service de Parodontologie de l’hôpital de Beni Messous - Service de pathologie de l’hôpital Maillot - Service de prothèse de l’hôpital maillot c/ Période de l’étude : Cette étude se déroulera durant la période du mois d’avril 2008. d/ Type de l’étude : Il s’agit d’une étude descriptive transversale. e/ Sources d’informations : Les données vont être recueillies à l’aide de 2 questionnaires : Un questionnaire pour les dentistes qui comprend cinq parties : - Identification et données socio-démographiques - Informations relatives à la formation du chirurgien dentiste - L’étude de la relation dentiste patient - Les conditions de travail et leurs conséquences sur la communication et la relation dentiste patient - Amélioration de la relation dentiste patient Un questionnaire pour les patients qui est divisé en trois parties : - Identification et données socio-démographiques - L’étude de la relation dentiste patient - Amélioration de la relation dentiste patient f/ Modalités de collecte des données : Les données seront collectée par interview par les étudiants du sous groupe 1 chargée du colloque de « La Relation Dentiste Malade » du groupe A2 du module d’ops : - Fekhar Rafik (Animateur) - Messaoudi Sherazed Rima - Abib Khaled - Ammam Haroun g/ Le traitement des données : S’effectuera manuellement à partir de tableaux de dépouillements qui reprendront l’ensemble des variables étudiées. h/ Type des variables étudiées : Variables quantitatives continues : - Age - Durée de l’interrogatoire Variables quantitatives discontinues : - Nombres de patients consultés par jours. Variables qualitatives : - Sexe - Utilisation de l’outil informatique - Satisfaction des conditions de travail. i/ Type d’analyse statistique : L’analyse est de type Descriptif 1/ Pour les variables quantitatives continues et les variables quantitatives discontinues : On détermine : - Fréquences absolues et Fréquences absolues cumulées - Fréquences relatives et Fréquences relatives cumulées - Mode, moyenne, médiane, variance, écart type. 2/ Pour les variables qualitatives : On détermine : - Fréquences absolues et Fréquences absolues cumulées - Fréquences relatives et Fréquences relatives cumulées j/ Présentation des résultats : 1/ Sous forme de Tableaux de fréquences pour l’ensemble des variables. 2/ Représentations graphiques : a- Histogramme pour les variables quantitatives continues b- Diagramme en bâtons pour les variables quantitatives discontinues c- Secteurs ou tuyaux d’orgue pour les variables qualitatives 4/ Etude des variables I/ Questionnaires des dentistes : Identification et données socio-démographiques : Tableau N°1 Répartition des dentistes interrogés selon le sexe : Sexe Effectifs ni FR Masculin 14 35% Féminin 26 65% Total 40 100% 1-Le sex-ratio : Effectif des dentistes Hommes/effectif des dentistes femmes = 14/26 = 0,54 2-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon le sexe des dentistes interrogés. 3-Commentaires : • 65% des dentistes interrogés sont des femmes. • Le sex-ratio est inférieur à 1. Tableau N°2 Répartition des dentistes interrogés selon l’âge : Classes d’années xi ni ni*xi nic FR FRc (xi-X) ² ni*(xi-X) ² [20,40[ 30 33 990 33 82.5% 82.5% 16 528 [40,60[ 50 6 300 39 15% 97.5% 256 1536 [60,80[ 70 1 70 40 2.5% 100% 1296 1296 Total 40 1360 100% 3360 1-Calcul de la moyenne : X = Σ (ni xi)/N X = 1360/40 X = 34 2-Calcul de la médiane : La classe médiane est [20,40[ Me = L1 + [(N/2 – Σ effectifs < classe médiane)/effectif médian] * C Me = 20 + [(20 – 0)/33] * 20 Me = 32,12 3-Calcul de la variance : Var = Σ [ni*(xi-X) ²]/N Var = 3360/40 Var = 84 4-Calcul de l’écart type : σ = √Var σ = √84 = 9.16 5-Commentaires : • La moyenne d’âge des dentistes interrogés est de 34 ans. • 50% des dentistes interrogés on un âge inférieur a 32.12 ans et 50% des dentistes interrogés on un âge supérieur a 32.12 ans. • La variabilité par rapport à la moyenne (34 ans) est de plus ou moins 9 ans. 6-Représentation graphique : Histogramme des fréquences relatives selon l’age des dentistes interrogés. Fréquences Relatives Classes d’années Tableau N°3 Répartition des dentistes interrogés selon le grade : Grade Effectifs ni FR Spécialiste 13 32 ,5% Généraliste 12 30% Résident 7 17,5% Interne 8 20% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon le grade des dentistes interrogés. 2-Commentaires : • 32,50% des dentistes interrogés sont des spécialistes. • 30% des dentistes interrogés sont des généralistes. • 17,50% des dentistes interrogés sont des résidents. • 20% des dentistes interrogés sont des internes. Tableau N°4 Répartition des dentistes interrogés selon le secteur d’activité : Secteur d’activité Effectifs ni FR Secteur sanitaire 3 7,5% Secteur hospitalier 30 75% Secteur libéral 7 17,5% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon le secteur d’activité des dentistes interrogés 2-Commentaires : • 7,50% des dentistes interrogés travaillent dans des secteurs sanitaires. • 75% des dentistes interrogés travaillent dans des secteurs hospitaliers. • 17,50% des dentistes interrogés travaillent dans des secteurs libéraux. Tableau N°5 Répartition des dentistes interrogés selon l’ancienneté dans le service : Classes d’années xi ni ni*xi nic FR FRc (xi-X) ² ni*(xi-X) ² [0,20[ 10 36 360 36 90% 90% 4 144 [20,40[ 30 4 120 40 10% 100% 324 1296 Total 40 480 100% 1440 1-Calcul de la moyenne : X = Σ (ni xi)/N X = 480/40 X = 12 2-Calcul de la médiane : La classe médiane est [0,20[ Me = L1 + [(N/2 – Σ effectifs < classe médiane)/effectif médian] * C Me = 0 + [(20 – 0)/36] * 20 Me = 11,11 3-Calcul de la variance : Var = Σ [ni*(xi-X) ²]/N Var = 1440/40 Var = 36 4-Calcul de l’écart type : σ = √Var σ = √36 σ = 6 5-Commentaires : • La moyenne d’années d’exercices des dentistes interrogés est de 12 ans. • 50% des dentistes interrogés on un nombre d’années d’exercices inférieur a 11,11 ans et 50% des dentistes interrogés on un nombre d’années d’exercices supérieur a 11,11 ans. • La variabilité par rapport à la moyenne (12 ans) est de plus ou moins 6 ans. 6-Représentation graphique : Histogramme des fréquences relatives selon l’age des dentistes interrogés. Fréquences Relatives Classes d’années Informations relatives à la formation du chirurgien dentiste : Tableau N°6 Répartition des dentistes interrogés selon le lieu de leurs études : Etudes Effectifs ni FR Alger 36 90% Autre ville 4 10% A l’étranger 0 0% total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon le lieu d’études des dentistes interrogés 2-Commentaires : • 90% des dentistes interrogés ont faits leurs études à Alger. • 10% des dentistes interrogés ont faits leurs études dans une autre ville qu’Alger. Tableau N°7 Répartition des dentistes spécialistes et résidents interrogés selon le lieu de leurs spécialités : Spécialité Effectifs ni FR Alger 19 95% Autre ville 0 0% A l’étranger 1 5% total 20 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon le lieu de spécialité des dentistes spécialistes et résidents interrogés. 2-Commentaires : • 95% des dentistes spécialistes et résidents interrogés ont faits leurs spécialités à Alger. • 5% des dentistes spécialistes et résidents interrogés ont faits leurs spécialités à l’étranger. Tableau N°8 Répartition des dentistes interrogés selon qu’ils aient faits ou non une formation a l’étranger : Formation a l’étranger Effectifs ni FR Oui 9 22,50% Non 31 77,50% total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon qu’ils aient faits ou non une formation a l’étranger. 2-Commentaires : • 22,50% des dentistes interrogés ont faits une formation à l’étranger. Tableau N°9 Répartition des dentistes interrogés qui ont fait une formation a l’étranger selon le genre de formation qu’ils ont faite : Formation a l’étranger Effectifs ni FR D/U 6 66,66% C.E.S 1 11,11% Autre 2 22,22% total 9 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés qui ont fait une formation a l’étranger selon le genre de formation qu’ils ont faits. 2-Commentaires : • 66,66% des dentistes interrogés ayant une formation à l’étranger ont fait un D/U. • 11,11% des dentistes interrogés ayant une formation à l’étranger ont faits un C.E.S. • 22,22des dentistes interrogés ayant une formation à l’étranger ont faits d’autres formations. Tableau N°10 Répartition des dentistes interrogés selon qu’ils aient assistés a des conférences ou congrès sur la relation dentistes patients : Assisté a des conférences ou congrès sur R.D.P Effectifs ni FR Oui 11 27,5% Non 29 72,5% total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon qu’ils aient assistés à des conférences ou congrès sur la relation dentistes patients 2-Commentaires : • 27,50% des dentistes interrogés ont assistés à des conférences ou congrès sur la relation dentistes patients. L’étude de la relation dentiste patient : Tableau N°12 Répartition des dentistes interrogés selon leurs avis sur la communication dentiste patient au cours de la démarche clinique et son rôle pour assurer le succès du diagnostic : La communication a un rôle central pour assurer le diagnostic Effectifs ni FR Oui 38 95% Non 0 0% Sans opinions 2 5% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon leurs avis sur la communication dentiste patient au cours de la démarche clinique et son rôle pour assurer le succès du diagnostic 2-Commentaires : • 95% des dentistes interrogés sont pour le fait que la communication dentistes patients au cours de la démarche clinique ait un rôle central pour assurer le succès du diagnostic. Tableau N°13 Répartition des dentistes interrogés selon le temps qu’ils accordent pour l’interrogatoire : Temps accorder pour l’interrogatoire Effectifs ni FR - de 5 mn 15 37,50% 10 mn 22 55% + de 15 mn 3 7,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon le temps qu’ils accordent pour l’interrogatoire 2-Commentaires : • 37,50% des dentistes interrogés accordent moins de 5minutes à l’interrogatoire. • 55% des dentistes interrogés accordent 10 minutes à l’interrogatoire. • 7,50% dentistes interrogés accordent plus de 15minutes à l’interrogatoire. Tableau N°14 Répartition des dentistes interrogés selon leur avis sur le meilleur modèle de travail : Modèles Effectifs ni FR Paternalisme 24 60% Délibératif 16 40% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon leurs avis sur le meilleur modèle de travail. 2-Commentaires : • 60% des dentistes interrogés préfèrent le modèle paternalisme. • 40% des dentistes interrogés préfèrent le modèle de délibératif. Tableau N°15 Répartition des dentistes interrogés selon le modèle de travail qu’ils utilisent : Modèles Effectifs ni FR Paternalisme 24 60% Délibératif 16 40% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon le modèle de travail qu’ils utilisent. 2-Commentaires : • 60% des dentistes interrogés utilisent le modèle paternalisme. • 40% des dentistes interrogés utilisent le modèle de délibératif. Tableau N°17 Répartition des dentistes interrogés qui utilisent le modèle paternalisme selon le principe qu’ils utilisent : principes Effectifs ni FR Théologique 2 8,33% Primaire 15 62,50% Paradigme 4 16,66% Hétéronymique 3 12,50% Total 24 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés qui utilisent le modèle paternalisme selon le principe qu’ils utilisent. 2-Commentaires : • 62,50% des dentistes interrogés qui utilisent le modèle paternalisme travaillent avec le principe primaire. • 16,66% des dentistes interrogés qui utilisent le modèle paternalisme travaillent avec le principe paradigme. • 12,50% des dentistes interrogés qui utilisent le modèle paternalisme travaillent avec le principe hétéronymique. • 8,33% des dentistes interrogés qui utilisent le modèle paternalisme travaillent avec le principe théologique. Tableau N°18 Répartition des dentistes interrogés qui utilisent le modèle délibératif selon le principe qu’ils utilisent : principes Effectifs ni FR Déontologique 10 62,50% Autonomie 1 6,25% Contrat entre les égaux 5 31,25% Autonymique 0 0% Total 16 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés qui utilisent le modèle délibératif selon le principe qu’ils utilisent. 2-Commentaires : • 62,50% des dentistes interrogés qui utilisent le modèle délibératif travaillent avec le principe déontologique. • 6,25% des dentistes interrogés qui utilisent le modèle délibératif travaillent avec le principe d’autonomie. • 31,25% des dentistes interrogés qui utilisent le modèle délibératif travaillent avec le principe de contrat entre les égaux. Tableau N°19 Répartition des dentistes interrogés selon qu’ils aient ou non des difficultés a appliqué leurs modèles de travail : Difficultés Effectifs ni FR Oui 25 62,50% Non 5 12,50% Sans opinions 10 25% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon qu’ils aient ou non des difficultés a appliqué leurs modèles de travail 2-Commentaires : • 62,50% des dentistes interrogés trouvent des difficultés a appliqué leurs modèles de travail. • 25% des dentistes interrogés n’ont aucune opinion par rapport à la difficulté à appliquer leurs modèles de travail. • 12,50% des dentistes interrogés ne trouvent aucune difficulté a appliqué leurs modèles de travail. Tableau N°21 Répartition des dentistes interrogés selon leurs opinions sur les types de personnes avec qui ils peuvent appliquer leurs modèles : Conscience de soi. Raison. Un sens moral. Effectifs ni FR Oui 25 62,50% Non 5 12,50% Sans opinions 10 25% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon leurs opinions sur les types de personnes avec qui ils peuvent appliquer leurs modèles 2-Commentaires : • 62,50% des dentistes interrogés pensent que leurs modèles de travail sont applicables que sur des personnes qui ont une conscience de soi, la raison, et un sens moral. Tableau N°22 Répartition des dentistes interrogés selon qu’ils aient déjà eu affaire ou non a un patient agressif : Patient agressif Effectifs ni FR Oui 27 67,50% Non 13 32,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon qu’ils aient déjà eu affaire ou non a un patient agressif 2-Commentaires : • 67,50% des dentistes interrogés ont déjà eu affaire à des patients agressifs. • 32,50% des dentistes interrogés n’ont pas eu affaire à des patients agressifs. Tableau N°25 Répartition des dentistes interrogés selon leurs attitudes face a des patients qui manquent de coopération : Attitude Effectifs ni FR Arrêtent le traitement 25 62,50% Continuent le traitement 10 25% Autre 5 12,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon leurs attitudes face aux patients qui manquent de coopération. 2-Commentaires : • 62,50% des dentistes interrogés arrêtent le traitement chez les patients qui manquent de coopération. • 25% des dentistes interrogés continuent le traitement chez les patients qui manquent de coopération. Les conditions de travail : Conséquences sur la communication et la relation dentiste patient Tableau N°26 Répartition des dentistes interrogés selon le nombre d’heures de travail par jours: Classes d’heures xi ni ni*xi nic FR FRc (xi-X) ² ni*(xi-X) ² [0,10[ 5 39 195 39 97,50% 97,50% 0,0625 2,4375 [10,20[ 15 1 15 40 2,50% 100% 95,0625 95,0625 Total 40 210 100% 97,5 1-Calcul de la moyenne : X = Σ (ni xi)/N X = 210/40 X = 5,25 2-Calcul de la médiane : La classe médiane est [0,10[ Me = L1 + [(N/2 – Σ effectifs < classe médiane)/effectif médian] * C Me = 0 + [(20 – 0)/39] * 10 Me = 5,13 3-Calcul de la variance : Var = Σ [ni*(xi-X) ²]/N Var = 97,50/40 Var = 2,4375 4-Calcul de l’écart type : σ = √Var σ = √2,4375 σ = 1,56 5-Commentaires : • La moyenne d’heures de travail par jours des dentistes interrogés est de 5,25 heures. • 50% des dentistes interrogés on un nombre d’heures de travail par jours inférieur a 5,13 et 50% des dentistes interrogés on un nombre d’heures de travail par jours supérieur a 5,13. • La variabilité par rapport à la moyenne (5,25) est de plus ou moins 1,56. 6-Représentation graphique : Histogramme des fréquences relatives selon le nombre d’heures de travail des dentistes interrogés. Fréquences Relatives Classes d’heures Tableau N°27 Répartition des dentistes interrogés selon le nombre de patients consultés par jours: Nombre de patients ni nic FR FRc 5 7 7 17,50% 17,50% 10 14 21 35% 52,50% 15 11 32 27,50% 80% 20 4 36 10% 90% 25 3 39 7,50% 97,50% 30 1 40 2,50% 100% Total 40 100% La valeur du mode de cette série est 10 La médiane est 10 (valeur de la modalité qui correspond à l’effectif cumulé 20) 1-Commentaires : • 35% des dentistes interrogés reçoivent 10 patients par jour. • 50% des dentistes interrogés reçoivent moins de 10 patients par jour. 2-Représentation graphique : Diagramme en cylindres des fréquences relatives selon le nombre de patients vus par jour. Nombre de patient Tableau N°29 Répartition des dentistes interrogés selon qu’ils se font aider par d’autres dentistes : Aider par d’autres dentistes Effectifs ni FR Oui 21 52,50% Non 19 47,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon qu’ils se font aider ou non par d’autres dentistes. 2-Commentaires : • 52,50% des dentistes interrogés se font aider par d’autres dentistes. • 47,50% des dentistes interrogés ne se font pas aider par d’autres dentistes. Tableau N°30 Répartition des dentistes interrogés selon qu’ils ont ou non des problèmes de santé: Problèmes de santé Effectifs ni FR Oui 10 25% Non 30 75% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon qu’ils ont ou non des problèmes de santé. 2-Commentaires : • 75% des dentistes interrogés n’ont pas de problèmes de santé. • 25% des dentistes interrogés ont des problèmes de santé. Tableau N°32 Répartition des dentistes interrogés selon leurs avis sur la négligence de l’interrogatoire par manque de temps: Interrogatoire négligé par manque de temps. Effectifs ni FR Oui 14 35% Non 20 50% Sans opinion 6 15% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon leurs avis sur la négligence de l’interrogatoire par manque de temps. 2-Commentaires : • 50% des dentistes interrogés pensent que l’interrogatoire n’est jamais négligé. • 35% des dentistes interrogés pensent que par manque de temps l’interrogatoire est souvent négligé. Tableau N°33 Répartition des dentistes interrogés selon qu’ils annulent ou non des RDV dans le cas ou il y a beaucoup de patients : Annuler RDV Effectifs ni FR Oui 16 40% Non 19 47,5% Sans opinion 5 12,5% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon qu’ils annulent ou non des RDV dans le cas ou il y a beaucoup de patients. 2-Commentaires : • 40% des dentistes interrogés annulent des RDV dans le cas ou il y a beaucoup de patients. • 47,5% des dentistes interrogés n’annulent jamais des RDV. Tableau N°34 Répartition des dentistes interrogés selon leurs attitudes en cas d’absence : En cas d’absence Effectifs ni FR Reporter RDV 33 82,5% Se faire remplacer 7 17,5% Autre 0 0% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon leurs attitudes en cas d’absence. 2-Commentaires : • 82,50% des dentistes interrogés reportent leurs RDV en cas d’absence. • 17,5% des dentistes interrogés se font remplacer en cas d’absence. Tableau N°35 Répartition des dentistes interrogés qui avertissent leurs patients a l’avance en cas d’absence: Avertir les patients a l’avance Effectifs ni FR Oui 38 95% Non 2 5% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon qu’ils avertissent ou non leurs patients a l’avance en cas d’absence. 2-Commentaires : • 95% des dentistes interrogés avertissent leurs patients à l’ avance en cas d’absence. Tableau N°36 Répartition des dentistes interrogés selon leurs avis sur la nécessité d’une assistante dentaire : Assistante dentaire indispensable Effectifs ni FR Oui 36 90% Non 2 5% Sans opinion 2 5% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon leurs avis sur la nécessité d’une assistante dentaire. 2-Commentaires : • 90% des dentistes interrogés pensent qu’une assistante dentaire est indispensable. Tableau N°37 Répartition des dentistes interrogés selon l’utilisation de l’outil informatique au cabinet dentaire: Utilisation de l’outil informatique Effectifs ni FR Oui 13 32,50% Non 27 67,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon l’utilisation de l’outil informatique au cabinet dentaire. 2-Commentaires : • 32,50% des dentistes interrogés utilisent l’outil informatique au cabinet dentaire. • 67,50% des dentistes interrogés n’utilisent pas l’outil informatique au cabinet dentaire. Tableau N°39 Répartition des dentistes interrogés selon leurs avis sur l’informatique au cabinet dentaire: L’informatique rend service Effectif ni FR Au patient 1 2,50% Au dentiste 19 47,50% Aux deux 19 47,50% Ne rend pas service 1 2,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon leurs avis sur l’informatique au cabinet dentaire. 2-Commentaires : • 47,50% des dentistes interrogés pensent que l’informatique au cabinet dentaire rend service aux dentistes. • 47,50% des dentistes interrogés pensent que l’informatique au cabinet dentaire rend service aux dentistes et aux patients. Tableau N°40 Répartition des dentistes interrogés selon leurs satisfactions par rapport aux conditions de travail: Satisfaction Effectifs ni FR Oui 18 45% Non 22 55% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon leurs satisfactions par rapport aux conditions de travail. 2-Commentaires : • 55% des dentistes interrogés ne sont pas satisfait de leurs conditions de travail. Tableau N°40 Causes d’insatisfaction des conditions de travail: Causes d’insatisfaction Effectifs ni FR Manque de moyens 11 50% Hygiène insuffisante 6 27,30% Manque de stérilisation 3 13,60% Manque de silence 1 4,50% Manque d’assistante 1 4,50% Total 22 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés insatisfait de leurs conditions de travail des causes de leurs insatisfactions. 2-Commentaires : • 50% des dentistes interrogés sont insatisfait de leurs conditions de travail à cause du manque de moyens. • 27,30% des dentistes interrogés sont insatisfait de leurs conditions de travail à cause l’hygiène insuffisante. • 13,60% des dentistes interrogés sont insatisfait de leurs conditions de travail à cause du manque de stérilisation. • 4,5% des dentistes interrogés sont insatisfait de leurs conditions de travail à cause du manque de silence. • 4,5% des dentistes interrogés sont insatisfait de leurs conditions de travail à cause du manque d’assistante. Amélioration de la relation dentiste patient : Tableau N°41 Répartitions des dentistes interrogés selon leurs propositions pour améliorer la relation dentiste patients : Propositions Effectif ni FR Obtenir la confiance des patients 10 25% Bonne conditions de travail 9 22,50% Patients sérieux et motivés 7 17,50% Préparation psychologique 7 17,50% Bon accueil 4 10% Actes sans douleur 3 7,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des dentistes interrogés selon leurs propositions pour améliorer la relation dentiste patients. 2-Commentaires : • 25% des dentistes interrogés proposent d’obtenir la confiance du patient pour améliorer la relation dentistes patients. • 22,50% des dentistes interrogés proposent de bonnes conditions de travail pour améliorer la relation dentistes patients. • 17,5% des dentistes interrogés proposent que les patients soient sérieux et motivés pour améliorer la relation dentistes patients. • 17,5% des dentistes interrogés proposent une préparation psychologique du patient pour améliorer la relation dentistes patients. • 10% proposent un bon accueil pour améliorer la relation dentistes patients. • 7,50% proposent des actes sans douleurs pour améliorer la relation dentistes patients. II/ Questionnaire du patient Identification et données socio-démographiques : Tableau N°42 Répartition des patients interrogés selon le sexe : Sexe Effectifs ni FR Masculin 16 40% Féminin 24 60% Total 40 100% 1-Le sex-ratio : Effectif des patients Hommes/effectif des patients femmes = 16/24 = 0,66 2-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon le sexe des patients interrogés. 3-Commentaires : • 60% des patients interrogés sont des femmes. • Le sex-ratio est inférieur à 1. Tableau N°43 Répartition des patients interrogés selon l’âge : Classes d’années xi ni ni*xi nic FR FRc (xi-X) ² ni*(xi-X) ² [20,40[ 30 29 870 29 72,50% 72,50% 56,25 1631,25 [40,60[ 50 7 350 36 17,50% 90% 156,25 1093,75 [60,80[ 70 4 280 40 10% 100% 1056,25 4225 Total 40 1500 100% 6950 1-Calcul de la moyenne : X = Σ (ni xi)/N X = 1500/40 X = 37,5 2-Calcul de la médiane : La classe médiane est [20,40[ Me = L1 + [(N/2 – Σ effectifs < classe médiane)/effectif médian] * C Me = 20 + [(20 – 0)/29] * 20 Me = 33,80 3-Calcul de la variance : Var = Σ [ni*(xi-X) ²]/N Var = 6950/40 Var = 173,75 4-Calcul de l’écart type : σ = √Var σ = √173,75 σ = 13,18 5-Commentaires : • La moyenne d’âge des patients interrogés est de 37,5 ans. • 50% des patients interrogés on un âge inférieur a 33,80 ans et 50% des patients interrogés on un âge supérieur a 33,80 ans. • La variabilité par rapport à la moyenne (37,50 ans) est de plus ou moins 13 ans. 6-Représentation graphique : Histogramme des fréquences relatives selon l’âge des patients interrogés. Classes d’années Tableau N°45 Répartition des patients interrogés selon le niveau d’études : Niveau d’études Effectifs ni FR Analphabète 0 0% Primaire 0 0% Secondaire 10 25% Supérieur 30 75% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon le niveau d’études des patients interrogés. 2-Commentaires : • 75% des patients interrogés ont un niveau d’études supérieur. • 25% des patients interrogés ont un niveau d’études secondaire. Tableau N°46 Répartition des patients interrogés selon le temps de déplacement au lieu de consultation : Classes d’heures xi ni ni*xi nic FR FRc (xi-X) ² ni*(xi-X) ² [0,1[ 0,5 30 15 30 75% 75% 0,0625 1,875 [1,2[ 1,5 10 15 40 25% 100% 0,5625 5,625 [2,3[ 2,5 0 0 40 0% 100% 3,0625 0 Total 40 30 100% 7,5 1-Calcul de la moyenne : X = Σ (ni xi)/N X = 30/40 X = 0,75 2-Calcul de la médiane : La classe médiane est [0,1[ Me = L1 + [(N/2 – Σ effectifs < classe médiane)/effectif médian] * C Me = 0 + [(20 – 0)/30] *1 Me = 0,66 3-Calcul de la variance : Var = Σ [ni*(xi-X) ²]/N Var = 7,5/40 Var = 0,1875 4-Calcul de l’écart type : σ = √Var σ = √0,1875 σ = 0,43 5-Commentaires : • La moyenne de temps de déplacement des patients interrogés est de 0,75 heures. • 50% des patients interrogés ont un temps de déplacement inférieur à 0,66 heures et 50% des patients interrogés ont un temps de déplacement supérieur à 0,66 heures. • La variabilité par rapport à la moyenne (0,75 heures) est de plus ou moins 0,43. 6-Représentation graphique : Histogramme des fréquences relatives selon le temps de déplacement des patients interrogés au lieu de consultation. Classes d’heures Tableau N°47 Répartition des patients interrogés selon le moyen de transport utilisé : Moyen de transport Effectifs ni FR Individuel 21 52,50% Taxi 1 2,50% Transport en commun 11 27,50% Autre 7 17,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon le moyen de transport des patients interrogés. 2-Commentaires : • 52,50% des patients interrogés utilisent un moyen de transport individuel pour se déplacer au lieu de consultation. • 2,50% des patients interrogés se déplacent en taxi au lieu de consultation. • 27,50% des patients interrogés utilisent le transport en commun pour se déplacer au lieu de consultation. • 17,50% des patients interrogés utilisent d’autres moyens pour se déplacer au lieu de consultation. Etude de la relation dentiste patient : Tableau N°48 Répartition des patients interrogés selon la prise de RDV : RDV Effectifs ni FR Oui 23 57,50% Non 17 42,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des patients interrogés qui prennent RDV chez le dentiste. 2-Commentaires : • 57,50% des patients interrogés prennent RDV avant de passer chez le dentiste. Tableau N°49 Répartition des patients interrogés qui prennent RDV selon le délai entre la prise de RDV et le RDV : Classes de jours xi ni ni*xi nic FR FRc (xi-X) ² ni*(xi-X) ² [0,7[ 3,5 17 59,5 17 73,91% 73,91% 4,53 77,01 [7,14[ 10,5 5 52,5 22 21,74% 95,65% 23,72 118,6 [14,21[ 17,5 1 17,5 23 4,34% 100% 140,90 140,90 Total 23 129,5 100% 336,51 1-Calcul de la moyenne : X = Σ (ni xi)/N X = 129,5/23 X = 5,63 2-Calcul de la médiane : La classe médiane est [0,7[ Me = L1 + [(N/2 – Σ effectifs < classe médiane)/effectif médian] * C Me = 0 + [(11,5 – 0)/17] *7 Me = 4,74 3-Calcul de la variance : Var = Σ [ni*(xi-X) ²]/N Var = 336,51/23 Var = 14,63 4-Calcul de l’écart type : σ = √Var σ = √14,63 σ = 3,83 5-Commentaires : • La moyenne de délai entre le RDV et la prise de RDV des patients interrogés est de 5,63 jours. • 50% des patients interrogés ont un délai entre le RDV et la prise de RDV inférieur à 4,74 jours et 50% des patients interrogés ont un délai entre le RDV et la prise de RDV supérieur à 4,74 jours. • La variabilité par rapport à la moyenne (5,63 jours) est de plus ou moins 3,83 jours. 6-Représentation graphique : Histogramme des fréquences relatives selon le délai entre le RDV et la prise de RDV des patients interrogés qui prennent RDV pour aller chez le dentiste. Classes de jours Tableau N°50 Répartition des patients interrogés selon la date de leur dernière consultation : Classes d’années xi ni ni*xi nic FR FRc (xi-X) ² ni*(xi-X) ² [0,1[ 0,5 33 16,5 33 82,50% 82,50% 0,05 1,65 [1,2[ 1,5 4 6 37 10% 92,50% 0,6 2,4 [2,3[ 2,5 3 7,5 40 7,50% 100% 3,15 9,45 Total 40 29 100% 13,5 1-Calcul de la moyenne : X = Σ (ni xi)/N X = 29/40 X = 0,725 2-Calcul de la médiane : La classe médiane est [0,1[ Me = L1 + [(N/2 – Σ effectifs < classe médiane)/effectif médian] * C Me = 0 + [(20 – 0)/33] *1 Me = 0,61 3-Calcul de la variance : Var = Σ [ni*(xi-X) ²]/N Var = 13,5/40 Var = 0,335 4-Calcul de l’écart type : σ = √Var σ = √0,335 σ = 0,58 5-Commentaires : • La moyenne de date de dernière consultation des patients interrogés est de 0,725 ans. • 50% des patients interrogés ont une date de dernière consultation inférieure à 0,61 ans et 50% des patients interrogés ont une date de dernière consultation supérieure à 0,61 ans. • La variabilité par rapport à la moyenne (0,725 ans) est de plus ou moins 0,58 ans. 6-Représentation graphique : Histogramme des fréquences relatives selon la date de dernière consultation des patients interrogés. Classes d’années Tableau N°51 Répartition des patients interrogés selon leurs fidélités pour leurs chirurgiens dentistes : Classes d’années xi ni ni*xi nic FR FRc (xi-X) ² ni*(xi-X) ² [0,10[ 5 32 160 32 80% 80% 6,25 200 [10,20[ 15 6 90 38 15% 95% 56,25 337,5 [20,30[ 25 2 50 40 5% 100% 306,25 612,5 Total 40 300 100% 1150 1-Calcul de la moyenne : X = Σ (ni xi)/N X = 300/40 X = 7,5 2-Calcul de la médiane : La classe médiane est [0,1[ Me = L1 + [(N/2 – Σ effectifs < classe médiane)/effectif médian] * C Me = 0 + [(20 – 0)/32] *10 Me = 6,25 3-Calcul de la variance : Var = Σ [ni*(xi-X) ²]/N Var = 1150/40 Var = 28,75 4-Calcul de l’écart type : σ = √Var σ = √28,75 σ = 5,36 5-Commentaires : • La moyenne de temps de fidélité des patients interrogés pour leurs chirurgiens dentistes est de 7,5 ans. • 50% des patients interrogés consultent depuis plus de 6,25 ans chez leurs chirurgiens dentistes et 50% des patients interrogés consultent depuis moins de 6,25 ans chez leurs chirurgiens dentistes • La variabilité par rapport à la moyenne (7,5 ans) est de plus ou moins 5,36 ans. 6-Représentation graphique : Histogramme des fréquences relatives selon la durée de fidélité des patients interrogés pour leurs chirurgiens dentistes. Classes d’années Tableau N°52 Répartition des patients interrogés selon leurs accueils au cabinet dentaire : Accueil Effectifs ni FR L’infirmier 14 35% Le dentiste 5 12,50% L’assistante dentaire 21 52,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon l’accueil des patients au cabinet dentaire. 2-Commentaires : • 52,50% des patients interrogés se font accueillir par l’assistante dentaire au cabinet. • 35% des patients interrogés se font accueillir par l’infirmière au cabinet dentaire. • 12,50% des patients interrogés se font accueillir par le dentiste au cabinet dentaire. Tableau N°53 Répartition des patients interrogés selon la satisfaction de l’accueil au cabinet dentaire: Satisfaction Effectifs ni FR Oui 39 97,50% Non 1 2,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon la satisfaction de l’accueil des patients interrogés au cabinet dentaire. 2-Commentaires : • 97,50% des patients interrogés sont satisfait de l’accueil au cabinet dentaire. Tableau N°59 Répartition des patients interrogés selon la confiance en leurs chirurgiens dentistes : Satisfaction Effectifs ni FR Oui 29 72,50% Non 0 0% Sans opinions 11 27,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon la confiance des patients interrogés en leurs chirurgiens dentistes. 2-Commentaires : • 72,50% des patients interrogés font confiance à leurs chirurgiens dentistes. • 27,50% des patients interrogés n’ont pas d’opinions par rapport à cela. Tableau N°60 Répartition des patients interrogés selon le type de communication lors du dialogue avec leurs chirurgiens dentistes: Ecoute attentive et personnalisé Effectifs ni FR Oui 31 77,50% Non 2 5% Sans opinions 7 17,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon le type de communication lors du dialogue des patients interrogés avec leurs chirurgiens dentistes. 2-Commentaires : • Pour 77,50% des patients interrogés il existe lors du dialogue avec leurs chirurgiens dentistes une écoute attentive et personnalisé. Tableau N°61 Répartition des patients interrogés selon leurs opinions sur les explications des chirurgiens dentistes : Explications Effectifs ni FR Incompréhensibles 4 10% Claires 22 55% Appropriées 14 35% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon l’opinion des patients interrogés sur les explications des chirurgiens dentistes 2-Commentaires : • 55% des patients interrogés trouvent que les explications des chirurgiens dentistes sont claires. • 35% des patients interrogés trouvent que les explications des chirurgiens dentistes sont appropriées. • 10% des patients interrogés trouvent que les explications des chirurgiens dentistes sont incompréhensibles. Tableau N°62 Répartition des patients interrogés selon leurs avis suite aux expériences vécues dans le passé sur les chirurgiens dentistes qui leurs ont accordés le plus de temps a la consultation : Ayant Accordé le plus de temps a la consultation Effectifs ni FR CH.D en milieu libéral 28 70% CH.D en milieu hospitalier 9 22,50% CH.D en milieu sanitaire 3 7,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon l’opinion des patients interrogés suite aux expériences vécues dans le passé sur les chirurgiens dentistes qui leurs ont accordés le plus de temps a la consultation 2-Commentaires : • 70% des patients interrogés trouvent que les chirurgiens dentistes du milieu libéral leurs ont accordé plus de temps a la consultation. • 22,50% des patients interrogés trouvent que les chirurgiens dentistes du milieu hospitalier leurs ont accordé plus de temps a la consultation. • 7,50% des patients interrogés trouvent que les chirurgiens dentistes du milieu sanitaire leurs ont accordé plus de temps a la consultation. Tableau N°63 Répartition des patients interrogés selon que les chirurgiens dentistes prennent en considérations leurs préférences : CH D prennent en considérations les préférences. Effectifs ni FR Oui 22 55% Non 4 10% Sans opinions 14 35% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des patients interrogés selon que les chirurgiens dentistes prennent en considérations leurs préférences. 2-Commentaires : • 55% des patients interrogés trouvent que les chirurgiens dentistes prennent en considération leurs préférences. Tableau N°64 Répartition des patients interrogés selon leurs opinions sur la relation entre la durée de la consultation et l’expérience du praticien : Diminution de la durée de consultation en rapport avec l’expérience du praticien. Effectifs ni FR Oui 19 47,50% Non 7 17,50% Sans opinions 14 35% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des patients interrogés selon leurs opinions sur la relation entre la durée de la consultation et l’expérience du praticien. 2-Commentaires : • 47,50% des patients interrogés pensent que la diminution de la durée de consultation est en rapport avec l’expérience du praticien. Tableau N°65 Répartition des patients interrogés selon leurs opinions sur le secret professionnel: Le secret professionnel Effectifs ni FR Primordial 12 30% Important 14 35% Secondaire 14 35% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des patients interrogés selon leurs opinions sur le secret professionnel. 2-Commentaires : • 30% des patients interrogés pensent que le secret professionnel est primordial. • 35% des patients interrogés pensent que le secret professionnel est important. • 35% des patients interrogés pensent que le secret professionnel est secondaire. Tableau N°66 Répartition des patients interrogés selon la frustration au moment de la rédaction de la note ou de l’ordonnance: Frustrations Effectifs ni FR Oui 7 17,50% Non 28 70% Sans opinions 5 12,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des patients interrogés selon la frustration au moment de la rédaction de la note ou de l’ordonnance. 2-Commentaires : • 70% des patients interrogés ne ressentent aucunes frustrations au moment de la rédaction de la note ou de l’ordonnance. Amélioration de la relation dentiste patient : Tableau N°67 Répartitions des patients interrogés selon leurs propositions pour améliorer la relation dentiste patients : Propositions Effectif ni FR Hygiène 9 22,50% Ecoute du dentiste 8 20% Qualité du soin 7 17,50% Bon accueil 6 15% Actes non douloureux 5 12,50% Explications claires 5 12,50% Total 40 100% 1-Représentation graphique : Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des patients interrogés selon leurs propositions pour améliorer la relation dentiste patients. 2-Commentaires : • 22,50% des patients interrogés proposent une bonne hygiène pour améliorer la relation dentistes patients. • 20% des patients interrogés proposent une écoute attentive des dentistes pour améliorer la relation dentistes patients. • 17,5% des patients interrogés proposent que les soins soient de bonnes qualités pour améliorer la relation dentistes patients. • 15% des patients interrogés proposent un bon accueil pour améliorer la relation dentistes patients. • 12,50% des patients interrogés proposent des actes sans douleurs pour améliorer la relation dentistes patients. • 12,50% proposent des explications claires pour améliorer la relation dentistes patients. 5/ Discussion : Notre étude, réalisée pour décrire la qualité de la relation dentiste – patient nous permet d’avoir une idée sur les difficultés qu’affronte les praticiens au cours de leurs travail et l’opinion que porte les patients sur leurs dentistes montre que : a/ Discussion des résultats obtenus sur le profil de la population d’étude : • 65% des dentistes interrogés sont des femmes ce qui montre qu’il existe beaucoup plus de femme qui exercent la chirurgie dentaire que d’hommes. • 60% des patients interrogés sont des femmes donc les femmes consultent plus que les hommes. • 75% des dentistes interrogés travaillent dans des secteurs hospitaliers. b/ Discussion des résultats obtenus sur la formation de la population d’étude : • 32,50% des dentistes interrogés sont des spécialistes on en déduit alors que le nombre de chirurgiens dentistes spécialistes augmente considérablement. • 75% des patients interrogés ont un niveau d’études supérieur et donc ils n’ont eu aucune difficulté à répondre aux questionnaires. • 22,50% des dentistes interrogés ont faits une formation à l’étranger. • 27,50% des dentistes interrogés ont assistés à des conférences ou congrès sur la relation dentistes patients ce qui est faible comme résultat car c’est a peine le quart de l’échantillon. c/ Discussion des résultats obtenus sur les conséquences des conditions de travail des dentistes sur la relation dentistes patients : • 50% des dentistes interrogés reçoivent moins de 10 patients par jour c’est une proportion stable pour assurer une bonne prise en charge des patients. • 52,50% des dentistes interrogés se font aider par d’autres dentistes. • 57,50% des patients interrogés prennent RDV avant de passer chez le dentiste. • La moyenne de délai entre le RDV et la prise de RDV des patients interrogés est de 6 jours. • 47,5% des dentistes interrogés n’annulent jamais des RDV. • 95% des dentistes interrogés avertissent leurs patients à l’avance en cas d’absence. • 82,50% des dentistes interrogés reportent leurs RDV en cas d’absence. • 50% des dentistes interrogés pensent que l’interrogatoire n’est jamais négligé. • 55% des dentistes interrogés ne sont pas satisfait de leurs conditions de travail. • 50% des dentistes interrogés sont insatisfait de leurs conditions de travail à cause du manque de moyens. • 27,30% des dentistes interrogés sont insatisfait de leurs conditions de travail à cause l’hygiène insuffisante. • 13,60% des dentistes interrogés sont insatisfait de leurs conditions de travail à cause du manque de stérilisation. d/ Discussion des résultats obtenus sur la relation dentistes patients : • La moyenne de temps de fidélité des patients interrogés pour leurs chirurgiens dentistes est de 7,5 ans. • 97,50% des patients interrogés sont satisfait de l’accueil au cabinet dentaire. • 72,50% des patients interrogés font confiance à leurs chirurgiens dentistes. • 95% des dentistes interrogés soutiennent que la communication dentistes patients au cours de la démarche clinique a un rôle central pour assurer le succès du diagnostic. • 55% des dentistes interrogés accordent 10 minutes à l’interrogatoire c’est un temps qui n’est pas suffisant pour une bonne communication avec les patients. • Pour 77,50% des patients interrogés il existe lors du dialogue avec leurs chirurgiens dentistes une écoute attentive et personnalisé. • 55% des patients interrogés trouvent que les explications des chirurgiens dentistes sont claires, ce n’est pas suffisant car presque la moitié des patients ont des difficultés à comprendre les explications des chirurgiens dentistes. • 70% des patients interrogés trouvent que les chirurgiens dentistes du milieu libéral leurs ont accordé plus de temps a la consultation donc on en déduit que les patients préfèrent consultés chez les chirurgiens dentistes du milieu libéral. • 55% des patients interrogés trouvent que les chirurgiens dentistes prennent en considération leurs préférences ce n’est pas suffisant car presque la moitié des patients ne sont pas entièrement satisfait de leurs consultations. • 60% des dentistes interrogés préfèrent le modèle paternaliste car ils estiment que le chirurgien dentiste est seul apte à prendre les meilleures décisions. • 40% des dentistes interrogés préfèrent le modèle de délibératif car ils estiment que les patients doivent être au courant de toutes les éventualités thérapeutiques et la dernière décision leur appartient. • 62,50% des dentistes interrogés qui utilisent le modèle paternaliste travaillent avec le principe primaire. • 62,50% des dentistes interrogés qui utilisent le modèle délibératif travaillent avec le principe déontologique. • 62,50% des dentistes interrogés trouvent des difficultés a appliqué leurs modèles de travail. • 67,50% des dentistes interrogés ont déjà eu affaire à des patients agressifs. • 62,50% des dentistes interrogés arrêtent le traitement chez les patients qui manquent de coopération. 6/ Biais de l’enquête : C’est l’ensemble des faits susceptibles de diminuer la qualité représentative de la réalité que ce soit a partir d’un élément choisit par l’enquêteur ou par une erreur de la part des personnes interrogées il est claire que dans le cadre de l’enquête plusieurs points sont susceptibles de contrarier nos résultats. Cette étude n’est pas représentative de l’ensemble des dentistes. Il s’agit d’une pré-enquête qui va nous apprendre a réalisé une étude descriptive sur terrain. Nous avons inclus dans notre étude les dentistes et les patients qui ont accepté après entretient sur les objectifs de l’étude de fournir des informations exactes. Cependant nous ne pouvons pas vérifier l’exactitude des informations donnés ainsi que leurs objectivités. Une gêne a été éprouvée vis-à-vis de questions tels que l’âge (pour les femmes). Aussi nous avons trouvé quelques difficultés avec certaines questions comme celle des modèles de travail (paternalisme et délibératif) ainsi que dans celles des principes du modèle de travail qu’ils utilisent car beaucoup de dentistes n’ont pas compris ces questions et on a du a chaque fois leurs expliquer. Aussi sur le nombre de patients consultés car la plus part des dentistes interrogés travaillent a l’hôpital ou comme encadreur d’étudiants donc ils n’ont pas un nombre précis. Sans oublier que plusieurs personnes n’ont pas rendu leurs questionnaires ou ont refusés de les remplir. 7/ Recommandations : • 25% des dentistes interrogés proposent d’obtenir la confiance du patient pour améliorer la relation dentistes patients. • 20% des patients interrogés proposent une écoute attentive des dentistes pour améliorer la relation dentistes patients. Dès la première consultation il faut établir une relation de collaboration avec son patient et non un rapport de dépendance par l'enseignement de l'Hygiène Bucco Dentaire. L'enseignement de " Hygiène Bucco Dentaire " fait apparaître une nouvelle composante indispensable : " la motivation " du patient certes, mais également celle du praticien, tout aussi importante si l'on veut que le message passe. D'ailleurs, contrairement à ce que l'on peut pensé il y a très peu de patients non motivables mais beaucoup de praticiens non motivés pour cet acte difficile, absorbant beaucoup de temps et non reconnu par nos organismes de tutelle. Pourtant, la démarche du patient qui vient consulter pour son problème de parodontologie, spontanément ou référé atteste déjà d'une certaine forme de motivation, seule une information professionnelle permettra d'asseoir la motivation inconsciente chez ce patient. C'est au cours de la première consultation que nous devons essayer de percer la personnalité de notre patient et découvrir les motifs qui l'ont amené à consulter. Cette consultation doit se passer au bureau du praticien dans un cadre paisible à distance du fauteuil dentaire. Nous éviterons ainsi de bloquer, par le stress, notre patient, de freiner l'émergence de ses désirs, autant de situations qui pourraient parasiter la communication verbale praticien-patient. Nous essaierons de créer un climat convivial au cours de l'énoncé de l'identité de notre patient. Nous choisirons cet instant pour apaiser l'angoisse masquée de notre patient par une attitude empathique essayant de supprimer cette distance virtuelle matérialisée par le bureau. Quand nous sentirons notre patient détendu nous lui poserons la première question qui se doit d'être ouverte c'est-à-dire n'autorisant pas une réponse par " oui " ou par " non ". Nous le laisserons s'exprimer sans l'interrompre. Nous aurons une écoute attentive et noterons les points saillants par écrit. L'écoute lors de la consultation n'est pas une science c'est un art d'interprétation variable en fonction de chaque personnalité qui se présente à nous, chacune étant un cas unique. Elle demande beaucoup de disponibilité, est consommatrice de temps et l'accélération des progrès de la technique la relègue souvent au second rang. • 22,50% des dentistes interrogés proposent de bonnes conditions de travail pour améliorer la relation dentistes patients. • 22,50% des patients interrogés proposent une bonne hygiène pour améliorer la relation dentistes patients. Stérilisation et contrôle des infections Les patients se plaignent fréquemment que les dentistes ne changent pas de gants entre les patients, qu’il y ait des éclaboussures de sang sur les surfaces, que les planchers sont sales et que les vêtements du dentiste ou de l’assistante sont tachés. Il est extrêmement important que le patient n’associe aucun signe visible de traitement avec le patient précédent. Lavez vos mains devant vos patients ou près d’eux pour qu’ils entendent l’eau coulée et faites en sorte qu’ils vous voient vous essuyer les mains et mettre des gants. De temps en temps, asseyez-vous dans le fauteuil dentaire et observez ce que voient vos patients. Gardez votre cabinet propre; il est évident que des poubelles surchargées donnent une mauvaise impression. Renvoi d’un patient Les patients ont le droit de vouloir être traités par le dentiste de leur choix, et les dentistes ont le droit de traiter les patients de leur choix, dans les limites des dispositions de la loi sur les droits de la personne. Un dentiste peut renvoyer ou refuser de traiter un patient s’il en donne avis et si des soins de rechange sont prévus en cas d’abandon. Le renvoi d’un patient devrait toujours se faire par écrit et être présenté comme étant dans le meilleur intérêt du patient. 8/ Conclusion : Aujourd’hui, la profession dentaire peut prolonger la durée d’existence de la denture de plus en plus longtemps le cabinet dentaire est devenu un endroit technologique avec radios, et des instruments chirurgicaux la consultation est souvent dans un but d'esthétique car le sourire est si important dans notre société ce qui explique l'accroissement exponentiel de l'orthodontie, de la prothèse dentaire esthétique voire des implants dentaires. Cette médecine a un prix ! C’est le mépris des usages qui ont toujours eu cours Le dentiste de famille omnipraticien ce précieux interlocuteur, ce conseiller, ce confident est en voie de disparition, remplacé par une succession de spécialité en …iste : orthodontiste, parodontologiste, endodontiste, etc… Reléguées au nom de l’efficacité, toutes les pratiques traditionnelles disparaissent ne laissant plus de place à la plus importante des composantes qui est l’information du patient. En effet le patient qui souffre, qui n’a aucune connaissance de la science médicale, est en situation d’infériorité par rapport au chirurgien-dentiste et malheureusement dans la plus part des cas le praticien ne fait rien pour changer cette situation. Les clefs du succès de bien de nos traitements résident dans la sincérité de notre relation, patient-praticien : relation qui se doit d'être fondée en grande partie sur la confiance. En cela, la qualité de notre premier contact avec notre patient est capitale, voire primordiale. Au praticien de susciter un lien "de complicité thérapeutique" dès la première consultation et d'établir une relation de collaboration avec son patient et non un rapport de dépendance. La consultation est le moyen de communication entre un patient cherchant de l'aide et un professionnel : le praticien, capable de la lui fournir : c'est une relation d'aide. Cette relation peut-être une simple transmission d'information mais elle peut être aussi un échange dynamique entre deux personnes : l'une désireuse de donner et l'autre heureuse de recevoir. " La façon de donner vaut mieux que ce que l'on donne " (Corneille). Tableau de synthèse des questionnaires adressés aux chirurgiens dentistes. Identification et données socio-démographiques : 1-sexe 2-age 3-statuts 4-secteur 5-ancienneté M F [20,40[ [40,60[ [60,80[ spécialiste généraliste Résident Interne sanitaire hospitalier libéral [0,20[ [20,40[ Rafik 5 5 8 2 0 3 2 2 3 0 9 1 8 2 Sherazed 1 9 7 3 0 2 6 2 0 2 5 3 9 1 Khaled 3 7 9 1 0 5 0 2 3 0 9 1 10 0 Haroun 5 5 9 0 1 3 4 1 2 1 7 2 9 1 Total 14 26 33 6 1 13 12 7 8 3 30 7 36 4 Informations relatives a la formation du chirurgien dentiste : 6-études 7-spécialité 8-formation a l’étranger 9-Precisez formation 10-assisté congrès R.D.P 11-interet relatif a la RDP Alger autre étranger Alger Autre étranger Oui Non D/U CES Autre Oui Non Livre Revue Forum Article Rafik 10 0 0 5 0 0 2 8 0 0 2 2 8 2 4 4 7 Sherazed 9 1 0 4 0 0 4 6 4 0 0 5 5 1 4 4 6 Khaled 9 1 0 7 0 0 0 10 0 0 0 2 8 4 2 1 4 Haroun 8 2 0 3 0 1 3 7 2 1 0 2 8 2 7 1 5 Total 36 4 0 19 0 1 9 31 6 1 2 11 29 9 17 10 22 L’étude de la relation dentiste patient : 12-Role de la communication Central et obligatoire 13-Temps d’interrogatoire 14-Meilleur modèle pour vous 15-Utiliez vous lequel oui Non sans opinion - de 5 mn 10 mn + 15 mn Paternalisme Délibératif Paternalisme Délibératif Rafik 8 0 2 3 6 1 5 5 5 5 Sherazed 10 0 0 6 4 0 7 3 7 3 Khaled 10 0 0 4 5 1 7 3 7 3 Haroun 10 0 0 2 7 1 5 5 5 5 Total 38 0 2 15 22 3 24 16 24 16 16-Expliquez votre choix Le praticien est seul apte à prendre les meilleures décisions thérapeutiques. Le patient décide en fonction de son budget. Dans certains cas c’est le patient qui décide et dans d’autres cas c’est le dentiste qui décide. Gagner la confiance du patient, le laisser prendre certaines décisions. Tenir compte de l’avis du malade. Le praticien doit être ferme avec les patients. Rafik 4 1 1 1 1 0 Sherazed 6 1 0 0 2 1 Khaled 2 2 1 0 0 1 Haroun 3 2 1 0 1 1 Total 15 6 3 1 4 3 17-paternalisme principe 18-deliberatif principe 19-difficultés à l’appliquer 20-si oui le ou les cas de difficultés 21-modele applicable conscience de soi 22-affaire a patient agressif 23-si oui votre attitude théologique primaire paradigme Hétéronymique déontologique autonomie contrats égaux autonymique oui non Sans opinion Handicapés mentaux Enfants / mineurs P/ âgées P/ angoissées P/ exigeantes autres oui non Sans opinion oui non agressivité Interruption de consultation dialogue autre Rafik 0 3 1 1 3 0 2 0 5 2 3 4 4 1 3 5 0 6 2 2 5 5 1 2 3 0 Sherazed 0 6 1 0 2 0 1 0 6 1 3 4 2 2 4 8 0 9 1 0 8 2 1 6 4 0 Khaled 1 4 1 1 2 1 0 0 6 1 3 2 2 3 3 5 0 3 1 6 6 4 0 4 4 0 Haroun 1 2 1 1 3 0 2 0 8 1 1 1 4 2 5 4 1 7 1 2 8 2 1 3 7 0 total 2 15 4 3 10 1 5 0 25 5 10 11 12 8 15 22 1 25 5 10 27 13 3 15 18 0 24-si patient critique travail 25-malade manque de coopération Essayer de lui expliquer Refaite le travail Vous ne prenez pas en considération Autre Vous arrêtez le traitement. Vous continuez le traitement autre Rafik 7 5 0 1 5 2 3 Sherazed 9 2 1 1 8 2 0 Khaled 7 2 0 1 5 4 1 Haroun 8 2 2 0 7 2 1 total 31 11 3 3 25 10 5 Les conditions de travail : Conséquences sur la communication et la relation dentiste patient 26-nombres d’heures de travail par jours. 27-nombres de patients par jours. 28-position de travail 29-vous vous faite aidez par d’autres dentistes. 30-problemes de santé 31-consultation se fait [0,10[ [10,20[ [0,15[ [15,30[ assise debout oui non oui non sur RDV sans RDV Rafik 10 0 9 1 9 4 7 3 2 8 10 1 Sherazed 9 1 7 3 9 3 5 5 4 6 5 6 Khaled 10 0 7 3 10 2 3 7 2 8 9 2 Haroun 10 0 9 1 10 5 6 4 2 8 8 6 total 39 1 32 8 38 14 21 19 10 30 32 15 32-par manque de temps interrogatoire négligé : 33-beaucoup de patients annulez vous des RDV : 34-en cas d’absence : 35-en cas d’absence avertissez vous vos patients a l’avance : 36-l’assistante dentaire est elle indispensable : 37-utilisez vous l’outil informatique oui Non sans opinion oui Non sans opinion Reportez RDV Vous vous faites remplacer Autre oui Non oui Non sans opinion oui Non Rafik 5 5 0 4 5 1 9 1 0 10 0 8 2 0 3 7 Sherazed 2 7 1 3 6 1 8 2 0 10 0 9 0 1 3 7 Khaled 3 4 3 4 5 1 8 2 0 9 1 9 0 1 6 4 Haroun 4 4 2 5 3 2 8 2 0 9 1 10 0 0 1 9 total 14 20 6 16 19 5 33 7 0 38 2 36 2 2 13 27 38-avantages de l’ordinateur dans la consultation : 39-a qui l’informatique rend service : 40-etes vous satisfait de vos conditions de travail : Meilleur organisation Plus grande disponibilité Meilleur connaissance du dossier Meilleur prise en charge Outil supplémentaire Au patient Au dentiste Les deux Ne rend pas service oui non Rafik 10 3 8 2 1 0 3 7 0 4 6 Sherazed 6 2 1 2 4 0 4 5 1 7 3 Khaled 9 0 3 2 1 1 5 4 0 3 7 Haroun 7 1 3 0 2 0 7 3 0 4 6 total 32 6 15 6 8 1 19 19 1 18 22 40-cause d’insatisfaction des conditions de travail : Hygiène insuffisante Manque de moyens Manque de stérilisation Manque de silence Absence d’assistante Rafik 2 1 2 1 0 Sherazed 1 2 0 0 0 Khaled 2 3 1 0 1 Haroun 1 5 0 0 0 total 6 11 3 1 1 Amélioration de la relation dentiste patient : 41-suggestions pour améliorer la relation dentiste patient Bon accueil Actes sans douleur Préparation psychologique Bonne conditions de travail Patients sérieux et motivés Obtenir la confiance des patients Rafik 3 2 2 1 1 3 Sherazed 1 1 1 3 1 2 Khaled 0 0 2 2 2 1 Haroun 0 0 2 3 3 4 total 4 3 7 9 7 10 Tableau de synthèse des questionnaires adressés aux patients Identification et données socio-démographiques : 42-sexe 43-age 45- niveau d’études 46- temps de déplacement 47-le moyen de transport M F [20,40[ [40,60[ [60,80[ analphabète Primaire Secondaire supérieure [0h,1h[ [1h,2h[ [2h,3h[ individuel taxi transport en commun autre Rafik 3 7 6 3 1 0 0 0 10 9 1 0 7 0 1 2 Sherazed 3 7 8 2 0 0 0 4 6 6 4 0 4 1 3 2 Khaled 5 5 9 1 0 0 0 5 5 9 1 0 8 0 2 0 Haroun 5 5 6 1 3 0 0 1 9 6 4 0 2 0 5 3 Total 16 24 29 7 4 0 0 10 30 30 10 0 21 1 11 7 Etude de la relation dentiste patient : 48-Prenez vous un RDV 49- délai entre RDV et la date de RDV 50-date de dernière consultation 51- depuis combien de temps allez-vous chez votre dentiste 52- accueil 53-satisfaction de l’accueil Oui non [0 ,7j [ [7j, 14j [ [14,21j [ [0,1ans [ [1,2ans [ [2,3ans [ [0,10ans [ [10,20ans [ [20,30ans [ L’infirmier Le dentiste L’assistante dentaire oui non Rafik 9 1 6 3 0 7 1 2 9 1 0 7 2 1 10 0 Sherazed 2 8 2 0 0 9 1 0 5 3 2 0 2 8 10 0 Khaled 4 6 1 2 1 8 2 0 10 0 0 5 0 5 9 1 Haroun 8 2 8 0 0 9 0 1 8 2 0 2 1 7 10 0 Total 23 17 17 5 1 33 4 3 32 6 2 14 5 21 39 1 54-le motif de consultation 55-accueil du dentiste 56-3 éléments de consultations les plus importantes pour vous Douleur fonctionnel Esthétique Orthodontique Prévention et contrôle salutation regard sourire autre Une écoute attentive de vitre chirurgien dentiste Un dialogue Un examen précis et complet Des explications claires Un diagnostic un traitement Rafik 7 5 7 0 4 9 2 4 0 9 2 5 5 1 8 Sherazed 8 3 6 1 1 7 0 7 0 4 2 6 3 3 6 Khaled 10 2 4 0 1 10 0 2 0 8 3 6 9 0 5 Haroun 9 5 10 0 3 8 0 2 0 5 7 3 6 0 9 Total 34 15 27 1 9 34 2 15 0 26 14 20 23 4 28 57-sensation chez le dentiste 58-si oui, de quoi avez-vous peur 59-confiance en le dentiste de l’angoisse De l’impatience Vous êtes détendu Autre La piqûre La turbine L’acte lui-méme La douleur Autre Oui non Sans opinion Rafik 4 4 5 0 2 1 0 3 0 7 0 3 Sherazed 6 3 2 0 4 3 3 2 2 7 0 3 Khaled 6 4 2 0 6 4 0 3 0 9 0 1 Haroun 5 3 4 0 4 3 3 1 0 6 0 4 Total 21 14 13 0 16 11 6 9 2 29 0 11 60-écoute attentive entre vous et le dentiste 61-explication du dentiste 62- chirurgien dentiste qui vous accorde le plus de temps a la consultation. 63- dentiste prend en considération vos préférences Oui Non Sans opinion Incompréhensibles Clairs Appropriées Chirurgien dentiste travaillant en milieu libéral Chirurgien dentiste travaillant en milieu hospitalier Chirurgien dentiste travaillant en milieu sanitaire Oui Non Sans opinion Rafik 9 0 1 0 5 5 7 3 0 7 0 3 Sherazed 6 1 3 2 5 3 5 3 2 5 2 3 Khaled 8 1 1 2 6 2 10 0 0 5 0 5 Haroun 8 0 2 0 6 4 6 3 1 5 2 3 Total 31 2 7 4 22 14 28 9 3 22 4 14 64-pensez vous que la diminution de la consultation a un rapport avec l’expérience du dentiste 65-pour vous le secret professionnel 66- frustrations au moment de la rédaction de la note ou de l’ordonnance Oui Non Sans opinion primordial Important Secondaire Oui Non Sans opinion Rafik 3 4 3 3 2 5 1 9 0 Sherazed 6 2 2 3 1 6 3 6 1 Khaled 6 0 4 2 7 1 0 9 1 Haroun 4 1 5 4 4 2 3 4 3 Total 19 7 14 12 14 14 7 28 5 Amélioration de la relation dentiste patient : 67-suggestions pour améliorer la relation dentiste patient Hygiène Bon accueil Ecoute du dentiste Qualité du soin Actes non douloureux Explications claires Rafik 3 2 3 3 0 1 Sherazed 1 1 2 2 1 1 Khaled 3 2 2 1 2 1 Haroun 2 1 1 1 2 2 total 9 6 8 7 5 5 QUESTIONNAIRE RELATION DENTISTE PATIENT Questionnaire du chirurgien dentiste : Identification et données socio-démographiques : Date de l’enquête :………………………. 1-Sexe : M F 2-Age :……… 3-Statuts : - Spécialiste : Précisez :…………………… - Généraliste - Résident : Précisez :…………………… - Etudiant : externe Interne 4-Secteur : - Secteur sanitaire : Précisez :…………………… - Secteur hospitalier : Précisez :…………………… - Secteur libéral : Précisez :…………………… 5-Ancienneté dans le service :……………….. Informations relatives à la formation du chirurgien dentiste : 6-Avez-vous fait vos études a : - Alger - Autre ville qu’Alger Précisez……………………. - A l’étranger Précisez……………………. 7-Avez-vous fait votre spécialité a : - Alger - Autre ville qu’Alger Précisez……………………. - A l’étranger Précisez……………………. 8-Avez-vous fait une formation à l’étranger : - Oui - Non 9-Préciser quel genre de formation : - DU - CES Autres, Précisez : ……………………………. 10-Avez-vous déjà assisté à des Conférence ou congrès portant sur le thème de la relation dentiste patient : - Oui - Non 11-Avez-vous accordé un intérêt relatif à ce sujet : - Livre - Revue - Forum (échange d’informations entre professionnels) - Articles L’étude de la relation dentiste patient : 12-Pensez vous que la communication dentiste patient au cours de la démarche clinique est un rôle centrale et obligatoire pour assurer le succès des stratégies de diagnostic : -Oui -Non -Sans opinions 13-Combien de temps vous accordez pour l’interrogatoire : -Moins de 5 minutes -10 minutes -Plus de 15 minutes 14-A titre comparatif, quel est le meilleur modèle pour vous : - Le modèle paternalisme (model traditionnel : le dentiste est décideur) - Le modèle délibératif (model informatif : le patient est décideur) 15-Utiliser vous lequel : -Le modèle paternalisme -Le modèle délibératif 16-Expliquer votre choix : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 17-Si vous utilisez le modèle paternalisme, cochez sur le principe que vous suivez : - Théologique - Primaire - Paradigme - Hétéronymique 18-Si vous utilisez le modèle délibératif, cochez sur le principe que vous suivez : - Déontologique - Autonomie - Contrat entre les égaux - Autonymique 19 Trouvez-vous parfois des difficultés à appliquer ce modèle : - Oui - Non - Sans opinions 20-Si oui, cocher le ou les cas ou vous avez eu des difficultés à appliquer ce modèle ou le consentement était difficile : - Handicapés mentaux - Enfants / mineurs - Personnes âgées - Personnes angoissées - Personnes exigeantes - Autres, Précisez :…………………………………………………………….. 21-Pensez vous que ce modèle est applicable que sur des personnes, qui ont une conscience de soi, la raison, un sens moral minimum - Oui - Non - Sans opinions 22-Avez-vous déjà eu affaire à un patient agressif : - Oui - Non 23-Si oui, quelle a été votre attitude : - Agressivité - Interruption de la consultation - Dialogue - Autre ; précisez :……………………………… 24-Si un patient critique le résultat de votre travail : - Vous essayez de lui expliquer - Vous refaites le travail - Vous ne prenez pas ses doléances en considération - Autres : A préciser …………….. 25- Si le malade manque de coopération, quelle est votre conduite : - Vous arrêtez le traitement - Vous continuez le traitement - Autres : A préciser …………….. Les conditions de travail : Conséquences sur la communication et la relation dentiste patient : 26-Nombres d’heures de travail par jours :…………….. 27-Nombres de patients consultés par jours :…………... 28-Vous travaillez en position : - Assise - Debout 29-Est-ce que vous vous faite aidez par d’autres dentistes : - Oui - Non 30-Avez-vous des problèmes de santé : - Oui Précisez :……………………………. - Non 31-La consultation se fait : - Sur RDV - Sans RDV 32-Penser vous qu’à cause du manque de temps allégué ou une surcharge de travail, que l’interrogatoire est souvent négligé : - Oui - Non - Sans opinion 33-Dans le cas ou il y a beaucoup de patients, annulez vous des Rendez vous : - Oui - Non - Sans opinion 34- En cas d’absence : - Vous reportez le Rendez vous - Vous vous faites remplacer - Autre ? Précisez :……………… 35- En cas d’absence, avertissez-vous vos patients à l’avance - Oui - Non 36- Penser vous qu’une assistante dentaire est indispensable, pour la gestion du travail : - Oui - Non - Sans opinion 37- Utiliser vous l’outil informatique : - Oui - Non 38- Pour vous, quels sont les avantages de l’ordinateur dans la consultation : - Une meilleure organisation - Une plus grande disponibilité, un gain de temps pour parler - Une meilleure connaissance du dossier - Une meilleure prise en charge - Un outil supplémentaire 39- A qui l’informatique au cabinet médical rend-elle service : - Au patient - Au dentiste - Au patient et au dentiste - Ne rendrait pas particulièrement service 40-Êtes-vous satisfait de vos conditions de travail : - Oui - Non Précisez :…………………………. Amélioration de la relation dentiste patient : 41-Quels sont vos suggestions pour améliorer la relation et la communication entre patient et dentiste : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… QUESTIONNAIRE RELATION DENTISTE PATIENT Questionnaire du patient : Identification et données socio-démographiques : 42-Sexe : M F 43-Age :……………. 44-Profession :……………………………… 45-Niveau d’études : -Analphabète - Primaire - Secondaire - Supérieure 46 -Combien de temps vous faut-il pour vous déplacer de votre domicile jusqu’au lieu de consultation :…………….. 47 Quel moyen de transport utilisez-vous: - Individuel (voiture personnel) - Taxi - Transport en commun - Autres : à préciser …………… Etude de la relation dentiste patient : 48-Prenez vous avant de vous rendre chez le dentiste : - Oui - Non Si oui précisez le moyen utilisé : - Déplacement auprès du dentiste - Téléphone - Email - Autres : A préciser …………….. 49-Délai entre la date de la demande de Rendez vous et la date du Rendez vous : ………………………….. 50-Votre dernière consultation remonte à quelle date :……………………….. 51-Depuis combien de temps êtes-vous soigné (e) par votre chirurgien dentiste : ……………………… 52-Par qui avez-vous été accueilli au cabinet dentaire ? - L’infirmier - Le dentiste - L’assistante dentaire 53- Avez-vous été satisfaits de l’accueil : - Oui Si oui précisez les raisons…………………………….. - Non Si non précisez pourquoi ?........................................... 54-Généralement, quel est le motif qui vous pousse à consulter : - Douleur - Fonctionnel - Esthétique - Orthodontique - Prévention et contrôle 55-Comment votre dentiste vous a-t-il accueilli ? : - Salutation - Regard - Sourire - Autre, précisez :……………………………………………… 56-Parmi les éléments de la consultation, quels sont les trois auxquels vous attachez le plus d’importance : - Une écoute attentive de votre chirurgien dentiste - Un dialogue - Un examen précis et complet - Des explications claires - Un diagnostic - Un traitement 57-Que ressentez vous quand vous êtes chez le dentiste : - De l’angoisse - De l’impatience - Vous êtes détendu - Autre, précisez :…………………… 58- Si vous ressentez d’angoisse, qu’est ce qui vous fait peur chez le dentiste : - La piqûre - La turbine - L’acte lui-même - La douleur - Autre, précisez :…………………… 59-Faites vous une totale confiance en votre chirurgien dentiste : - Oui - Non - Sans opinion 60-Trouver vous que pendant le dialogue entre vous et le dentiste, ait une écoute attentive et personnalisée : - Oui - Non - Sans opinions 61 Comment jugez-vous les explications du chirurgien dentistes à propos du diagnostic ou le traitement : - Incompréhensibles - Claires - Appropriées 62-Par rapport à votre expérience au passé, quel est le chirurgien dentiste qui vous a accordé plus de temps à la consultation - Chirurgien dentiste travaillant en milieu libéral - Chirurgien dentiste travaillant en milieu hospitalier - Chirurgien dentiste travaillant en milieu sanitaire 63-Trouver vous, que le chirurgien dentiste prenne en considération vos préférences : - Oui - Non - Sans opinion 64-Penser vous que la diminution de la durée de la consultation est en rapport avec l’expérience du praticien : - Oui - Non - Sans opinion 65-Pour vous, le secret professionnel est : - Primordial - Important - Secondaire 66-Avez-vous des frustrations au moment de la rédaction de note ou d’ordonnance : - Oui - Non - Sans opinion Amélioration de la relation et de la communication dentiste patient : 67-Quelles suggestions pour améliorer vos relations avec votre chirurgien dentiste : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. Bibliographie : http://www.abcdent.fr/pdf/com.pdf file:///D:/enquete%20ops%20dentiste%20malade/88.htm www.dentalvista.fr www.adf.asso.fr/pdf/referentiels/Referentiel1.pdf www.masson.fr/masson/portal/bookmark;jsessionid=28B8647507CCE4014FD9070E62F5719A.lbmastin2?Global=2&P  Enquête sur la médecine bucco-dentaire auprès du grand public (18 novembre 2004 ADF).  Les Français et leurs dentistes (Enquête réalisée du 4 au 8 octobre 2001 pour L'Association Dentaire Française).  Le Médecin, Le malade et leur Relation (service d’épidémiologie de médecine préventive CHU Beni Messous).  Relation Dentiste Patient (étudiants du groupe du mercredi).
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23 février 2010

PREVALENCE DE LA CARIE DENTAIRE EN MILIEU SCOLAIRE

Introduction

La carie dentaire est considérée comme le 4ème fléau mondial derrière les cancers, les maladies cardiovasculaires et le SIDA, par l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.)

C’est l'une des infections les plus répandues chez l'être humain; elle est vraiment omniprésente.

C'est une lésion de l'émail et de la dentine en conséquence de la formation d’acides qui proviennent de la fermentation d’hydrates de carbone par des bactéries dans la bouche.

Cette affection est identifiée par l’OMS comme l’un des plus importants problèmes de santé.

La mortalité en conséquence de caries est pratiquement inexistante mais, par contre, les caries dentaires sont une cause importante de morbidité. Près de 98% de la population est affectée de caries dentaires avant l’âge de 18 ans.

 

Selon le rapport de santé bucco dentaire dans le monde établi par l’OMS en 2003, l’indice caod chez les enfants de 12ans est de 2.4, ce qui a poussé cette organisation à établir un certains nombre d’objectifs à atteindre en l’an 2010 et qui sont entre autre :

· Avoir 90% des enfants indemnes de carie à 5-6 ans. L’atteinte de cet objectif peut être fondamentale dans la réalisation des autres objectifs de l’OMS que sont :

· CAOD = 1 au maximum pour les enfants de 12 ans.

· Pas de dents manquantes dues aux caries à 18 ans.

· Pas plus de 5 % d’édentés entre 35 et 44 ans (dus à la carie)

· Pas plus de 5 % d’édentés entre 65 et 74 ans (dus à la carie)

 

En France, selon une enquête réalisée en 2005 sur un échantillon de 1000 enfants de 12 ans, 43,6 % souffraient de carie et chez les enfants de 5 à 6 ans 9% ont au moins deux dents cariées non soignées, l’indice cao mixte est de 1,7.

Au Québec, selon une étude réalisée entre 1998 et 1999 sur la santé bucco dentaire des élèves québécois de 5 à 6 ans, dès leur entrée en maternelle, 42% des élèves ont des caries sur la dentition primaire, un indice cao moyen de 3.9 dont 65% est obturé.

Enfin, au Burkina Faso, selon une thèse réalisée en Avril 2007, à l’âge de 6 ans 38% des enfants avaient des caries avec une prévalence plus importante en milieu urbain.

 

 

Dans la plupart des pays industrialisés, ces vingt dernières années se sont traduites par une réduction importante de la prévalence de la carie dentaire alors que dans les pays en développement, non seulement il n’y a pas eu de réduction mais on observe même une recrudescence du processus carieux. Le déclin de la carie dans les pays industrialisés est essentiellement attribué à des programmes de prévention et d’éducation pour la santé bucco-dentaire.

Le suivi de l'état de santé bucco dentaire au moment de l'enfance et de l'adolescence est un facteur essentiel pour prévenir les complications à l'âge adulte. Le seul brossage des dents par l'enfant n'est pas suffisant. L'acquisition des connaissances en matière d'hygiène bucco dentaire est indispensable d’où l’intérêt d’une éducation sanitaire qui sera scindé en deux phases : une phase théorique qui est basée essentiellement sur l’information, la motivation et la sensibilisation et une phase pratique qui doit comporter des séances de brossage en classe.

Dans notre pays, de 1994 à 2000 les bilans effectués à partir du support du programme de santé scolaire font ressortir que la carie dentaire est la pathologie la plus fréquente en milieu scolaire, la prévalence est de 37 à 40 %, devant une telle situation, il y a eu obligation d’une réorientation de la politique de santé bucco dentaire qui est basée sur l’odontologie préventive. Cet état de fait n’est pas propre à l’Algérie puisque, partout dans le monde, l’expérience a prouvé que quelque soit le système de santé d’un pays quelque soit le niveau socioéconomique de la société, un programme de soins non accompagné d’un programme de prévention n’a jamais permis de résoudre le problème de santé bucco-dentaire.

 

Dans ce contexte, nous devons dire que la priorité devrait être donnée à des approches préventives et promotionnelles plutôt qu’à des stratégies curatives, couteuses et peu efficaces.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Objectifs

 

Objectif général :

Déterminer la prévalence de la carie et son niveau de traitement chez les enfants de 6 ans ainsi que les facteurs favorisants l’apparition de ces caries.

 

 

Objectifs spécifiques :

 

1- Evaluation du niveau socio-économique et socioculturel de l’enfant et de son entourage familial et son impact sur la santé bucco dentaire.

 

2- Estimer la prévalence de certains facteurs de risque : habitudes de brossage, consommation de sucreries...

 

3- Estimer l’hygiène bucco-dentaire de l’enfant.

 

4- Initier aux techniques correctes de brossage avec une approche et une périodicité variable.

 

5- Sensibiliser les enfants sur l’importance des soins dentaires et l’hygiène buccale.

 

6- Estimer la prévalence de la carie et son niveau de traitement par la mesure de l’indice CAO.

 

7- Estimer la fréquence et les causes de visites de l’enfant et de son entourage familial chez le dentiste.

 

8- Estimer les connaissances de l’enfant vis-à-vis de sa santé bucco-dentaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Méthodologie

 

1-Population et lieu de l’étude :

Notre étude a intéressé 42 enfants, âgés de 6 ans scolarisés en première année primaire au niveau de l’école TAJER MOHAMED, commune d’EL MOHAMMADIA, WILAYA d’ALGER.

 

2-Période d’étude :

Notre étude s’est déroule le Lundi 10 Mars 2008.

 

3-Type d’étude :

C’est une étude descriptive.

 

4-Sources d’informations :

Pour le recueil des informations, nous avons élaboré un questionnaire de scinder en 8 chapitres :

· Identification de l’enfant.

· Situation socio-économique de l’enfant.

· Les habitudes alimentaires.

· Les habitudes hygiéniques.

· Visite chez le dentiste de l’enfant et de son entourage familiale.

· L’examen bucco-dentaire du malade.

· Les connaissances de l’enfant vis-à-vis de la santé bucco-dentaire.

· La santé de la mère pendant la période de grossesse et l’allaitement de l’enfant.

 

5-Modalités de recueil des données :

Les données ont été recueillit par interview.

 

6-Traitement des données :

Le traitement des données a été effectué manuellement par les étudiants du groupe B6 d’OPS sous forme de tableaux de dépouillement.

 

7-Type de variables :

· Variables quantitatives continues : durée de brossage, nombre de dents sur l’arcade, indice cao…

· Variables quantitatives discontinues : nombre d’enfants dans la famille, fréquence de brossage...

· Variables qualitatives : sexe, travail des parents, grignotage entre les repas, adjonction du fluor….

 

 

 

8-Analyse statistique :

· Variables quantitatives continues : fréquence relative, fréquence relative cumulée, la médiane, la moyenne, la variance et l’écart-type.

· Variables quantitatives discontinues et qualitatives: fréquences relatives.

 

9-Représentation des résultats :

Sous forme de tableaux de fréquences.

Sous forme de représentations graphiques :

· Variables quantitatives continues : histogramme.

· Variables quantitatives discontinues : tuyaux d’orgue.

· Variables qualitatives : secteurs. 

 

10-Présentation des résultats.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Etude des variables

 

1- Sexe :

Répartition selon le sexe des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed, commune d’El Mohammadia.

 

Tableau des fréquences selon le sexe des enfants interrogés :

 

                       
 

Sexe

 
 

Effectifs ni

 
 

Fréquences relatives

 
 

Féminin

 
 

18

 
 

42.85 %

 
 

Masculin

 
 

24

 
 

57.15%

 
 

Total

 
 

42

 
 

100%

 

 

 

Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon le sexe des enfants interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed  commune d’El Mohammadia

 


Commentaire :

57.15% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed, commune d’El Mohammadia, sont des garçons.

 

 

 

 

 

 

2-Nombre d’enfants dans la famille :

Répartition selon le nombre de fratrie des enfants âgés de 6ans, interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia.

 

Tableau des fréquences relatives selon le nombre de fratrie des enfants interrogés

 

                                                     
 

Nombre de fratrie

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

1

 
 

2

 
 

4.76%

 
 

2

 
 

7

 
 

16.67%

 
 

3

 
 

17

 
 

40.47%

 
 

4

 
 

6

 
 

14.28%

 
 

5

 
 

7

 
 

16.66%

 
 

6

 
 

2

 
 

4.76%

 
 

7

 
 

1

 
 

2.39%

 
 

Total

 
 

42

 
 

100%

 

 

 

Représentation graphique en diagramme en bâton des fréquences relatives selon le nombre de fratrie des enfants âgés interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia

 

 

 

Commentaire :

La majorité (40.47%) des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia, ont 3 enfants dans leur famille.

 

3- Rangée dans la famille :

Répartition selon la rangée dans la famille des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia.

 

Tableau des fréquences relatives selon la rangée dans la famille des enfants interrogés

 

                             
 

Rangée dans la   famille

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

Ainé

 
 

10

 
 

23.81%

 
 

Cadet

 
 

13

 
 

30.95%

 
 

Moyen

 
 

19

 
 

45.23%

 
 

Total

 
 

42

 
 

100%

 

 

Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon la rangée dans la famille des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune d’El Mohammadia

 

 

 

Commentaire :

45% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia occupent la rangée moyenne dans leur famille.

 

 

 

 

 

4- Travail des parents :

 A)- Répartition selon le type de travail du père des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10  Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia.

 

Tableau des fréquences relatives selon le type de travail du père des enfants interrogés

 

                             
 

Poste occupé du   père

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

Bon poste

 
 

18

 
 

42.85%

 
 

Poste moyen

 
 

12

 
 

28.57%

 
 

Ne sais pas

 
 

12

 
 

28.57%

 
 

Total

 
 

42

 
 

100%

 

 

 

Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon le type de travail du père des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia

 

 

 

Commentaire :

42.85% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia, ont un père qui occupe un bon poste.

 

 

 

B)-Répartition selon le travail de la mère des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia.

 

Tableaux des fréquences relatives selon le travail de la mère des enfants interrogés

 

                       
 

Travail de la   mère

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

Oui

 
 

11

 
 

26.20%

 
 

Non

 
 

31

 
 

73.80%

 
 

Total

 
 

42

 
 

100%

 

 

Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed, commune El Mohammadia

 

 

 

Commentaire :

73.80% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune d’El Mohammadia, leur mère ne travaille pas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5-Argent de poche :

A)- Répartition selon la possession de l’argent de poche des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia.

 

Tableau des fréquences relatives selon la possession de l’argent de poche des enfants interrogés

 

                       
 

Possession de   l’argent de poche

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

Oui

 
 

37

 
 

88.10%

 
 

Non

 
 

5

 
 

11.90%

 
 

Total

 
 

42

 
 

100%

 

 

Représentation graphique en secteurs des fréquences relatives selon la possession de l’argent de poche des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia

 

 

 

Commentaire :

88.10% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia, possèdent de l’argent de poche.

 

 

 

 

B)-Répartition selon la somme de l’argent de poche des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.

 

Tableau des fréquences relatives selon la somme d’argent de poche des enfants interrogés

 

                             
 

Somme de l’argent   de poche

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

5 DA

 
 

4

 
 

10.82%

 
 

10 DA

 
 

22

 
 

59.45%

 
 

Plus

 
 

11

 
 

29.73%

 
 

Total

 
 

37

 
 

100%

 

 

Représentation graphique en secteurs selon la somme de l’argent de poche des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia

 

 

Commentaire :

59.45% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia, possède une somme d’argent de poche de 10 DA.

 

 

 

 

 

C)- Répartition selon le sort de l’argent de poche des enfants, âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.

 

Tableau des fréquences selon le sort de l’argent de poche des enfants interrogés

 

                             
 

Sort de l’argent   de poche

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

Economiser

 
 

10

 
 

22.22%

 
 

Acheter des   sucreries

 
 

28

 
 

62.22%

 
 

Autres

 
 

7

 
 

15.55%

 
 

Total

 
 

45

 
 

100%

 

 

Représentation graphique en secteurs selon le sort de l’argent de poche des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia

 

 

Commentaire :

62.23% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia, achètent des sucreries avec leur argent de poche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6-Grignotage entre les repas :

A)-Répartition selon l’habitude de grignotage entre les repas, des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.

 

Tableau de fréquence selon l’habitude de grignotage entre les repas des enfants interrogés

 

                       
 

Grignotage entre   les repas

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

Oui

 
 

34

 
 

80.95%

 
 

Non

 
 

8

 
 

19.05%

 
 

Total

 
 

42

 
 

100%

 

 

Représentation graphique en secteurs selon l’habitude de grignotage entre les repas des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammad de la commune d’El Mohammadia

 

 

Commentaire :

80.95% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia, ont l’habitude de grignoter entre les repas.

 

 

 

 

 

 

 

B)-Répartition selon le type d’aliments grignoté des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.

 

Tableau de fréquence selon le type d’aliments grignotés par les enfants interrogés

 

                                   
 

Type d’aliments

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

Pain

 
 

8

 
 

19.52%

 
 

Sucreries

 
 

5

 
 

12.20%

 
 

Produits laitiers

 
 

14

 
 

34.14%

 
 

Autres

 
 

14

 
 

34.14%

 
 

Total

 
 

41

 
 

100%

 

 

Représentation graphique en secteurs selon le type d’aliments grignotés par les enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia

 

 

Commentaire :

La majorité des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia consomme soit des produits laitiers (34.14%) ou bien autre type d’aliments (34.14%).

 

 

 

 

 

 

 

7-La consommation de sucreries :

A)-Répartition selon la consommation de sucreries, des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.

 

Tableau de fréquence selon la consommation de sucreries des enfants interrogés

 

                       
 

Consommation de   sucreries

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

Oui

 
 

40

 
 

95.23%

 
 

Non

 
 

2

 
 

4.76%

 
 

Total

 
 

42

 
 

100%

 

 

Représentation graphique en secteurs selon la consommation de sucreries des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia

 

 

 

 

Commentaire :

95.24% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia consomment des sucreries.

 

 

 

 

 

B)-Répartition selon le type de sucreries consommé, des les enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.

 

Tableau de fréquence selon le type de sucreries consommé par les enfants interrogés

 

                             
 

Type de sucreries   consommé

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

Chocolat

 
 

21

 
 

31.81%

 
 

Chewing-gum

 
 

10

 
 

15.15%

 
 

Bonbons

 
 

35

 
 

53.03%

 
 

Total

 
 

66

 
 

100%

 

 

Représentation graphique selon le type se sucreries consommé par les enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia

 

 

Commentaire :

53.04% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia consomment des sucreries sous forme de bonbons.

 

 

 

 

 

 

 

8-Fréquence de consommation de sucreries :

Répartition selon la fréquence de consommation de sucreries par jour des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.

 

Tableau de fréquence selon la fréquence de consommation de sucreries des enfants interrogés

 

                             
 

Fréquence de   consommation de sucreries par jour

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

Une fois par jour

 
 

13

 
 

32.5%

 
 

Deux fois par   jour

 
 

15

 
 

37.5%

 
 

Plus

 
 

12

 
 

30%

 
 

Total

 
 

40

 
 

100%

 

 

Représentation graphique en diagramme en bâton selon la fréquence de consommation de sucreries par jour des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia

 

 

Commentaire :

37.50% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia consomment des sucreries deux fois par jour.

 

 

 

9-Possession d’une brosse à dent :

Répartition selon la possession d’une brosse à dent des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.

 

Tableau de fréquence selon la possession d’une brosse à dent des enfants interrogés

 

                       
 

Possession d’une   brosse à dent

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

Oui

 
 

41

 
 

97.61%

 
 

Non

 
 

1

 
 

2.38%

 
 

Total

 
 

42

 
 

100%

 

 

Représentation graphique en secteurs selon la possession d’une brosse à dent des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia

 

 

Commentaire :

97.62% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia possèdent une brosse à dent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10-Brossage des dents :

Répartition selon le brossage des dents des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.

 

Tableau de fréquence selon le brossage des dents des enfants interrogés

 

                       
 

Brossage des   dents

 
 

ni

 
 

Fr

 
 

Oui

 
 

41

 
 

100%

 
 

Non

 
 

0

 
 

0

 
 

Total

 
 

41

 
 

100%

 

 

Représentation graphique en secteurs selon le brossage des dents des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’el Mohammadia

 

 

Commentaire :

Tous les enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia, qui possèdent une brosse à dents, se brossent les dents.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23 février 2010

EFFETS DE LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE SUR BLA SANTE

Les effets de la pollution atmosphérique

sur la santé

 

 

Inspiration d’air :

 

de 15 000 à

20 000 litres

d’air inspirés par l’adulte

 

1. Qu’est-ce que la pollution atmosphérique?

 

 Composition de l’air intérieur et extérieur

 

produits chimiques

des gaz

gouttelettes

particules biologiques

particules en suspension

 

ä

 

 nocifs pour la santé

 

 l’ozone des basses couches de l’atmosphère (O3)

 les matières particulaires (MP)

 l’anhydride sulfureux(SO2)

 le monoxyde de carbone (CO)

 les oxydes d’azote (NOx)

 les composés organiques volatils (COV)

 l’hydrogène sulfuré (H2S)

 les sulfates et les nitrates.

 

Les autres polluants atmosphériques

 

 les métaux toxiques (plomb, mercure,manganèse, arsenic et nickel)

 le benzène, le formaldéhyde

 les biphényles polycholorés (BPC)

 les dioxines 

 

 

rejets naturels des incendies de forêt

la poussière du sol

la poussière des volcans chassée par le vent

l’activité humaine

 

 

 

 

ä

 

 

 

 

å La pollution atmosphérique

 

ä

 

zones rurales et urbaines.

 

 

 

 

 

 

les principales sources de pollution atmosphérique

 

ä

les centrales électriques

les industries

les émissions

des véhicules.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

autres sources de pollution de l’atmosphère

 

 

la demande croissante

 

ä

 

d’électricité

l’utilisation des automobiles

ä

 

å des combustibles fossiles (essence, mazout, gaz naturel et charbon).

å Le chauffage au bois,

å les pesticides

å les produits d’entretien ménager toxiques

 

 

 

 

 

 

 

 

Les gaz à effet de serre (GES)

 

naturels :

la vapeur d’eau

l’ozone (O3)

le gaz carbonique (CO2)

le méthane (CH4)

l’oxyde nitreux (N2O).

 

 

Sans eux, la vie n’aurait pas été possible

 

 

 

 

 

 

 

Les concentrations élevées de GES

 

ä

 

 

å de la température moyenne

 

ä

 

 

å  au « réchauffement planétaire ».

 

 

 

 

 

 

 

en milieu urbain

 

Le smog :

 

ä

 

 

 

mélange d’oxydes d’azote (NOx)

de composés organiques volatils (COV)

 

ä

 

présence de la lumière du soleil

 

ä

 

 

å l’ozone de la basse atmosphère.

 

ådes gaz à effet de serre liés à l’activité humaine

 

ä

 

 

å de l’ozone de la basse atmosphère

95 % des Nox d’origine humaine

 

ä

de l’essence

du charbon

du gaz ou du mazout utilisés dans les véhicules automobiles

les maisons

les industries

les centrales électriques.

Les COV

 

ä

 

la combustion d’essence

de l’évaporation de combustibles liquides et de solvants.

 

 

ä

 

 

lien intrinsèque

 

 entre la pollution atmosphérique et le changement climatique.

 

Les polluants du smog et les GES

 

ä

 

 

 

tuyaux d’échappement

les mêmes cheminées d’usine.

 

 

 

 

 

 

 

2. Quels sont les effets de la pollution atmosphérique sur la santé?

 

 

ä

 

Ø irritation des yeux, du nez et de la gorge;

Ø respiration sifflante

Ø toux et difficulté à respirer;

Ø aggravation de problèmes pulmonaires et cardiaques existants;

Ø risque accru de crise cardiaque;

Ø décès prématuré, surtout chez les personnes sensibles.

 

 

Les réactions individuelles à la pollution atmosphérique

 

ä

 

 

de pendent de plusieurs facteurs comme :

 

• le niveau, le type et la combinaison des polluants dans l’air;

• le degré d’exposition de la personne (p. ex., le lieu, les sources de pollution locales, la durée d’exposition)

• la quantité de polluants présents;

• l’âge, le poids

•le niveau d’activité

•l’état de santé de la personne.

 

 

Les symptômes d’exposition après un épisode de pollution

Persistance quelques jours

 

apparition plusieurs jours plus tard.

 

pas de niveau de pollution atmosphérique sans aucun danger

 

 

 

 

 

 

de faibles niveaux de pollution atmosphérique

 

ä

nocifs à la santé

 

 

des groupes vulnérables

les personnes âgées

les enfants

les personnes ayant des ayant des

troubles cardiorespiratoires.

 

 

 

 la pollution atmosphérique causée par la combustion fossile.

 

ä

 

 

 

8 % des décès dans les villes canadiennes(

la Revue

canadienne de santé publique)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Qui est affecté par la pollution

atmosphérique?

 

la santé de toute la population – urbaine et rurale – en toute saison.

 

 Accumulation de l’incidence à long terme

 

Ø les enfants

 

Ø personnes ayant des troubles cardiaques

 

Ø personnes ayant de l’asthme de l’emphysème des bronchites chroniques ou des allergies.

 

Ø Même les personnes en bonne santé (difficulté à respirer les jours où l’air est très pollué.)

 

Selon les estimations de Santé Canada

 

chaque année plusieurs

 

milliers de décés prématurés en raison de la

pollution atmosphérique.

 

 Ontario Medical Association

 

chaque année des dizaines de milliers d’Ontariens

se rendent à l’urgence ou sont hospitalisés en raison d’une exposition au smog.

Les enfants

Les enfants (15 ans et moins) inspirent plus d’air par

kilogramme de poids que les adultes, et donc

proportionnellement plus de polluants. Les enfants respirent

aussi plus rapidement que les adultes et ont tendance à respirer

par la bouche. Ce genre de respiration contourne les filtres

naturels du nez et permet à l’air pollué d’entrer directement

dans les poumons en grande quantité.

En outre, les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets

néfastes de la pollution atmosphérique parce que :

• leurs poumons ne sont pas entièrement développés, et les

nouveaux tissus qui se développent durant l’enfance sont plus

sensibles aux irritants de toute sorte, y compris aux polluants

atmosphériques;

• ils ont tendance à faire des activités de plein air, ce qui accroît

leur exposition aux polluants;

• les endroits où jouent de nombreux enfants (dans les parcs

urbains et les cours d’écoles à proximité des zones où la

circulation est dense) et la distance du sol à laquelle ils

respirent les rend plus vulnérables à l’inhalation de polluants.

Les enfants asthmatiques

Selon les résultats de l’Enquête longitudinale nationale sur les

enfants et les jeunes (1988-1999), 15,2 % des enfants

canadiens de 4 à 11 ans sont diagnostiqués comme étant

asthmatiques. Les études montrent que la pollution

atmosphérique aggrave les symptômes de l’asthme, notamment

la toux, la respiration sifflante, la lourdeur dans la poitrine et

l’essoufflement. À ce qu’on sache, il n’y a pas de niveau de

pollution atmosphérique sans aucun danger.

Les aînés

La plupart des aînés mènent une vie saine et productive, mais

avec l’âge, on peut souffrir de certains troubles qui ont des

effets indésirables sur la santé et le bien-être.

• L’inhalation de polluants peut aggraver l’état des aînés qui ont

des troubles cardiaques ou respiratoires chroniques ou

d’autres maladies pulmonaires et circulatoires.

 

, , • En particulier, des antécédents de crise cardiaque, d’asthme,

d’emphysème ou de bronchite chronique peuvent accroître la

sensibilité aux effets indésirables de la pollution

atmosphérique sur la santé.

• Les aînés qui ont une mauvaise santé dans l’ensemble sont

aussi plus vulnérables aux effets des polluants.

• La réduction naturelle de la fonction ventilatoire des poumons

avec l’âge peut être accélérée par les effets destructeurs de

la pollution atmosphérique.

Les personnes ayant des maladies pulmonaires et cardiaques

Un diagnostic précoce, une exposition réduite à la pollution

atmosphérique et un traitement approprié, si nécessaire,

assurent d’habitude une qualité de vie normale ou pratiquement

normale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Quels conseils puis-je donner à mes patients?

 

ã la pollution

ã  

 

 

Prise  des décisions éclairées

ä

 

consultation des médias des bulletins des ministères de

la Santé

la météo

ä

 

la qualité de l’air extérieur 

 

ä les activités fatigantes à l’extérieur les jours où la pollution est élevée.

ä

 

 d’éviter les zones où la circulation est dense.

 

Améliorer la qualité de l’air intérieur des locaux.

 

äde fumée de tabac

 

ä des émanations chimiques de produits d’entretien

 

ä de moisissures causées par une humidité élevée

 

informer sur les niveaux de pollution atmosphérique sont souvent élevés les jours d’été chauds et humides.

 L’humidité combinée à la chaleur peut être dangereuse et même causer de la déshydratation.  

Conseillez à vos patients de boire beaucoup d’eau ces journées-là.

Dites-leur de surveiller leur santé. Si leurs symptômes

respiratoires ou leurs états chroniques s’aggravent en raison

de la pollution atmosphérique, vos patients doivent éviter de se fatiguer,

réduire leur exposition aux polluants et consulter leur prestateur de soins de santé.

 

Les parents devraient songer à :

• Réduire les activités fatigantes à l’extérieur pour leurs enfants

les jours où la pollution est élevée, en tenant compte également de la qualité de l’air intérieur des locaux.

 

Les aînés ayant des troubles médicaux chroniques devraient :

• Éviter les activités fatigantes lorsque les indices de qualité de

l’air sont mauvais et s’organiser pour que quelqu’un d’autre

fasse leurs courses les jours où la pollution est élevée.

Les soignants doivent savoir que :

• Certains aînés dont la mobilité est limitée ou qui ont d’autres

problèmes ne peuvent pas toujours se protéger, ni suivre les

consignes de protection de la santé comme il le faudrait.

5. Quelles sont les ressources que je peux

offrir à mes patients?

L’Association canadienne de santé publique (ACSP) offre des

ressources documentaires à votre intention

ä

 

aider vos patients à réduire leur exposition à la pollution atmosphérique, à protéger leur santé et à prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air.

 Il existe trois brochures et une affiche en français

et en anglais. Les brochures s’adressent à trois publics :

la population adulte dans son ensemble

 les parents d’enfants asthmatiques et les aînés.

 

Pour en savoir davantage sur ces ressources ou pour commander la série, veuillez vous adresser

à :

L’Association canadienne de santé publique

1565, avenue Carling, pièce 400

Ottawa (Ontario) K1Z 8R1

Tél. : (613) 725-3769 Téléc. : (613) 725-9826

www.cpha.ca/airpur

 

 

23 février 2010

TEST D' HYPOTHESE X2

FACULTE DEMEDECINE D’ALGER

DEPARTEMENT DE CHIRURGIE DENTAIRE

MODULE D’ODONTOLOGIE PREVENTIVE PREVENTIVE ET SOCIALE

 CHU MUSTAPHA

AVRIL 2008

 

TEST DE KHI 2

 

Enseignante : Dr : KHAITI

Réalisé par : BELDJILALI Lynda A4

 

Pour comparer entre deux variables qualitatives nous devons utiliser le test d’hypothèse

Il faut d’abord établir un plan de démarche :

* formulation de l’hypothèse

* choix du test statistique

* choix du seuil de signification

* conditions d’application du test

* exécution du test

* décision au seuil choisi et sens de la liaison

1. formulation de l’hypothèse :

Deux variables : atteinte da la maladie et vaccination

Hypothèse : Est-ce qu’il y a une relation entre la vaccination et l’atteinte de la maladie

H0  hypothèse nulle : pas de relation entre la vaccination et le fait de contracter la maladie

H1  hypothèse alternative : il y a une relation entre vaccination et le fait de contracter la maladie.

2. Choix du test statistique : Le test du Khi 2 (c2)

 
 

c2 = S (Oi – Ci)   2 / Ci

 

 

Oi : valeur observée

Ci: valeur calculée

 
 

Ci = total de sa   ligne × total de sa colonne / totale général

 

 

3. Choix du seuil de signification et condition d’application du test :

 Le seuil de signification (le risque a) doit être inferieur ou égal à 5%

 L’effectif calculé doit être supérieur ou égal à 5

 

 

 

 

 

 

                                                                                 
     

a

 
 

ddl

 
 

0,01

 
 

0,05

 
 

1

 
 

6.64

 
 

3,84

 
 

2

 
 

9.21

 
 

5,99

 
 

3

 
 

11.35

 
 

7,82

 
 

4

 
 

13.28

 
 

9,49

 
 

5

 
 

15.09

 
 

11,07

 
 

6

 
 

16.81

 
 

12,59

 
 

7

 
 

18.48

 
 

14,07

 
 

8

 
 

20.09

 
 

15,51

 
 

9

 
 

21.67

 
 

16,92

 
 

10

 
 

23.21

 
 

18,31

 
 

11

 
 

24.73

 
 

19,68

 
 

12

 
 

26.22

 
 

21,03

 

 

4. Exécution du test :

                    c2 c

 c2 th Calcul du degré de liberté (ddl) :

ddl = (nombre de colonne-1)*(nombre de ligne-1)

a = 0,05

 

5. Comparaison

6. :

c2 calculé > c2 théorique

 L’hypothèse nulle est rejetée au risque de 5%

 L’hypothèse alternative est acceptée c.-à-d. qu’il y a une relation entre les deux variables

 

Exercice 9 :

 

                               
     

Vacciné correctement

 
 

Non vacciné

 
 

Total

 
 

X

 
 

60

 
 

140

 
 

200

 
 

Y

 
 

50

 
 

50

 
 

100

 
 

Total

 
 

110

 
 

190

 
 

300

 

 

Hypothèse : Est-ce que le renforcement a entrainé un changement dans la couverture vaccinale ?

 
 

c2 = S (Oi – Ci) 2 / Ci

 

Le test du Khi 2 (c2)

c2 C

                               
     

Vacciné correctement

 
 

Non vacciné

 
 

Total

 
 

X

 
 

73.33

 
 

126.66

 
 

200

 
 

Y

 
 

36.66

 
 

63.33

 
 

100

 
 

Total

 
 

110

 
 

190

 
 

300

 

c2 = 2.42+4.85+1.4+2.79 = 11.46

c2 th ddl = (2-1)*(2-1) = 1   a = 0,05 Þ c2 théorique = 3,84

Comparaison

:

c2 calculé > c2 théorique Þ l’hypothèse nulle est rejetée au risque de 5% et l’hypothèse alternative est acceptée càd le renforcement a entrainé un changement dans la couverture vaccinale

 

 

 

Exercice 10 :

 

                               
     

Nutrition normale

 
 

Malnutrition

 
 

Total

 
 

A= avant le programme de contrôle

 
 

10

 

 

 
 

21

 

 

 
 

31

 
 

B = après le programme de contrôle

 
 

21

 

 

 
 

7

 
 

28

 
 

Total

 
 

31

 
 

28

 
 

59

 

 

Hypothèse : Est-ce que le programme a eu un impact sur la situation nutritionnelle dans la région ?

H0  hypothèse nulle : Le programme n’a pas eu un impact sur la situation nutritionnelle.

H1  hypothèse alternative : le programme a eu un impact sur la situation nutritionnelle.

 
 

c2 = S (Oi – Ci) 2 / Ci

 

 

 

 

  1. c2 C= 10,74
                             
 

Oi

 
 

Ci

 
 

ci

 
 

21

 
 

14,71

 
 

2,68

 
 

7

 
 

13,28

 
 

2,96

 
 

10

 
 

16,28

 
 

2,42

 
 

21

 
 

14,71

 
 

2,68

 

2. c2 th

ddl = (2-1)*(2-1) = 1 a = 0,05Þ c2 théorique = 3,84

 

Comparaison

:

c2 calculé > c2 théorique Þ l’hypothèse nulle est rejetée au risque de 5% et l’hypothèse alternative est acceptée c.-à-d. le programme a eu un impact sur la situation nutritionnelle

 

Exercice 11 :

 

                               
     

Malades

 
 

Non maladie

 
 

Total

 
 

Non vaccinés

 
 

10

 
 

117

 
 

127

 
 

Vaccinés

 
 

3

 
 

144

 
 

147

 
 

Total

 
 

13

 
 

261

 
 

274

 

PNV : proportion d’enfants atteints chez les non vaccinés

PV : proportion d’enfants atteints chez les vaccinés

PNV  = 10/127 = 0,078 (8 %)

PV  = 3/147 = 0,02 (2 %)

Commentaire :

- Le groupe 1 : il existe une relation entre le fait d’être vacciné et l’atteinte de la maladie (proposition A)

- Le groupe 2 : proposition A + les enfants vaccinés sont protégés contre la rougeole

- Le groupe 3 : proposition A + le risque de contracter la rougeole est plus important chez les enfants non vaccinés

- Le groupe 4 : la proportion d’enfants atteints de la rougeole chez les non vaccinés est supérieure à celle des enfants vaccinés (PNV > PV) (proposition B)

- Le groupe 5 : proposition A

- Le groupe 6 : proposition A

- Le groupe 7 : proposition A + la vaccination ne protège pas à 100%

 

Nous retenons comme commentaire la proposition B car nous sommes en présence d’une analyse descriptive ou nous devons interpréter des proportions calculées

La proposition A met en relation les deux proportions et compare entre les deux populations et envisage une relation entre la vaccination et l’atteinte de la maladie (la rougeole)

Or pour comparer entre les deux populations nous devons utiliser le test d’hypothèse (test du Khi 2)

Hypothèse : Est-ce qu’il y a une relation entre la vaccination et l’atteinte de la maladie

H0  hypothèse nulle : pas de relation entre la vaccination et le fait de contracter la rougeole

H1  hypothèse alternative : il y a une relation entre vaccination et le fait de contracter la rougeole.

c2 C= 5,13

                             
 

Oi

 
 

Ci

 
 

ci

 
 

10

 
 

6,02

 
 

2,63

 
 

3

 
 

6,97

 
 

2,26

 
 

117

 
 

120,97

 
 

0,13

 
 

147

 
 

140,02

 
 

0,11

 

c2 th ddl = (2-1)*(2-1) = 1 a = 0,05 Þ c2 théorique = 3,84

Comparaison

:

c2 calculé > c2 théorique Þ l’hypothèse nulle est rejetée au risque de 5% et l’hypothèse alternative est acceptée c.-à-d. qu’il y a une relation entre vaccination et le fait de contracter la rougeole.

Exercice 12 :

 

                               
 

Période

 
 

Malades hospitalisés

 
 

Décès

 
 

Total

 
 

Normale

 
 

47

 
 

14

 
 

61

 
 

Grippe saisonnière

 
 

45

 
 

18

 
 

63

 
 

Total

 
 

92

 
 

32

 
 

124

 

Hypothèse : Est-ce que la grippe a influé sur la proportion des décès ?

H0  hypothèse nulle : la grippe n’a pas influé sur la proportion des décès.

H1  hypothèse alternative : la grippe a influé sur la proportion des décès.

 c2 C = 0,511

                             
 

Oi

 
 

Ci

 
 

ci

 
 

47

 
 

45,25

 
 

0,067

 
 

45

 
 

46,74

 
 

0,064

 
 

14

 
 

15,74

 
 

0,192

 
 

18

 
 

16,25

 
 

0,188

 

c2 théorique   ddl = (2-1)*(2-1) = 1 a = 0,05  Þ c2 théorique = 3,84

 

Comparaison

 

c2 théorique > c2 calculé Þ l’hypothèse nulle est acceptée au risque de 5% et l’hypothèse alternative est rejetée c.-à-d. que la grippe n’a pas influé sur la proportion des décès.

 

Exercice 13 :

 

                                                                                   
   

Nombre d’accidents

 
 

21-30

 
 

31-40

 
 

41-50

 
 

51-60

 
 

61-70

 
 

Total

 
 

0

 
 

748

 
 

821

 
 

786

 
 

720

 
 

672

 
 

3747

 
 

1

 
 

74

 
 

60

 
 

51

 
 

66

 
 

50

 
 

301

 
 

2

 
 

31

 
 

25

 
 

22

 
 

16

 
 

15

 
 

109

 
 

> 2

 
 

9

 
 

10

 
 

6

 
 

5

 
 

7

 
 

37

 
 

Total

 
 

862

 
 

916

 
 

865

 
 

807

 
 

744

 
 

4194

 

Hypothèse : est-ce que le nombre d’accidents est indépendant de l’âge du conducteur ?

H0  hypothèse nulle : le nombre d’accidents est indépendant de l’âge du conducteur

H1  hypothèse alternative : le nombre d’accidents est dépendant de l’âge du conducteur

 c2 C = 14,42

                                                                                                                             
 

Oi

 
 

Ci

 
 

ci

 
 

748

 
 

770,12

 
 

0,63

 
 

74

 
 

61,86

 
 

2,38

 
 

31

 
 

22,40

 
 

3,3

 
 

09

 
 

7,60

 
 

0,25

 
 

821

 
 

818,37

 
 

0,008

 
 

60

 
 

65,74

 
 

0,50

 
 

25

 
 

23,80

 
 

0,06

 
 

10

 
 

8,08

 
 

0,45

 
 

786

 
 

772,80

 
 

0,22

 
 

51

 
 

62,08

 
 

1,97

 
 

22

 
 

22,48

 
 

0,01

 
 

06

 
 

7,63

 
 

0,34

 
 

720

 
 

720,980

 
 

0,001

 
 

66

 
 

57,91

 
 

1,26

 
 

16

 
 

20,97

 
 

1,17

 
 

05

 
 

7,11

 
 

0,62

 
 

672

 
 

664,70

 
 

0,08

 
 

50

 
 

53,39

 
 

0,21

 
 

15

 
 

19,33

 
 

0,96

 
 

07

 
 

6,56

 
 

0,02

 

c2 théorique ddl = (5-1)*(4-1) = 12 a = 0,05 Þ c2 théorique = 21,03

Comparaison

:

c2 théorique > c2 calculé Þ l’hypothèse nulle est acceptée au risque de 5% et l’hypothèse alternative est rejetée c.-à-d. que le nombre d’accidents est indépendant de l’âge du conducteur

 

 

 

 

 

 

23 février 2010

INDICATEURS DE SANTE

Indicateurs de santé

 

DR KHAITI

 

Des outils de mesure : Ils constituent un ensemble de données objectives qui permettent de quantifier ou de qualifier l’état de santé d’une population.

I/Objectifs : Ils sont surtout utilisés pour :

 

Ø Evaluer une situation sanitaire,

Ø Définir des priorités d’action,

Ø Mesurer l’impact d’une maladie, d’un traitement,

 d’ une politique de santé.

Ø Mesurer de façon quantitative l’état de santé d’une population.

 

II/Quelques définitions

Ratio, proportion, taux et indice

 

a/Ratio

 

Un ratio est le rapport entre deux nombres appartenant à des classes mutuellement exclusives. Par exemple, le sex-ratio est le rapport entre le nombre d’hommes

et le nombre de femmes, homme et femme étant des classes mutuellement exclusives.

 Le rapport entre les malades et les non-malades est un ratio.

 

b/ Proportion :

Une proportion est un rapport dans lequel le numérateur est un sous-ensemble

du  dénominateur. Par exemple, la proportion de décès par cancer dans une population est le nombre de décès par cancer divisé par la taille de la population.

 

c/ Un taux

 Un taux est une proportion rapportée à une durée. Cependant, en épidémiologie, il est usuel d’utiliser le terme taux pour désigner une proportion.

 

d/ Un indice

Un indice est le rapport entre deux quantités désignant des événements différents.

Par exemple, la proportion de décès puerpéraux est le rapport entre le nombre de décès maternels de cause puerpérale et le nombre de femmes ayant accouché. Ce rapport n’est ni un ratio (le numérateur et le dénominateur ne sont pas mutuellement exclusifs), ni une proportion (le numérateur n’est pas un sous-ensemble du dénominateur), ni un taux. Il s’agit d’un indice.

 

III / Indicateurs directs

 a/ indicateurs de morbidité

 b/ Indicateurs démographiques

 c/ Indicateurs de mortalité

.

 

Indicateurs de santé

Objectifs

 

 Apprécier l’ampleur d’une maladie sur le système de santé

(Prévalence) mesurer la fréquence

 (données de morbidité et de mortalité un âge donné).

Apprécier la dynamique d’une maladie (incidence).

 

Indicateurs de mortalité

mesure la gravité des maladies et les causes de mortalité

 

lndicateurs démographiques

conséquences du niveau de santé sur la démographiques

handicaps ou de démographie (espérance de vie)

 

 

Autres indicateurs de santé :

Sont constitués de  données du système de soins, de l’accès aux soins, de la couverture sanitaire.

b/ Indicateurs de morbidité

1/Taux de prévalence

Définition

La prévalence d’une maladie est le nombre de cas de cette maladie présents dans une population à un

instant donné.

Un cas est défini comme un patient atteint de la maladie à quelque stade évolutif que ce soit, y compris le stade des séquelles. La prévalence  ne prend pas en compte les cas guéris et les décès  peut

Il s’agit donc d’une mesure « instantanée » réalisée sur « une coupe transversale » de la population.

2/ Taux d’incidence

Définition

L’incidence d’une maladie est le nombre denouveaux cas de cette maladie diagnostiqués dans une population pendant un intervalle de temps.

 

b/Les indicateurs démographiques

 

1

· L'espérance de vie peut être déterminée à la naissance ou à un âge donné:

o L'espérance de vie à la naissance est le nombre moyen d'années qu'un nouveau-né peut vivre.

o L'espérance de vie à un âge donné est le nombre moyen d'années que les individus peuvent vivre à partir d'un âge donné. Cet indicateur permet de comparer, par exemple, les différentes catégories socio-professionnelles.

 

 

En Algérie

Espérance de vie : 73,5 années (estimation 2007)

 

 Femmes : 75,2 années (estimation 2007)

  Hommes : 71,9 années (estimation 2007

Les années potentielles de vie perdue représentent le nombre d'années qu'un individu, mort prématurément, n'a pas vécues. Cet indicateur traduit l'importance des décès prématurés (accidents de la circulation, par exemple).

2. Indicateurs de fécondité et de natalité

· Le taux brut de natalité est le rapport:

Nombre de naissances pendant l'année x 1000
population au milieu de l'année

· Le taux global de fécondité permet de comparer des pays entre eux car il contrôle en partie l'effet de l'âge. Il est le rapport:

Nombre de naissances pendant l'année x 1000
nombre de femmes de 15-49 ans au milieu de l'année

Ne prenant en compte que la population féminine en âge de procréer, il souligne ainsi le vieillissement plus ou moins grand de la population.

· Indice conjoncturel de fécondité: nombre total d'enfants qui seraient nés d'une femme qui pendant toute son existence serait soumise aux conditions de fécondité de l'année (1,7 en France en 1995).

c/ Indicateurs de mortalité

Le taux brut de mortalité :

Nombre de décès survenant au cours de l'année

 Population totale au milieu de l'année.

 

Les taux spécifiques de mortalité apportent des informations sur certains groupes ou certaines causes de mortalité:

Taux de mortalité spécifique pour une cause:

Nombre de décès dus à cette cause pendant l'année
 Population au milieu de l'année

Taux de mortalité spécifique selon l'âge:

Nombre de décès dans ce groupe d'âge pendant l'année
Population dans ce groupe d'âge

o Taux de létalité:

Nombre de décès par une maladie pendant une période donnée
Nombre de cas de cette maladie pendant la période

o Taux proportionnel de mortalité:

Nombre de décès par une maladie au cours d’une année donnée

 Nombre de total des décès la même année

 

Taux de mortalité infantile et périnatale:

La mortalité spécifique peut correspondre à un taux de mortalité dû à une pathologie particulière.  Elle peut aussi concerner le taux de mortalité dans un sous-groupe particulier.

Taux de  mortalité infantile :

Nombre de décès d’enfants de moins de un an une période donnée

 Nombre de naissances vivantes  pendant la période donnée.

 En France : Le taux de mortalité infantile est de 3,5/1000 naissances vivantes en 2005.

En Algérie : Taux de mortalité infantile : 29 p. 1 000 (estimation 2007)

 

La mortalité foeto-infantile correspond au nombre d’enfants nés sans vie et de décès d'enfants de moins d'un an.

La mortalité fœtale tardive (ou mortinatalité) désigne les enfants nés sans vie.

La mortalité périnatale est le nombre d’enfants morts à la naissance ainsi que le nombre de décès d’enfants au cours des sept premiers jours de la vie. Le taux de mortalité périnatale est de 6,4/1000 en 1999.

La mortalité néonatale est le nombre de décès d’enfants de moins de 28 jours. La mortalité néonatale précoce est le nombre d’enfants mort avant 7 jours de vie.

· La mortalité post-néonatale est le nombre d’enfants mort entre 28 jours de vie et un an.

 

 

  

4. Indicateurs de morbidité

morbidité ressentie, diagnostiquée ou réelle, s'exprimant sous forme de taux:

· Taux d'incidence:

Nombre de nouveaux cas apparus sur une période donnée
population exposée au milieu de cette période

Il existe par ailleurs plusieurs "types" de taux d'incidence ayant chacun leur particularité et leur utilité:

1. Taux d'attaque:
taux d'incidence calculé sur une très courte période ne dépassant en général pas un mois (ex: TIAC).

2. Ratio d'infection ou incidence ratio:

Nombre de nouveaux cas apparus sur une période donnée
Nombre de sorties sur la même période

3. Densité d'incidence (spécifique, liée à un risque):

Nombre de nouveaux cas apparus sur une période donnée
Somme des durées d'exposition au risque étudié sur cette période

Exemple: nombre de bactériémies pour 1000 journées de cathétérisme veineux central (on dira: "pour 1000 journées-cathéter").
Ce taux présente l'avantage d'introduire la notion de durée d'exposition à un facteur de risque infectieux, qui peut être très variable d'un individu à l'autre, ou d'un service à l'autre par exemple. Il permet donc des comparaisons dans l'espace et dans le temps "à niveau d'exposition égal". Il est employé préférentiellement dans les unités de soins intensifs et services de réanimation.

·  

· (Taux de) prévalence:

Nombre de cas d'une maladie à un moment donné (ou sur une période donnée)
population à ce moment (ou sur cette période)

Ces indicateurs sont les plus utilisés, mais ils ne donnent de la santé de la population qu'une mesure négative et ils ne sont pas suffisants pour rendre compte des aspects qualitatifs des phénomènes morbides. Il existe donc d'autres indicateurs:

· des indicateurs de santé positive (poids et taille des enfants...);

· des indicateurs fonctionnels (apprécient les conséquences des maladies sur l'activité physique et sociale des individus: notions de déficience, incapacité, handicap);

· des indices d'espérance de santé (tenant compte de la durée et de la qualité de la vie);

· l'espérance de vie en bonne santé;

· l'espérance de vie sans incapacité.


Indicateurs de santé indirects :

Ils évaluent certains éléments qui ne traduisent pas directement l'état de santé de la population mais dont l'amélioration a des effets bénéfiques sur celui-ci.
Ces indicateurs sont très nombreux:

 

 

 

Indicateurs de conditions de vie

 

 

Indicateurs de conditions de vie: alcoolisation...

 Indicateurs de moyens
Indicateurs de moyens: financiers (part du PIB consacrée à la santé...), humains (démographie médicale...), équipement (nombre de lits pour 1000 habitants...)
 indicateurs d'utilisation des ressources sanitaires.


Précisions sur la mortalité et la morbidité

· La mortalité prématurée (avant 65 ans), elle-même indicateur de l'incidence de morbidités prématurées graves, constitue un des problèmes préoccupants de santé publique pour la France.

· La mortalité "évitable" se différencie selon 2 indicateurs (Inserm, 1994):

o Mortalité "évitable" liée aux habitudes de vie:

causes de décès dont la fréquence pourrait être diminuée essentiellement par une action sur les comportements individuels (risques liés à la consommation de tabac, d'alcool, à une conduite dangereuse.

o Mortalité "évitable" liée au système de soins:

causes de décès dont la fréquence pourrait être diminuée grâce à une meilleure prise en charge par le système de soins (y compris dans le cadre d'actions de dépistage), éventuellement renforcée par une action sur les comportements individuels; cette sélection comprend les cardiopathies ischémiques, les maladies cérébro-vasculaires et hypertensives, les cancers du sein, de l'utérus, les ulcères digestifs appendicites hernies abdominales, la mortalité périnatales (- de 7 jours) et maternelle.

Mortalité prématurée et mortalité "évitable" doivent être considérées comme des indicateurs privilégiés pour l'analyse des dysfonctionnements à l'intérieur du système de santé et de prévention dans son ensemble. Elles renvoient également au rôle des déterminants sociaux (niveaux et conditions de vie, niveau d'instruction) à travers les comportements individuels, pratiques de santé et pratiques de recours aux soins.

 

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23 février 2010

EFFICACITE THERAPEUTIQUE

DONNEES ACTUELLES DE LA SCIENCE

 ESSAIS CLINIQUES

 

                             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EFFICACITE DES THERAPEUTIQUES

 

 

 

 

 

 

 
 

        

 

 

   
 

(a)/ (a+b)= 21 /250 =00,8   Risque d’échec groupe traité

 
 

 (c)/c+d)= 36/246= 0,15 Risque d’échec groupe   non traité

 

 

 

                                         
 

TRAITEMENT

 
 

Échecs

 
 

Succès

 
 

 Total

 
 

Groupe traité

 
 

21 (a)

 
 

229 (b)

 
 

250(a+b)

 
 

Groupe non traité

 
 

36 (c)

 
 

210(d)

 
 

246(c+d)

 
 

Total

 
 

57

 
 

439

 
 

496

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le risque relatif est le rapport du risque sous traitement divisé par le risque sans traitement.

Dans notre exemple, le risque relatif vaut RR = 0,08 / 0,15 = 0,53
La réduction relative de risque (RRR) est assez fréquemment utilisée à la place du risque relatif

La réduction relative de risque (RRR)=Bénéfice relatif

(1 - RR =)*100%

Pour l'exemple, RRR = (1 - 0,53)*100% = 47%. Le nouveau traitement entraîne une réduction relative de la fréquence de l'événement (le risque) de 47%.
Le risque relatif (ou la réduction relative des risques) mesure le bénéfice relatif

RR<1  témoigne d'un effet bénéfique

RR=1  marque un traitement sans efficacité.

 RR>1 signale un effet nocif

 

Rapport des cotes ou odds ratio

Le rapport des cotes peut être aussi exprimé en réduction relative des cotes (" relative change in odds ") obtenu par : . Ainsi avec l'exemple, RRC = (1-0,49)x100% = 51%.

Différence des risques

Définition et calcul

 

La différence des risques, appelée aussi différence absolue ou bénéfice absolu, est égale à la différence entre le risque sous traitement et le risque sans traitement

Le calcul de la différence des risques à partir des données de l'exemple donne :
DR = 0,08 - 0,15 = 0,07 soit -7%.
La différence des risques donne la taille de l'effet du traitement.

Interprétation

En l'absence d'effet du traitement, la différence est nulle.

Un effet bénéfique se traduit par une différence des risques négative . Plus la valeur absolue de la différence de risque est importante plus l'effet est grand.
Une différence des risques de -7% signifie que le traitement évite la survenue de l'événement chez 7% des patients.

NNT :Nombre de personnes à traiter pour éviter un évenement(echec,décès)
Le NNT est égal à NNT =

( 1-DR )=1/-0,07 = -14. Le signe moins témoigne d'un effet bénéfique et l'interprétation en fonction du signe est identique à celle de la différence des risques.


Un NNT de 14 signifie qu'il faut traiter en moyenne 14 patients pour éviter un événement.

A :Sans traitement le nombre d'événements attendus chez 14 sujets est de 14*0,15=2,1 

B :Avec traitement ce nombre est de 14*0,08=1,1, ce qui correspond bien à un patient de moins. En moyenne, tous les NNT (14) patients traités, un événement est évité.

 

NNT et différence de risque

Différence des risques et NNT véhiculent la même information et quantifient le nombre d'événements évités par nombres de patients traités. En effet, cette information peut être exprimée :
· soit en nombre d'évènements évités pour 100 (ou 1000) patients traités,
· soit en nombre de patients à traiter pour éviter 1 événement.
Par exemple, une différence des risques de 3/100 signifie que le traitement de

 100 sujets durant la période de suivi de l'essai a permis d'éviter la survenue de 3 événements. La même situation correspond à un NNT de 33 signifiant qu'il faut traiter 33 patients durant la période de suivi de l'essai pour éviter 1 événement.

 

 

 

 

 

 

Indices d’efficacité calculables à partir des 4 nombres

 

 

Eléments du calcul des indices d’efficacité

 

                               
 

Traitement

 
 

Echec

 
 

Succès

 

 

 
 

 

 

Total

 

 

 
 

Traitement   étudié

 

 

 
 

A

 
 

B

 
 

a+b

 
 

Traitement   contrôle

 

 

 
 

C

 
 

d

 
 

c +d

 
 

Total

 

 

 
 

a +c

 
 

b +d

 
 

N

 

 

 

Risque échec dans le groupe ayant reçu le traitement à tester :

 Rt = a/(a +b)

 Risque d’échec dans le groupe contrôle

Rc = c/(c +d).

 

Risque dans le groupe contrôle

ou risque de base Rc

 

Risque dans le groupe ayant reçu

le traitement à tester Rt

 

Risque relatif RR = Rt/Rc

Bénéfice relatif BR= 1 - Rt /Rc

 

Rapport des cotes RC =Rt /(1 - Rt) / Rc /(1 - Rc)

 

Bénéfice absolu  = BA = Rt Rc

 

Nombre de sujets(ou de patients, NPT) à traiter = NST=  1/BA

Bénéfice absolu - bénéfice relatif

 

(Rapport des cotes, risque relatif) sont des mesures relatives et estiment un bénéfice relatif. (Différence des risques et NNT) mesurent un bénéfice absolu.

       
 

Bénéfice   relatif

 
 
  • indice        explicatif·
  • indice        caractéristique du traitement·
  • intéresse        le chercheur
 
 

Bénéfice   absolu

 
 
  • indice        pragmatique·
  • indice        caractéristique d'une situation (traitement, patient, durée)·
  • reflète        l'importance du bénéfice par rapport au risque de base·
  • intéresse        le médecin et le décideur de santé publique
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EFFICACITE DES THERAPEUTIQUES

 

Exercice N°1:Résultats d’un essai randomisé. Valeurs des risques, du risque relatif, du rapport des cotes et de la différence de risque

 

                               
 

Traitement

 
 

Décès

 
 

Survie

 
 

Total

 
 

Traitement   testé

 
 

125

 
 

1375

 
 

1500

 
 

Placebo

 
 

150

 
 

1350

 
 

1500

 
 

Total

 
 

275

 
 

2725

 
 

3000

 

 

 

 

 

 

 

Calculez et interprétez les indicateurs suivants et interprétez chaque résultat :

1/ Valeurs des risques chez les patients traités avec le nouveau traitement et ceux traités avec le traitement contrôle

2/Les valeurs du risque relatif

3/La valeur du rapport des cotes

4/La différence de risque ou bénéfice absolu

5/ Le nombre de personnes à traiter pour éviter un décès

 

 

Corrigé de l’exercice N°1 :Efficacité thérapeutique

Résultats

Rc = 150/1 500 =0,1 (10 %)

 

Rt = 125/1 500 = 0,0833 (8,3%)

 

1/ Risque relatif RR = Rt/Rc

RR =0,0833/0,1 = 0,833 (83,3%) :Réduction de la fréquence des décès provoquée par le traitement .Le nouveau traitement a entraîne une réduction relative de la fréquence de l'événement ou du risque (décès) de 83 %.

 

2/Bénéfice relatif BR= 1 - Rt /Rc

 

La réduction relative de risque (RRR)=Bénéfice relatif

(1 - RR =)*100%
BR = 1 - 0,833 = 0,167 (16,7 %)

 

 

Pour l'exemple, RRR = (1 - 0,833)*100% = 16,7%. Le nouveau traitement entraîne une réduction relative de la fréquence de l'événement (le risque) de 16,7 %%.
Le risque relatif (ou la réduction relative des risques) mesure le bénéfice relatif

RR<1 témoigne d'un effet bénéfique

 

 

 

3/ Rapport des cotes ou odds ratio

Rapport des cotes

RC =Rt /(1 - Rt) / Rc /(1 - Rc)

 

 

RC =(0,0833/0,9167)/(0,1/0,9) = 0,818 (81,8 %)

Le rapport des cotes est inférieur à 1 , le rapport des cotes n’est pas très éloigné de 1, par conséquent l'effet  du traitement  n’est pas très important

4/ Bénéfice absolu = BA = Rt Rc

 

BA = 0,1 -0,0833 =0,01667 (1,7%)

 

NST = 1/ 0,01667 = 60

 Un NNT de 60 signifie qu'il faut traiter en moyenne 60 patients pour éviter un événement( décès).

A :Avec traitement le nombre d'événements attendus chez 60 sujets est de 60*0,08= 4,1 patients , En moyenne, tous les NNT (60) patients traités, 4 événements attendus.

 

 

B :Sans traitement ce nombre est de 60*0,1=6,1  décès (évenements)attendus

NNT et différence de risque

Différence des risques et NNT véhiculent la même information et quantifient le nombre d'événements évités par nombres de patients traités. En effet, cette information peut être exprimée :
· soit en nombre d'évènements évités pour 100 (ou 1000) patients traités,
· soit en nombre de patients à traiter pour éviter 1 événement.

23 février 2010

EFFICACITE THERAPEUTIQUE

DONNEES ACTUELLES DE LA SCIENCE

 ESSAIS CLINIQUES

 

                             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EFFICACITE DES THERAPEUTIQUES

 

 

 

 

 

 

 
 

        

 

 

   
 

(a)/ (a+b)= 21 /250 =00,8   Risque d’échec groupe traité

 
 

 (c)/c+d)= 36/246= 0,15 Risque d’échec groupe   non traité

 

 

 

                                         
 

TRAITEMENT

 
 

Échecs

 
 

Succès

 
 

 Total

 
 

Groupe traité

 
 

21 (a)

 
 

229 (b)

 
 

250(a+b)

 
 

Groupe non traité

 
 

36 (c)

 
 

210(d)

 
 

246(c+d)

 
 

Total

 
 

57

 
 

439

 
 

496

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le risque relatif est le rapport du risque sous traitement divisé par le risque sans traitement.

Dans notre exemple, le risque relatif vaut RR = 0,08 / 0,15 = 0,53
La réduction relative de risque (RRR) est assez fréquemment utilisée à la place du risque relatif

La réduction relative de risque (RRR)=Bénéfice relatif

(1 - RR =)*100%

Pour l'exemple, RRR = (1 - 0,53)*100% = 47%. Le nouveau traitement entraîne une réduction relative de la fréquence de l'événement (le risque) de 47%.
Le risque relatif (ou la réduction relative des risques) mesure le bénéfice relatif

RR<1  témoigne d'un effet bénéfique

RR=1  marque un traitement sans efficacité.

 RR>1 signale un effet nocif

 

Rapport des cotes ou odds ratio

Le rapport des cotes peut être aussi exprimé en réduction relative des cotes (" relative change in odds ") obtenu par : . Ainsi avec l'exemple, RRC = (1-0,49)x100% = 51%.

Différence des risques

Définition et calcul

 

La différence des risques, appelée aussi différence absolue ou bénéfice absolu, est égale à la différence entre le risque sous traitement et le risque sans traitement

Le calcul de la différence des risques à partir des données de l'exemple donne :
DR = 0,08 - 0,15 = 0,07 soit -7%.
La différence des risques donne la taille de l'effet du traitement.

Interprétation

En l'absence d'effet du traitement, la différence est nulle.

Un effet bénéfique se traduit par une différence des risques négative . Plus la valeur absolue de la différence de risque est importante plus l'effet est grand.
Une différence des risques de -7% signifie que le traitement évite la survenue de l'événement chez 7% des patients.

NNT :Nombre de personnes à traiter pour éviter un évenement(echec,décès)
Le NNT est égal à NNT =

( 1-DR )=1/-0,07 = -14. Le signe moins témoigne d'un effet bénéfique et l'interprétation en fonction du signe est identique à celle de la différence des risques.


Un NNT de 14 signifie qu'il faut traiter en moyenne 14 patients pour éviter un événement.

A :Sans traitement le nombre d'événements attendus chez 14 sujets est de 14*0,15=2,1 

B :Avec traitement ce nombre est de 14*0,08=1,1, ce qui correspond bien à un patient de moins. En moyenne, tous les NNT (14) patients traités, un événement est évité.

 

NNT et différence de risque

Différence des risques et NNT véhiculent la même information et quantifient le nombre d'événements évités par nombres de patients traités. En effet, cette information peut être exprimée :
· soit en nombre d'évènements évités pour 100 (ou 1000) patients traités,
· soit en nombre de patients à traiter pour éviter 1 événement.
Par exemple, une différence des risques de 3/100 signifie que le traitement de

 100 sujets durant la période de suivi de l'essai a permis d'éviter la survenue de 3 événements. La même situation correspond à un NNT de 33 signifiant qu'il faut traiter 33 patients durant la période de suivi de l'essai pour éviter 1 événement.

 

 

 

 

 

 

Indices d’efficacité calculables à partir des 4 nombres

 

 

Eléments du calcul des indices d’efficacité

 

                               
 

Traitement

 
 

Echec

 
 

Succès

 

 

 
 

 

 

Total

 

 

 
 

Traitement   étudié

 

 

 
 

A

 
 

B

 
 

a+b

 
 

Traitement   contrôle

 

 

 
 

C

 
 

d

 
 

c +d

 
 

Total

 

 

 
 

a +c

 
 

b +d

 
 

N

 

 

 

Risque échec dans le groupe ayant reçu le traitement à tester :

 Rt = a/(a +b)

 Risque d’échec dans le groupe contrôle

Rc = c/(c +d).

 

Risque dans le groupe contrôle

ou risque de base Rc

 

Risque dans le groupe ayant reçu

le traitement à tester Rt

 

Risque relatif RR = Rt/Rc

Bénéfice relatif BR= 1 - Rt /Rc

 

Rapport des cotes RC =Rt /(1 - Rt) / Rc /(1 - Rc)

 

Bénéfice absolu  = BA = Rt Rc

 

Nombre de sujets(ou de patients, NPT) à traiter = NST=  1/BA

Bénéfice absolu - bénéfice relatif

 

(Rapport des cotes, risque relatif) sont des mesures relatives et estiment un bénéfice relatif. (Différence des risques et NNT) mesurent un bénéfice absolu.

       
 

Bénéfice   relatif

 
 
  • indice        explicatif·
  • indice        caractéristique du traitement·
  • intéresse        le chercheur
 
 

Bénéfice   absolu

 
 
  • indice        pragmatique·
  • indice        caractéristique d'une situation (traitement, patient, durée)·
  • reflète        l'importance du bénéfice par rapport au risque de base·
  • intéresse        le médecin et le décideur de santé publique
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EFFICACITE DES THERAPEUTIQUES

 

Exercice N°1:Résultats d’un essai randomisé. Valeurs des risques, du risque relatif, du rapport des cotes et de la différence de risque

 

                               
 

Traitement

 
 

Décès

 
 

Survie

 
 

Total

 
 

Traitement   testé

 
 

125

 
 

1375

 
 

1500

 
 

Placebo

 
 

150

 
 

1350

 
 

1500

 
 

Total

 
 

275

 
 

2725

 
 

3000

 

 

 

 

 

 

 

Calculez et interprétez les indicateurs suivants et interprétez chaque résultat :

1/ Valeurs des risques chez les patients traités avec le nouveau traitement et ceux traités avec le traitement contrôle

2/Les valeurs du risque relatif

3/La valeur du rapport des cotes

4/La différence de risque ou bénéfice absolu

5/ Le nombre de personnes à traiter pour éviter un décès

 

 

Corrigé de l’exercice N°1 :Efficacité thérapeutique

Résultats

Rc = 150/1 500 =0,1 (10 %)

 

Rt = 125/1 500 = 0,0833 (8,3%)

 

1/ Risque relatif RR = Rt/Rc

RR =0,0833/0,1 = 0,833 (83,3%) :Réduction de la fréquence des décès provoquée par le traitement .Le nouveau traitement a entraîne une réduction relative de la fréquence de l'événement ou du risque (décès) de 83 %.

 

2/Bénéfice relatif BR= 1 - Rt /Rc

 

La réduction relative de risque (RRR)=Bénéfice relatif

(1 - RR =)*100%
BR = 1 - 0,833 = 0,167 (16,7 %)

 

 

Pour l'exemple, RRR = (1 - 0,833)*100% = 16,7%. Le nouveau traitement entraîne une réduction relative de la fréquence de l'événement (le risque) de 16,7 %%.
Le risque relatif (ou la réduction relative des risques) mesure le bénéfice relatif

RR<1 témoigne d'un effet bénéfique

 

 

 

3/ Rapport des cotes ou odds ratio

Rapport des cotes

RC =Rt /(1 - Rt) / Rc /(1 - Rc)

 

 

RC =(0,0833/0,9167)/(0,1/0,9) = 0,818 (81,8 %)

Le rapport des cotes est inférieur à 1 , le rapport des cotes n’est pas très éloigné de 1, par conséquent l'effet  du traitement  n’est pas très important

4/ Bénéfice absolu = BA = Rt Rc

 

BA = 0,1 -0,0833 =0,01667 (1,7%)

 

NST = 1/ 0,01667 = 60

 Un NNT de 60 signifie qu'il faut traiter en moyenne 60 patients pour éviter un événement( décès).

A :Avec traitement le nombre d'événements attendus chez 60 sujets est de 60*0,08= 4,1 patients , En moyenne, tous les NNT (60) patients traités, 4 événements attendus.

 

 

B :Sans traitement ce nombre est de 60*0,1=6,1  décès (évenements)attendus

NNT et différence de risque

Différence des risques et NNT véhiculent la même information et quantifient le nombre d'événements évités par nombres de patients traités. En effet, cette information peut être exprimée :
· soit en nombre d'évènements évités pour 100 (ou 1000) patients traités,
· soit en nombre de patients à traiter pour éviter 1 événement.

23 février 2010

COURS ETAPES DE REALISATION D'UNE ENQUETE

Cours :Dr Khaiti

 

 

 

ETAPES DE REALISATION D’UNE ENQUÊTE EPIDEMIOLOGIQUE

 

 

 

 

 

- PHASE PRELIMINAIRE

 

 

- PHASE DE PLANIFICATION

 

 

- PHASE DE REALISATION

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Phase préliminaire

 

1- Evaluation de l’utilité de l’enquête

 

Quoi enquêter et pourquoi réalise-t-on cette enquête ?

 

- La ou les questions doivent être explicitement formulées au départ

 

- S’enquérir des suites qui pourront être accordées aux résultats et aux conclusions de l’enquête

 

- De manière générale les enquêtes servent à :

 

· Mesurer la fréquence des maladies

· Identifier les facteurs de risque des maladies

· Evaluer l’efficacité de traitement ou d’interventions préventives

 

2- Bibliographie ou recherche documentaire :

 

- Doit être une priorité

 

- C’est une opération permanente

 

- Permet de démêler et d’affiner les questions

 

- Apporte des informations utiles pour définir les objectifs et préparer les modalités de l’enquête

 

 

 

 

 

 

PHASE DE PLANIFICATION

 

1- Importance :

- conditionne la réussite de l’étude

- il faut accorder une grande attention à tous les détails

 

 

2- Formulation des objectifs de l’enquête

- doivent être formulés clairement de façon très précise et en nombre limité

 

 Objectif général :

Exemple : déterminer la prévalence des infections nosocomiales chez tous les patients hospitalisés au centre hospitalier depuis au moins 48 heures

 

Objectifs spécifiques :

- Mesurer la prévalence selon l’âge et le sexe

- Mesurer la prévalence selon les services d’hospitalisation

- Mesurer la prévalence selon la durée d’hospitalisation

 

3- Choix de la structure de l’étude

 La structure doit être compatible avec les objectifs assignés à l’étude

Etude descriptive ?

Groupe de référence ?

 

4- Choix de la population

- La population cible est la collectivité où est réalisée l’enquête (population générale, échantillon)

 

- Son choix est fonction des objectifs de l’enquête

 

- Si un échantillon est choisi, il doit être représentatif de cette population pour permettre la généralisation des résultats

 

 

5-Choix des variables

- Doit être conforme aux objectifs de l’étude

- Il faut choisir et sélectionner les indicateurs qui mesurent l’évènement étudié

 

6-Préparation d’un plan d’analyse

- cette préparation est à planifier avant l’élaboration du questionnaire

- consiste à préparer les tableaux qui vont permettre d’atteindre les objectifs

 

 

Il faut :

· préparer les tableaux

· Définir les classes

· Déterminer les techniques statistiques et épidémiologiques à utiliser

 

7-Elaboration du questionnaire

 

- le questionnaire est le support de l’information

 

- la qualité des données recueillies et la fiabilité des résultats obtenus dépendent de la qualité du questionnaire

 

- La conception du questionnaire est une étape essentielle de l’enquête

 

- Un questionnaire est composé essentiellement de deux parties :

· identification

· corps : est constitué par l’ensemble des questions relatives aux variables dont on souhaite recueillir.

- Les questions peuvent être :

· fermées : exemple : présence d’une infection (1) oui, (2) non

· ouvertes : exemple : profession :……………………………...

· semi-ouvertes : exemple : présence d’une pathologie favorisante (1) diabète (2) cancer (3) autres ?

Préciser ………………………… 

 

- les questions doivent être compréhensibles, claires, simples et en accord avec les objectifs

 

8-Pré enquête

-Une pré-enquête peut se résumer à une simple consultation de dossiers médicaux pour vérifier par exemple si le diagnostic de sortie est mentionné

 

- Une pré-enquête peut prendre les dimensions d’une enquête « pilote », véritable répétition générale de l’étude.

- Des corrections appropriées peuvent être apportées avant la phase de réalisation

 

9-Logistique (préparation pratique)

- reproduction du questionnaire

 

- formation des enquêteurs

 

- Organisation du travail, de la récupération des questionnaires

 

- Obtention des autorisations préalables

 

- Planification dans le temps

 

- Budget

 

 

 

 

 

 

 

Phase de réalisation

 

1- Collecte et contrôle des données

- Les informations sont collectées selon le plan établi à la phase de planification

 

- Le questionnaire peut être administré directement ou indirectement par un enquêteur

 

- La qualité des fiches d’enquête est vérifiée, les données recueillies sont contrôlées

 

- Les corrections appropriées sont effectuées

 

- Il faut veiller à un strict respect du protocole

 

2- Exploitation des données

- Les opérations de codages et de saisie constituent les premières étapes de l’exploitation des données

 

- Le codage consiste à transformer les réponses en données numériques, une fois codée la fiche est saisie

 

- La qualité du codage et la saisie doivent être contrôlés

 

- L’analyse des données intervient après la saisie, elle consiste à établir les tableaux, calculer les paramètres prévus lors de la phase de planification

 

 

3- Rédaction d’un rapport

C’est l’étape ultime des données, le rapport doit être diffusé.

Un rapport comprend :

Un titre et un résumé : une introduction, un chapitre matériel

Et méthodes, un chapitre résultats, une discussion et des références

 

- Le titre et le résumé : fournissent une image miniature de l’enquête

 

- Le résumé doit être concis, informatif il expose l’objectif principal, éléments méthodologiques, les résultats essentiels

 

- Il doit être compréhensible

 

- L’introduction expose l’hypothèse centrale ou l’objet de l’étude, elle justifie le travail et expose les objectifs généraux

 

- La partie matériel et méthodes est la partie la plus importante

 

- Le matériel est clairement désigné : population cible, structure des groupes, méthode de sélection, tirage au sort

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