PREVALENCE DE LA CARIE DENTAIRE EN MILIEU SCOLAIRE
Introduction
La carie dentaire est considérée comme le 4ème fléau
mondial derrière les cancers, les maladies cardiovasculaires et le SIDA, par
l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.)
C’est
l'une des infections les plus répandues chez l'être humain; elle est vraiment
omniprésente.
C'est une
lésion de l'émail et de la dentine en conséquence de la formation
d’acides qui proviennent de la fermentation d’hydrates de carbone par des
bactéries dans la bouche.
Cette affection est
identifiée par l’OMS comme l’un des plus importants problèmes de santé.
La mortalité en
conséquence de caries est pratiquement inexistante mais, par contre, les caries
dentaires sont une cause importante de morbidité. Près de 98% de la population
est affectée de caries dentaires avant l’âge de 18 ans.
Selon le rapport de santé bucco dentaire dans le monde
établi par l’OMS en 2003, l’indice caod chez les enfants de 12ans est de 2.4,
ce qui a poussé cette organisation à établir un certains nombre d’objectifs à
atteindre en l’an 2010 et qui sont entre autre :
· Avoir 90% des enfants
indemnes de carie à 5-6 ans. L’atteinte de cet objectif peut être fondamentale
dans la réalisation des autres objectifs de l’OMS que sont :
· CAOD = 1 au
maximum pour les enfants de 12 ans.
· Pas de dents
manquantes dues aux caries à 18 ans.
· Pas plus de 5 %
d’édentés entre 35 et 44 ans (dus à la carie)
· Pas plus de 5 %
d’édentés entre 65 et 74 ans (dus à la carie)
En France, selon une
enquête réalisée en 2005 sur un échantillon de 1000 enfants de 12 ans, 43,6 %
souffraient de carie et chez les enfants de 5 à 6 ans 9% ont au moins deux
dents cariées non soignées, l’indice cao mixte est de 1,7.
Au Québec, selon une étude réalisée entre 1998 et 1999
sur la santé bucco dentaire des élèves québécois de 5 à 6 ans, dès leur entrée
en maternelle, 42% des élèves ont des caries sur la dentition primaire, un
indice cao moyen de 3.9 dont 65% est obturé.
Enfin, au Burkina Faso, selon une thèse réalisée en
Avril 2007, à l’âge de 6 ans 38% des enfants avaient des caries avec une
prévalence plus importante en milieu urbain.
Dans la plupart des pays industrialisés, ces vingt dernières années se
sont traduites par une réduction importante de la prévalence de la carie
dentaire alors que dans les pays en développement, non seulement il n’y a pas
eu de réduction mais on observe même une recrudescence du processus carieux. Le
déclin de la carie dans les pays industrialisés est essentiellement attribué à
des programmes de prévention et d’éducation pour la santé bucco-dentaire.
Le suivi de l'état de
santé bucco dentaire au moment de l'enfance et de l'adolescence est un facteur
essentiel pour prévenir les complications à l'âge adulte. Le seul brossage des
dents par l'enfant n'est pas suffisant. L'acquisition des connaissances en
matière d'hygiène bucco dentaire est indispensable d’où l’intérêt d’une
éducation sanitaire qui sera scindé en deux phases : une phase théorique
qui est basée essentiellement sur l’information, la motivation et la
sensibilisation et une phase pratique qui doit comporter des séances de
brossage en classe.
Dans notre pays, de 1994 à 2000 les bilans effectués à
partir du support du programme de santé scolaire font ressortir que la carie
dentaire est la pathologie la plus fréquente en milieu scolaire, la prévalence
est de 37 à 40 %, devant une telle situation, il y a eu obligation d’une réorientation de la politique de santé bucco
dentaire qui est basée sur l’odontologie préventive. Cet état de fait
n’est pas propre à l’Algérie puisque, partout dans le monde, l’expérience a
prouvé que quelque soit le système de santé d’un pays quelque soit le niveau
socioéconomique de la société, un programme de soins non accompagné d’un
programme de prévention n’a jamais permis de résoudre le problème de santé
bucco-dentaire.
Dans ce contexte,
nous devons dire que la priorité devrait être donnée à des approches
préventives et promotionnelles plutôt qu’à des stratégies curatives, couteuses
et peu efficaces.
Objectifs
Objectif général :
Déterminer la prévalence de la carie
et son niveau de traitement chez les enfants de 6 ans ainsi que les facteurs
favorisants l’apparition de ces caries.
Objectifs spécifiques :
1- Evaluation
du niveau socio-économique et socioculturel de l’enfant et de son entourage
familial et son impact sur la santé bucco dentaire.
2- Estimer la prévalence
de certains facteurs de risque : habitudes de brossage, consommation de
sucreries...
3- Estimer l’hygiène
bucco-dentaire de l’enfant.
4- Initier aux techniques correctes de brossage avec une
approche et une périodicité variable.
5- Sensibiliser les enfants sur l’importance des soins
dentaires et l’hygiène buccale.
6- Estimer la
prévalence de la carie et son niveau de traitement par la mesure de l’indice
CAO.
7- Estimer
la fréquence et les causes de visites de l’enfant et de son entourage familial
chez le dentiste.
8- Estimer
les connaissances de l’enfant vis-à-vis de sa santé bucco-dentaire.
Méthodologie
1-Population et lieu de l’étude :
Notre étude a intéressé 42 enfants,
âgés de 6 ans scolarisés en première année primaire au niveau de l’école TAJER
MOHAMED, commune d’EL MOHAMMADIA, WILAYA d’ALGER.
2-Période d’étude :
Notre étude s’est déroule le Lundi
10 Mars 2008.
3-Type d’étude :
C’est une étude descriptive.
4-Sources d’informations :
Pour le recueil des informations,
nous avons élaboré un questionnaire de scinder en 8 chapitres :
· Identification de l’enfant.
· Situation socio-économique de l’enfant.
· Les habitudes alimentaires.
· Les habitudes hygiéniques.
· Visite chez le dentiste de l’enfant et de son entourage
familiale.
· L’examen bucco-dentaire du malade.
· Les connaissances de l’enfant vis-à-vis de la santé
bucco-dentaire.
· La santé de la mère pendant la période de grossesse et l’allaitement
de l’enfant.
5-Modalités de recueil des données :
Les données ont été recueillit par
interview.
6-Traitement des données :
Le traitement des données a été
effectué manuellement par les étudiants du groupe B6 d’OPS sous forme de
tableaux de dépouillement.
7-Type de variables :
· Variables
quantitatives continues : durée de brossage, nombre de dents sur
l’arcade, indice cao…
· Variables
quantitatives discontinues : nombre d’enfants dans la famille,
fréquence de brossage...
· Variables
qualitatives : sexe, travail des parents, grignotage entre les repas,
adjonction du fluor….
8-Analyse statistique :
· Variables quantitatives continues : fréquence relative, fréquence relative cumulée, la
médiane, la moyenne, la variance et l’écart-type.
· Variables quantitatives discontinues et
qualitatives: fréquences
relatives.
9-Représentation
des résultats :
Sous forme de tableaux de
fréquences.
Sous forme de
représentations graphiques :
· Variables quantitatives continues : histogramme.
· Variables quantitatives discontinues : tuyaux d’orgue.
· Variables qualitatives : secteurs.
10-Présentation
des résultats.
Etude des
variables
1- Sexe :
Répartition selon le sexe des enfants âgés de 6 ans
interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed, commune d’El
Mohammadia.
Tableau
des fréquences selon le sexe des enfants interrogés :
Sexe |
Effectifs ni |
Fréquences relatives |
Féminin |
18 |
42.85 % |
Masculin |
24 |
57.15% |
Total |
42 |
100% |
Représentation
graphique en secteurs des fréquences relatives selon le sexe des enfants
interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune d’El Mohammadia
Commentaire :
57.15% des enfants âgés de
6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed, commune
d’El Mohammadia, sont des garçons.
2-Nombre
d’enfants dans la famille :
Répartition selon le nombre
de fratrie des enfants âgés de 6ans, interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de
l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia.
Tableau
des fréquences relatives selon le nombre de fratrie des enfants interrogés
Nombre de fratrie |
ni |
Fr |
1 |
2 |
4.76% |
2 |
7 |
16.67% |
3 |
17 |
40.47% |
4 |
6 |
14.28% |
5 |
7 |
16.66% |
6 |
2 |
4.76% |
7 |
1 |
2.39% |
Total |
42 |
100% |
Représentation
graphique en diagramme en bâton des fréquences relatives selon le nombre de
fratrie des enfants âgés interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer
Mohammed commune El Mohammadia
Commentaire :
La majorité (40.47%) des
enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer
Mohammed commune El Mohammadia, ont 3 enfants dans leur famille.
3- Rangée
dans la famille :
Répartition selon la rangée
dans la famille des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau
de l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia.
Tableau
des fréquences relatives selon la rangée dans la famille des enfants interrogés
Rangée dans la
famille |
ni |
Fr |
Ainé |
10 |
23.81% |
Cadet |
13 |
30.95% |
Moyen |
19 |
45.23% |
Total |
42 |
100% |
Représentation
graphique en secteurs des fréquences relatives selon la rangée dans la famille
des enfants âgés de 6 ans interrogés le
10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune d’El Mohammadia
Commentaire :
45% des enfants âgés de 6
ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El
Mohammadia occupent la rangée moyenne dans leur famille.
4- Travail
des parents :
A)- Répartition selon le type de travail du père des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed
commune El Mohammadia.
Tableau
des fréquences relatives selon le type
de travail du père des enfants interrogés
Poste occupé du
père |
ni |
Fr |
Bon poste |
18 |
42.85% |
Poste moyen |
12 |
28.57% |
Ne sais pas |
12 |
28.57% |
Total |
42 |
100% |
Représentation
graphique en secteurs des fréquences relatives selon le type de travail du père
des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école
Tadjer Mohammed commune El Mohammadia
Commentaire :
42.85% des enfants âgés de
6 ans interrogés le 10 mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El
Mohammadia, ont un père qui occupe un bon poste.
B)-Répartition selon le
travail de la mère des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au
niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia.
Tableaux
des fréquences relatives selon le travail de la mère des enfants interrogés
Travail de la
mère |
ni |
Fr |
Oui |
11 |
26.20% |
Non |
31 |
73.80% |
Total |
42 |
100% |
Représentation
graphique en secteurs des fréquences relatives des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de
l’école Tadjer Mohammed, commune El Mohammadia
Commentaire :
73.80% des enfants âgés de
6 ans interrogés le 10 Mars au niveau de l’école Tadjer Mohammed commune d’El
Mohammadia, leur mère ne travaille pas.
5-Argent
de poche :
A)- Répartition selon la possession de
l’argent de poche des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au
niveau de l’école Tadjer Mohammed commune El Mohammadia.
Tableau
des fréquences relatives selon la possession de l’argent de poche des enfants
interrogés
Possession de
l’argent de poche |
ni |
Fr |
Oui |
37 |
88.10% |
Non |
5 |
11.90% |
Total |
42 |
100% |
Représentation
graphique en secteurs des fréquences relatives selon la possession de l’argent
de poche des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de
l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia
Commentaire :
88.10% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars
2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia,
possèdent de l’argent de poche.
B)-Répartition selon la somme de l’argent de poche des
enfants âgés de 6 ans interrogés le 10
Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.
Tableau
des fréquences relatives selon la somme d’argent de poche des enfants
interrogés
Somme de l’argent
de poche |
ni |
Fr |
5 DA |
4 |
10.82% |
10 DA |
22 |
59.45% |
Plus |
11 |
29.73% |
Total |
37 |
100% |
Représentation
graphique en secteurs selon la somme de l’argent de poche des enfants âgés de 6
ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la
commune d’El Mohammadia
Commentaire :
59.45% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 mars
2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia,
possède une somme d’argent de poche de 10 DA.
C)- Répartition selon le sort de l’argent de poche des
enfants, âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer
Mohammed de la commune d’El Mohammadia.
Tableau
des fréquences selon le sort de l’argent de poche des enfants interrogés
Sort de l’argent
de poche |
ni |
Fr |
Economiser |
10 |
22.22% |
Acheter des
sucreries |
28 |
62.22% |
Autres |
7 |
15.55% |
Total |
45 |
100% |
Représentation
graphique en secteurs selon le sort de l’argent de poche des enfants âgés de 6
ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la
commune d’El Mohammadia
Commentaire :
62.23% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars
2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia,
achètent des sucreries avec leur argent de poche.
6-Grignotage entre les repas :
A)-Répartition selon l’habitude de grignotage entre
les repas, des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de
l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.
Tableau de
fréquence selon l’habitude de grignotage entre les repas des enfants interrogés
Grignotage entre
les repas |
ni |
Fr |
Oui |
34 |
80.95% |
Non |
8 |
19.05% |
Total |
42 |
100% |
Représentation
graphique en secteurs selon l’habitude de grignotage entre les repas des
enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer
Mohammad de la commune d’El Mohammadia
Commentaire :
80.95% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars
2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia, ont
l’habitude de grignoter entre les repas.
B)-Répartition selon le type d’aliments grignoté des
enfants âgés de 6 ans interrogés le 10
Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.
Tableau de
fréquence selon le type d’aliments grignotés par les enfants interrogés
Type d’aliments |
ni |
Fr |
Pain |
8 |
19.52% |
Sucreries |
5 |
12.20% |
Produits laitiers |
14 |
34.14% |
Autres |
14 |
34.14% |
Total |
41 |
100% |
Représentation
graphique en secteurs selon le type d’aliments grignotés par les enfants âgés
de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la
commune d’El Mohammadia
Commentaire :
La majorité des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10
Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia
consomme soit des produits laitiers (34.14%) ou bien autre type d’aliments
(34.14%).
7-La consommation de sucreries :
A)-Répartition selon la consommation de sucreries, des
enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer
Mohammed de la commune d’El Mohammadia.
Tableau de
fréquence selon la consommation de sucreries des enfants interrogés
Consommation de
sucreries |
ni |
Fr |
Oui |
40 |
95.23% |
Non |
2 |
4.76% |
Total |
42 |
100% |
Représentation
graphique en secteurs selon la consommation de sucreries des enfants âgés de 6
ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la
commune d’El Mohammadia
Commentaire :
95.24% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars
2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia
consomment des sucreries.
B)-Répartition selon le type de sucreries consommé,
des les enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer
Mohammed de la commune d’El Mohammadia.
Tableau de
fréquence selon le type de sucreries consommé par les enfants interrogés
Type de sucreries
consommé |
ni |
Fr |
Chocolat |
21 |
31.81% |
Chewing-gum |
10 |
15.15% |
Bonbons |
35 |
53.03% |
Total |
66 |
100% |
Représentation
graphique selon le type se sucreries consommé par les enfants âgés de 6 ans
interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune
d’El Mohammadia
Commentaire :
53.04% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars
2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia
consomment des sucreries sous forme de bonbons.
8-Fréquence de consommation de sucreries :
Répartition selon la fréquence de consommation de
sucreries par jour des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au
niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.
Tableau de
fréquence selon la fréquence de consommation de sucreries des enfants
interrogés
Fréquence de
consommation de sucreries par jour |
ni |
Fr |
Une fois par jour |
13 |
32.5% |
Deux fois par
jour |
15 |
37.5% |
Plus |
12 |
30% |
Total |
40 |
100% |
Représentation
graphique en diagramme en bâton selon la fréquence de consommation de sucreries
par jour des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de
l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia
Commentaire :
37.50% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars
2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia
consomment des sucreries deux fois par jour.
9-Possession d’une brosse à dent :
Répartition selon la possession d’une brosse à dent
des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école
Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia.
Tableau de
fréquence selon la possession d’une brosse à dent des enfants interrogés
Possession d’une
brosse à dent |
ni |
Fr |
Oui |
41 |
97.61% |
Non |
1 |
2.38% |
Total |
42 |
100% |
Représentation
graphique en secteurs selon la possession d’une brosse à dent des enfants âgés
de 6 ans interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la
commune d’El Mohammadia
Commentaire :
97.62% des enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars
2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia
possèdent une brosse à dent.
10-Brossage des dents :
Répartition selon le brossage des dents des enfants
âgés de 6 ans interrogés le 10 mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed
de la commune d’El Mohammadia.
Tableau de
fréquence selon le brossage des dents des enfants interrogés
Brossage des
dents |
ni |
Fr |
Oui |
41 |
100% |
Non |
0 |
0 |
Total |
41 |
100% |
Représentation
graphique en secteurs selon le brossage des dents des enfants âgés de 6 ans
interrogés le 10 Mars 2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune
d’el Mohammadia
Commentaire :
Tous les enfants âgés de 6 ans interrogés le 10 Mars
2008 au niveau de l’école Tadjer Mohammed de la commune d’El Mohammadia, qui
possèdent une brosse à dents, se brossent les dents.
EFFETS DE LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE SUR BLA SANTE
Les
effets de la pollution atmosphérique
sur la
santé
Inspiration d’air :
de 15 000 à 20
000 litres
1. Qu’est-ce que la pollution atmosphérique?
Composition de l’air intérieur et extérieur
produits
chimiques
des gaz
gouttelettes
particules
biologiques
particules
en suspension
ä
nocifs pour la santé
l’ozone des basses couches
de l’atmosphère (O3)
les matières particulaires
(MP)
l’anhydride sulfureux(SO2)
le monoxyde de carbone (CO)
les oxydes d’azote (NOx)
les composés organiques
volatils (COV)
l’hydrogène sulfuré (H2S)
les sulfates et les
nitrates.
Les
autres polluants atmosphériques
les métaux toxiques (plomb,
mercure,manganèse, arsenic et nickel)
le benzène, le formaldéhyde
les biphényles polycholorés
(BPC)
les dioxines
rejets naturels des incendies de forêt
la poussière du sol
la poussière des volcans
chassée par le vent
l’activité humaine
ä
å La pollution atmosphérique
ä
zones
rurales et urbaines.
les principales sources de pollution atmosphérique
ä
les centrales électriques
les industries
les émissions
des véhicules.
autres
sources de pollution de l’atmosphère
la
demande croissante
ä
d’électricité
l’utilisation des automobiles
ä
å des combustibles fossiles
(essence, mazout, gaz naturel et charbon).
å Le chauffage au bois,
å les pesticides
å les produits d’entretien
ménager toxiques
Les gaz à
effet de serre (GES)
naturels
:
la vapeur d’eau
l’ozone (O3)
le gaz
carbonique (CO2)
le méthane (CH4)
l’oxyde nitreux
(N2O).
Sans eux, la vie n’aurait pas été possible
Les concentrations élevées de GES
ä
å de la
température moyenne
ä
å au « réchauffement planétaire ».
en
milieu urbain
Le smog :
ä
mélange d’oxydes d’azote (NOx)
de composés organiques volatils (COV)
ä
présence
de la lumière du soleil
ä
å l’ozone de la basse
atmosphère.
ådes gaz à effet de serre liés à l’activité humaine
ä
å de l’ozone de la basse atmosphère
95 % des Nox d’origine humaine
ä
de l’essence
du charbon
du gaz ou du mazout utilisés dans les véhicules automobiles
les maisons
les industries
les centrales électriques.
Les COV
ä
la combustion d’essence
de l’évaporation de combustibles liquides et de solvants.
ä
lien
intrinsèque
entre la pollution
atmosphérique et le changement climatique.
Les polluants du smog et les GES
ä
tuyaux d’échappement
les mêmes cheminées
d’usine.
2. Quels sont les
effets de la pollution atmosphérique sur la santé?
ä
Ø irritation des yeux, du nez et de la gorge;
Ø respiration sifflante
Ø toux et difficulté à respirer;
Ø aggravation de problèmes pulmonaires et cardiaques existants;
Ø risque accru de crise cardiaque;
Ø décès prématuré, surtout chez les personnes sensibles.
Les réactions individuelles à la pollution atmosphérique
ä
de pendent de plusieurs facteurs comme :
• le niveau, le type et la combinaison des polluants dans l’air;
• le degré d’exposition de la personne (p. ex., le lieu, les
sources de pollution locales, la durée d’exposition)
• la quantité de polluants présents;
• l’âge, le poids
•le niveau d’activité
•l’état de santé de la personne.
Les symptômes d’exposition après un épisode de pollution
Persistance
quelques jours
apparition plusieurs jours plus tard.
pas de
niveau de pollution atmosphérique sans aucun danger
de
faibles niveaux de pollution atmosphérique
ä
nocifs à
la santé
des groupes vulnérables
les personnes âgées
les enfants
les personnes ayant des ayant des
troubles cardiorespiratoires.
la pollution atmosphérique
causée par la combustion fossile.
ä
8 % des décès dans les villes canadiennes( la Revue
3. Qui est affecté par la pollution
atmosphérique?
la santé de toute la population – urbaine et rurale – en toute
saison.
Accumulation de
l’incidence à long terme
Ø les enfants
Ø personnes ayant des troubles cardiaques
Ø personnes ayant de l’asthme de l’emphysème des bronchites
chroniques ou des allergies.
Ø Même les personnes en bonne santé (difficulté à respirer les jours
où l’air est très pollué.)
Selon les estimations de Santé Canada
chaque année plusieurs
milliers de décés prématurés en raison de la
pollution atmosphérique.
Ontario Medical Association
chaque année des dizaines de milliers d’Ontariens
se rendent à l’urgence ou sont hospitalisés en raison d’une
exposition au smog.
Les enfants
Les enfants (15 ans et moins) inspirent plus d’air par
kilogramme de poids que les adultes, et donc
proportionnellement plus de polluants. Les enfants respirent
aussi plus rapidement que les adultes et ont tendance à respirer
par la bouche. Ce genre de respiration contourne les filtres
naturels du nez et permet à l’air pollué d’entrer directement
dans les poumons en grande quantité.
En outre, les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets
néfastes de la pollution atmosphérique parce que :
• leurs poumons ne sont pas entièrement développés, et les
nouveaux tissus qui se développent durant l’enfance sont plus
sensibles aux irritants de toute sorte, y compris aux polluants
atmosphériques;
• ils ont tendance à faire des activités de plein air, ce qui
accroît
leur exposition aux polluants;
• les endroits où jouent de nombreux enfants (dans les parcs
urbains et les cours d’écoles à proximité des zones où la
circulation est dense) et la distance du sol à laquelle ils
respirent les rend plus vulnérables à l’inhalation de polluants.
Les enfants asthmatiques
Selon les résultats de l’Enquête longitudinale nationale sur les
enfants et les jeunes (1988-1999), 15,2 % des enfants
canadiens de 4 à 11 ans sont diagnostiqués comme étant
asthmatiques. Les études montrent que la pollution
atmosphérique aggrave les symptômes de l’asthme, notamment
la toux, la respiration sifflante, la lourdeur dans la poitrine et
l’essoufflement. À ce qu’on sache, il n’y a pas de niveau de
pollution atmosphérique sans aucun danger.
Les aînés
La plupart des aînés mènent une vie saine et productive, mais
avec l’âge, on peut souffrir de certains troubles qui ont des
effets indésirables sur la santé et le bien-être.
• L’inhalation de polluants peut aggraver l’état des aînés qui ont
des troubles cardiaques ou respiratoires chroniques ou
d’autres maladies pulmonaires et circulatoires.
, , • En
particulier, des
antécédents de crise cardiaque, d’asthme,
d’emphysème ou de bronchite chronique peuvent accroître la
sensibilité aux effets indésirables de la pollution
atmosphérique sur la santé.
• Les aînés qui ont une mauvaise santé dans l’ensemble sont
aussi plus vulnérables aux effets des polluants.
• La réduction naturelle de la fonction ventilatoire des poumons
avec l’âge peut être accélérée par les effets destructeurs de
la pollution atmosphérique.
Les personnes ayant des maladies pulmonaires et cardiaques
Un diagnostic précoce, une exposition réduite à la pollution
atmosphérique et un traitement approprié, si nécessaire,
assurent d’habitude une qualité de vie normale ou pratiquement
normale.
3. Quels conseils puis-je
donner à mes patients?
ã la
pollution
ã
• Prise
des décisions éclairées
ä
consultation des médias des
bulletins des ministères de la
Santé
la météo
ä
la
qualité de l’air extérieur
ä les activités fatigantes à l’extérieur les jours où la pollution
est élevée.
ä
d’éviter les zones où la
circulation est dense.
Améliorer la qualité de l’air intérieur des locaux.
äde fumée de tabac
ä des émanations chimiques de produits d’entretien
ä de moisissures causées par une humidité élevée
informer sur les niveaux de pollution atmosphérique sont souvent
élevés les jours d’été chauds et humides.
L’humidité combinée à la
chaleur peut être dangereuse et même causer de la déshydratation.
Conseillez à vos patients de boire beaucoup d’eau ces journées-là.
• Dites-leur
de surveiller
leur santé. Si leurs symptômes
respiratoires ou leurs états chroniques s’aggravent en raison
de la pollution atmosphérique, vos patients doivent éviter de se
fatiguer,
réduire leur exposition aux polluants et consulter leur prestateur
de soins de santé.
Les parents devraient songer à :
• Réduire les activités fatigantes à l’extérieur pour leurs
enfants
les jours où la pollution est élevée, en tenant compte également
de la qualité de l’air intérieur des locaux.
Les aînés ayant des troubles médicaux chroniques devraient :
• Éviter les activités fatigantes lorsque les indices de qualité
de
l’air sont mauvais et s’organiser pour que quelqu’un d’autre
fasse leurs courses les jours où la pollution est élevée.
Les soignants doivent savoir que :
• Certains aînés dont la mobilité est limitée ou qui ont d’autres
problèmes ne peuvent pas toujours se protéger, ni suivre les
consignes de protection de la santé comme il le faudrait.
5. Quelles sont les ressources que je peux
offrir à mes patients?
L’Association canadienne de santé publique (ACSP) offre des
ressources documentaires à votre intention
ä
aider vos patients à réduire leur exposition à la pollution
atmosphérique, à protéger leur santé et à prendre des mesures pour améliorer la
qualité de l’air.
Il existe trois brochures
et une affiche en français
et en anglais. Les brochures s’adressent à trois publics :
la population adulte dans son ensemble
les parents d’enfants
asthmatiques et les aînés.
Pour en savoir davantage sur ces ressources ou pour commander la
série, veuillez vous adresser
à :
L’Association canadienne de santé publique
1565, avenue Carling, pièce 400
Ottawa (Ontario) K1Z 8R1
Tél. : (613) 725-3769 Téléc. : (613) 725-9826
www.cpha.ca/airpur
TEST D' HYPOTHESE X2
FACULTE DEMEDECINE D’ALGER
DEPARTEMENT DE CHIRURGIE DENTAIRE
MODULE D’ODONTOLOGIE PREVENTIVE PREVENTIVE ET SOCIALE
CHU MUSTAPHA
AVRIL 2008
TEST DE KHI 2
Enseignante : Dr : KHAITI
Réalisé par : BELDJILALI Lynda A4
Pour
comparer entre deux variables
qualitatives nous devons utiliser le test d’hypothèse
Il faut
d’abord établir un plan de démarche :
formulation de l’hypothèse
choix du test statistique
choix du seuil de
signification
conditions d’application du
test
exécution du test
décision au seuil choisi et
sens de la liaison
1. formulation de l’hypothèse :
Deux
variables : atteinte da la maladie et vaccination
Hypothèse : Est-ce qu’il y a une
relation entre la vaccination et l’atteinte de la maladie
H0 hypothèse nulle : pas de relation entre la
vaccination et le fait de contracter la maladie
H1 hypothèse alternative : il y a une relation entre
vaccination et le fait de contracter la maladie.
2. Choix du test statistique : Le test du Khi 2 (c2)
c2 = S (Oi – Ci)
2 / Ci |
Oi :
valeur observée
Ci:
valeur calculée
Ci = total de sa
ligne × total de sa colonne / totale général |
3. Choix du seuil de signification et
condition d’application du test :
Le seuil de signification (le
risque a) doit
être inferieur ou égal à 5%
L’effectif calculé doit être
supérieur ou égal à 5
a
|
||
ddl
|
0,01
|
0,05
|
1
|
6.64
|
3,84
|
2
|
9.21
|
5,99
|
3
|
11.35
|
7,82
|
4
|
13.28
|
9,49
|
5
|
15.09
|
11,07
|
6
|
16.81
|
12,59
|
7
|
18.48
|
14,07
|
8
|
20.09
|
15,51
|
9
|
21.67
|
16,92
|
10
|
23.21
|
18,31
|
11
|
24.73
|
19,68
|
12
|
26.22
|
21,03
|
4. Exécution du test :
c2 c
c2 th Calcul du
degré de liberté (ddl) :
ddl
= (nombre de colonne-1)*(nombre de ligne-1)
a = 0,05
Comparaison
6. :
c2 calculé > c2 théorique
L’hypothèse
nulle est rejetée au risque de 5%
L’hypothèse alternative est acceptée c.-à-d.
qu’il y a une relation entre les deux
variables
Exercice 9 :
Vacciné correctement |
Non vacciné |
Total |
|
X |
60 |
140 |
200 |
Y |
50 |
50 |
100 |
Total |
110 |
190 |
300 |
Hypothèse : Est-ce que le renforcement a entrainé un changement dans la couverture
vaccinale ?
c2 = S (Oi – Ci) 2 / Ci |
Le test du Khi 2 (c2)
c2 C
Vacciné correctement |
Non vacciné |
Total |
|
X |
73.33 |
126.66 |
200 |
Y |
36.66 |
63.33 |
100 |
Total |
110 |
190 |
300 |
c2 = 2.42+4.85+1.4+2.79
= 11.46
c2 th ddl = (2-1)*(2-1) = 1
a = 0,05 Þ c2 théorique = 3,84
Comparaison
:
c2 calculé
> c2 théorique
Þ l’hypothèse nulle est rejetée au risque de 5% et l’hypothèse
alternative est acceptée càd le
renforcement a entrainé un changement
dans la couverture vaccinale
Exercice 10 :
Nutrition normale |
Malnutrition |
Total |
|
A= avant le programme de contrôle |
10 |
21 |
31 |
B = après le programme de contrôle |
21 |
7 |
28 |
Total |
31 |
28 |
59 |
Hypothèse : Est-ce que le programme a eu un impact sur la situation nutritionnelle
dans la région ?
H0 hypothèse nulle : Le programme n’a pas eu un impact sur la situation nutritionnelle.
H1 hypothèse alternative : le programme a eu un impact sur la situation nutritionnelle.
c2 = S (Oi – Ci) 2 / Ci |
- c2 C= 10,74
Oi |
Ci |
ci |
21 |
14,71 |
2,68 |
7 |
13,28 |
2,96 |
10 |
16,28 |
2,42 |
21 |
14,71 |
2,68 |
2. c2 th
ddl
= (2-1)*(2-1) = 1 a = 0,05Þ c2 théorique
= 3,84
Comparaison
:
c2 calculé
> c2 théorique
Þ l’hypothèse nulle est rejetée au risque de 5% et l’hypothèse alternative
est acceptée c.-à-d. le programme
a eu un impact sur la situation nutritionnelle
Exercice
11 :
Malades |
Non maladie |
Total |
|
Non vaccinés |
10 |
117 |
127 |
Vaccinés |
3 |
144 |
147 |
Total |
13 |
261 |
274 |
PNV :
proportion d’enfants atteints chez les non vaccinés
PV :
proportion d’enfants atteints chez les vaccinés
PNV = 10/127 = 0,078 (8 %)
PV = 3/147 = 0,02 (2 %)
Commentaire :
- Le groupe 1 : il existe une relation entre le fait d’être vacciné et
l’atteinte de la maladie (proposition A)
- Le groupe 2 : proposition A + les enfants vaccinés sont protégés
contre la rougeole
- Le groupe 3 : proposition A + le risque de contracter la rougeole
est plus important chez les enfants non vaccinés
- Le groupe 4 : la proportion d’enfants atteints de la rougeole chez
les non vaccinés est supérieure à celle des enfants vaccinés (PNV > PV) (proposition B)
- Le groupe 5 : proposition A
- Le groupe 6 : proposition A
- Le groupe 7 : proposition A + la vaccination ne protège pas à 100%
Nous retenons comme commentaire la proposition B car
nous sommes en présence d’une analyse descriptive ou nous devons interpréter
des proportions calculées
La
proposition A met en relation les deux proportions et compare entre les deux
populations et envisage une relation entre la vaccination et l’atteinte de la
maladie (la rougeole)
Or
pour comparer entre les deux populations nous devons utiliser le test
d’hypothèse (test du Khi 2)
Hypothèse : Est-ce qu’il y a une
relation entre la vaccination et l’atteinte de la maladie
H0 hypothèse nulle : pas de relation entre la
vaccination et le fait de contracter la rougeole
H1 hypothèse alternative : il y a une relation entre
vaccination et le fait de contracter la rougeole.
c2 C= 5,13
Oi |
Ci |
ci |
10 |
6,02 |
2,63 |
3 |
6,97 |
2,26 |
117 |
120,97 |
0,13 |
147 |
140,02 |
0,11 |
c2 th ddl = (2-1)*(2-1) = 1 a = 0,05 Þ c2 théorique = 3,84
Comparaison
:
c2 calculé > c2 théorique Þ l’hypothèse nulle est rejetée
au risque de 5% et l’hypothèse alternative est acceptée c.-à-d. qu’il y a une relation entre vaccination et
le fait de contracter la rougeole.
Exercice 12 :
Période
|
Malades hospitalisés |
Décès |
Total |
Normale |
47 |
14 |
61 |
Grippe saisonnière |
45 |
18 |
63 |
Total |
92 |
32 |
124 |
Hypothèse : Est-ce que la grippe a
influé sur la proportion des décès ?
H0 hypothèse nulle : la grippe n’a pas influé
sur la proportion des décès.
H1 hypothèse alternative : la grippe a influé sur la
proportion des décès.
c2 C = 0,511
Oi |
Ci |
ci |
47 |
45,25 |
0,067 |
45 |
46,74 |
0,064 |
14 |
15,74 |
0,192 |
18 |
16,25 |
0,188 |
c2 théorique ddl = (2-1)*(2-1) = 1 a = 0,05 Þ c2 théorique = 3,84
Comparaison
c2 théorique >
c2 calculé
Þ l’hypothèse nulle est acceptée au risque de 5% et l’hypothèse alternative
est rejetée c.-à-d. que la grippe
n’a pas influé sur la proportion des décès.
Exercice 13 :
Nombre d’accidents
|
21-30 |
31-40 |
41-50 |
51-60 |
61-70 |
Total |
0
|
748 |
821 |
786 |
720 |
672 |
3747 |
1
|
74 |
60 |
51 |
66 |
50 |
301 |
2
|
31 |
25 |
22 |
16 |
15 |
109 |
> 2
|
9 |
10 |
6 |
5 |
7 |
37 |
Total
|
862 |
916 |
865 |
807 |
744 |
4194 |
Hypothèse : est-ce que le nombre
d’accidents est indépendant de l’âge du conducteur ?
H0 hypothèse nulle : le nombre d’accidents est
indépendant de l’âge du conducteur
H1 hypothèse alternative : le nombre d’accidents
est dépendant de l’âge du conducteur
c2 C = 14,42
Oi |
Ci |
ci |
748 |
770,12 |
0,63 |
74 |
61,86 |
2,38 |
31 |
22,40 |
3,3 |
09 |
7,60 |
0,25 |
821 |
818,37 |
0,008 |
60 |
65,74 |
0,50 |
25 |
23,80 |
0,06 |
10 |
8,08 |
0,45 |
786 |
772,80 |
0,22 |
51 |
62,08 |
1,97 |
22 |
22,48 |
0,01 |
06 |
7,63 |
0,34 |
720 |
720,980 |
0,001 |
66 |
57,91 |
1,26 |
16 |
20,97 |
1,17 |
05 |
7,11 |
0,62 |
672 |
664,70 |
0,08 |
50 |
53,39 |
0,21 |
15 |
19,33 |
0,96 |
07 |
6,56 |
0,02 |
c2 théorique ddl =
(5-1)*(4-1) = 12 a = 0,05 Þ c2 théorique = 21,03
Comparaison
:
c2 théorique >
c2 calculé
Þ l’hypothèse nulle est acceptée au risque de 5% et l’hypothèse alternative
est rejetée c.-à-d. que le nombre
d’accidents est indépendant de l’âge du conducteur
INDICATEURS DE SANTE
Indicateurs de santé
DR KHAITI
Des outils de mesure : Ils
constituent un ensemble de données objectives qui permettent de quantifier ou
de qualifier l’état de santé d’une population.
I/Objectifs : Ils sont surtout utilisés pour :
Ø Evaluer une situation
sanitaire,
Ø Définir des priorités
d’action,
Ø Mesurer l’impact d’une
maladie, d’un traitement,
d’ une politique de
santé.
Ø Mesurer
de façon quantitative l’état de santé d’une population.
II/Quelques définitions
Ratio,
proportion, taux et indice
a/Ratio
Un ratio est
le rapport entre deux nombres appartenant à des classes mutuellement
exclusives. Par exemple, le sex-ratio est le rapport entre le nombre d’hommes
et le nombre
de femmes, homme et femme étant des classes mutuellement exclusives.
Le rapport entre les malades et les
non-malades est un ratio.
b/ Proportion :
Une
proportion est un rapport dans lequel le numérateur est un sous-ensemble
du dénominateur. Par exemple, la proportion de
décès par cancer dans une population est le nombre de décès par cancer divisé
par la taille de la population.
c/ Un taux
Un taux est une proportion rapportée à une
durée. Cependant, en épidémiologie, il est usuel d’utiliser le terme taux pour
désigner une proportion.
d/ Un indice
Un indice est
le rapport entre deux quantités désignant des événements différents.
Par exemple,
la proportion de décès puerpéraux est le rapport entre le nombre de décès
maternels de cause puerpérale et le nombre de femmes ayant accouché. Ce rapport
n’est ni un ratio (le numérateur et le dénominateur ne sont pas mutuellement
exclusifs), ni une proportion (le numérateur n’est pas un sous-ensemble du
dénominateur), ni un taux. Il s’agit d’un indice.
III / Indicateurs directs
a/
indicateurs de morbidité
b/ Indicateurs démographiques
c/
Indicateurs de mortalité
.
Indicateurs de santé
Objectifs
Apprécier l’ampleur d’une maladie sur le
système de santé
(Prévalence) mesurer la fréquence
(données de morbidité et de mortalité un âge
donné).
Apprécier la
dynamique d’une maladie (incidence).
Indicateurs
de mortalité
mesure la gravité des maladies et les
causes de mortalité
lndicateurs
démographiques
conséquences
du niveau de santé sur la démographiques
handicaps ou de démographie (espérance
de vie)
Autres indicateurs de santé :
Sont constitués de données du système de soins, de l’accès aux
soins, de la couverture sanitaire.
b/
Indicateurs de morbidité
1/Taux de prévalence
Définition
La prévalence d’une maladie est le
nombre de cas de cette maladie présents dans une population à un
instant donné.
Un cas est défini comme un patient
atteint de la maladie à quelque stade évolutif que ce soit, y compris le stade
des séquelles. La prévalence ne prend
pas en compte les cas guéris et les décès peut
Il s’agit donc d’une mesure «
instantanée » réalisée sur « une coupe transversale » de la population.
2/ Taux d’incidence
Définition
L’incidence d’une maladie est le nombre denouveaux cas de cette
maladie diagnostiqués dans une population pendant un intervalle de temps.
b/Les
indicateurs démographiques
1
· L'espérance de
vie
peut être déterminée à la naissance ou à un âge donné:
o L'espérance de vie à
la naissance est le nombre moyen d'années qu'un nouveau-né peut vivre.
o L'espérance de vie à
un âge donné est le nombre moyen d'années que les individus peuvent vivre à
partir d'un âge donné. Cet indicateur permet de comparer, par exemple, les
différentes catégories socio-professionnelles.
En Algérie
Espérance de vie : 73,5 années (estimation 2007)
Femmes : 75,2
années (estimation 2007)
Hommes : 71,9 années (estimation 2007
Les années potentielles de vie perdue
représentent le nombre d'années qu'un individu, mort prématurément, n'a pas
vécues. Cet indicateur traduit l'importance des décès prématurés (accidents de
la circulation, par exemple).
2. Indicateurs de fécondité et de natalité
· Le
taux brut de natalité est
le rapport:
Nombre de naissances pendant l'année x 1000
population au milieu de l'année
· Le
taux global de fécondité
permet de comparer des pays entre eux car il contrôle en partie l'effet de
l'âge. Il est le rapport:
Nombre de naissances pendant l'année x 1000
nombre de femmes de 15-49 ans au milieu de l'année
Ne
prenant en compte que la population féminine en âge de procréer, il souligne
ainsi le vieillissement plus ou moins grand de la population.
· Indice conjoncturel de
fécondité: nombre total d'enfants qui seraient nés d'une femme qui
pendant toute son existence serait soumise aux conditions de fécondité de
l'année (1,7 en France en 1995).
c/
Indicateurs de mortalité
Le taux brut de mortalité :
Nombre de décès
survenant au cours de l'année
Population totale au milieu de l'année.
Les taux spécifiques de mortalité
apportent des informations sur certains groupes ou certaines causes de
mortalité:
Taux de mortalité spécifique pour une cause:
Nombre de décès dus à cette cause pendant
l'année
Population au
milieu de l'année
Taux de mortalité spécifique selon l'âge:
Nombre de décès dans ce groupe d'âge pendant l'année
Population dans ce groupe d'âge
o Taux de létalité:
Nombre de décès par une maladie pendant une période donnée
Nombre de cas de cette maladie pendant la période
o Taux proportionnel de mortalité:
Nombre de décès par une maladie au cours d’une
année donnée
Nombre de total des décès la même année
Taux de mortalité infantile et périnatale:
La mortalité spécifique peut correspondre à un taux de mortalité
dû à une pathologie particulière. Elle peut aussi concerner le taux de
mortalité dans un sous-groupe particulier.
Taux de mortalité infantile :
Nombre de décès d’enfants de
moins de un an une période donnée
Nombre de naissances vivantes pendant la période donnée.
En France : Le taux de mortalité infantile est de 3,5/1000
naissances vivantes en 2005.
En Algérie : Taux de mortalité infantile : 29 p. 1 000 (estimation 2007)
La mortalité foeto-infantile correspond au nombre d’enfants nés sans vie et de décès d'enfants de moins d'un an.
La mortalité fœtale tardive (ou mortinatalité) désigne les enfants nés sans vie.
La mortalité périnatale est le nombre
d’enfants morts à la naissance ainsi que le nombre de décès d’enfants au cours
des sept premiers jours de la vie. Le taux de mortalité périnatale est de 6,4/1000 en 1999.
La mortalité néonatale est le nombre de
décès d’enfants de moins de 28 jours. La mortalité néonatale précoce est le nombre d’enfants mort avant 7 jours de vie.
· La mortalité post-néonatale
est le nombre d’enfants mort entre 28 jours de vie et un
an.
4. Indicateurs de
morbidité
morbidité
ressentie, diagnostiquée ou réelle, s'exprimant sous forme de taux:
· Taux d'incidence:
Nombre de nouveaux cas apparus sur une période donnée
population exposée au milieu de cette période
Il existe par
ailleurs plusieurs "types" de taux d'incidence ayant chacun leur
particularité et leur utilité:
1. Taux d'attaque:
taux d'incidence calculé sur une très courte période ne dépassant en général
pas un mois (ex: TIAC).
2. Ratio d'infection ou incidence
ratio:
Nombre de nouveaux cas apparus sur une période donnée
Nombre de sorties sur la même période
3. Densité d'incidence
(spécifique, liée à un risque):
Nombre de nouveaux cas apparus sur une période donnée
Somme des durées d'exposition au risque étudié sur cette période
Exemple:
nombre de bactériémies pour 1000 journées de cathétérisme veineux central (on
dira: "pour 1000 journées-cathéter").
Ce taux présente l'avantage d'introduire la notion de durée d'exposition à un facteur de risque infectieux, qui peut
être très variable d'un individu à l'autre, ou d'un service à l'autre par
exemple. Il permet donc des comparaisons dans l'espace et dans le temps "à
niveau d'exposition égal". Il est employé préférentiellement dans les
unités de soins intensifs et services de réanimation.
·
· (Taux
de) prévalence:
Nombre de cas d'une maladie à un moment donné (ou sur une période
donnée)
population à ce moment (ou sur cette période)
Ces
indicateurs sont les plus utilisés, mais ils ne donnent de la santé de la
population qu'une mesure négative et ils ne sont pas suffisants pour rendre
compte des aspects qualitatifs des phénomènes morbides. Il existe donc d'autres
indicateurs:
· des
indicateurs de santé positive
(poids et taille des enfants...);
· des
indicateurs fonctionnels
(apprécient les conséquences des maladies sur l'activité physique et sociale
des individus: notions de déficience, incapacité, handicap);
· des
indices d'espérance de santé
(tenant compte de la durée et de la qualité de la vie);
· l'espérance de vie en bonne santé;
· l'espérance de vie sans incapacité.
Indicateurs
de santé indirects :
Ils
évaluent certains éléments qui ne traduisent pas directement l'état de santé de
la population mais dont l'amélioration a des effets bénéfiques sur celui-ci.
Ces indicateurs sont très nombreux:
Indicateurs
de conditions de vie
Indicateurs
de conditions de vie:
alcoolisation...
Indicateurs de
moyens
Indicateurs de moyens: financiers (part du PIB consacrée à la santé...),
humains (démographie médicale...), équipement (nombre de lits pour 1000
habitants...)
indicateurs d'utilisation des
ressources sanitaires.
Précisions
sur la mortalité et la morbidité
· La
mortalité prématurée
(avant 65 ans), elle-même indicateur de l'incidence de morbidités prématurées
graves, constitue un des problèmes préoccupants de santé publique pour la
France.
· La
mortalité "évitable"
se différencie selon 2 indicateurs (Inserm, 1994):
o Mortalité
"évitable" liée aux habitudes
de vie:
causes
de décès dont la fréquence pourrait être diminuée essentiellement par une
action sur les comportements individuels (risques liés à la consommation de
tabac, d'alcool, à une conduite dangereuse.
o Mortalité
"évitable" liée au système de
soins:
causes
de décès dont la fréquence pourrait être diminuée grâce à une meilleure prise
en charge par le système de soins (y compris dans le cadre d'actions de
dépistage), éventuellement renforcée par une action sur les comportements
individuels; cette sélection comprend les cardiopathies ischémiques, les
maladies cérébro-vasculaires et hypertensives, les cancers du sein, de
l'utérus, les ulcères digestifs appendicites hernies abdominales, la mortalité
périnatales (- de 7 jours) et maternelle.
Mortalité
prématurée et mortalité "évitable" doivent être considérées comme des
indicateurs privilégiés pour l'analyse des dysfonctionnements à l'intérieur du
système de santé et de prévention dans son ensemble. Elles renvoient également
au rôle des déterminants sociaux (niveaux et conditions de vie, niveau
d'instruction) à travers les comportements individuels, pratiques de santé et
pratiques de recours aux soins.
EFFICACITE THERAPEUTIQUE
DONNEES ACTUELLES DE LA SCIENCE
• ESSAIS CLINIQUES
EFFICACITE DES THERAPEUTIQUES
|
(a)/ (a+b)= 21 /250 =00,8
Risque d’échec groupe traité |
(c)/c+d)= 36/246= 0,15 Risque d’échec groupe
non traité |
TRAITEMENT |
Échecs |
Succès |
Total |
|
Groupe traité |
21 (a) |
229 (b) |
250(a+b) |
|
Groupe non traité |
36 (c) |
210(d) |
246(c+d) |
|
Total |
57 |
439 |
496 |
|
Le risque relatif est le rapport du risque
sous traitement divisé par le risque sans
traitement.
Dans notre exemple, le risque relatif vaut RR = 0,08 / 0,15 = 0,53
La réduction relative de
risque (RRR) est assez fréquemment utilisée à la place du risque relatif
La réduction relative de risque
(RRR)=Bénéfice relatif
(1 - RR =)*100%
Pour l'exemple, RRR = (1 - 0,53)*100% = 47%. Le nouveau traitement
entraîne une réduction relative de la fréquence de l'événement (le risque) de
47%.
Le risque relatif (ou la réduction relative des risques) mesure le bénéfice
relatif
RR<1 témoigne d'un effet
bénéfique
RR=1 marque un
traitement sans efficacité.
RR>1 signale un effet nocif
Rapport des
cotes ou odds ratio
Le rapport des cotes peut être aussi exprimé en réduction relative des
cotes (" relative change in odds ") obtenu par : . Ainsi avec
l'exemple, RRC = (1-0,49)x100% = 51%.
Différence
des risques
Définition et calcul
La
différence des risques, appelée aussi différence absolue ou bénéfice absolu,
est égale à la différence entre le risque sous traitement et le risque sans
traitement
Le calcul de
la différence des risques
à partir des données de l'exemple donne :
DR = 0,08 - 0,15 =
0,07 soit -7%.
La différence des risques donne la taille de l'effet du traitement.
Interprétation
En l'absence
d'effet du traitement, la différence est nulle.
Un effet
bénéfique se traduit par une différence des risques négative . Plus la valeur absolue de
la différence de risque est importante plus l'effet est grand.
Une différence des risques de -7% signifie que le traitement évite la survenue
de l'événement chez 7% des patients.
NNT :Nombre de personnes à traiter pour éviter un
évenement(echec,décès)
Le NNT est égal à NNT =
( 1-DR )=1/-0,07 = -14. Le signe moins témoigne d'un effet bénéfique et l'interprétation
en fonction du signe est identique à celle de la différence des risques.
Un NNT de 14 signifie qu'il faut traiter en moyenne 14
patients pour éviter un événement.
A :Sans traitement le nombre d'événements attendus chez 14 sujets est de
14*0,15=2,1
B :Avec traitement ce nombre est de 14*0,08=1,1, ce qui correspond bien à un patient
de moins. En moyenne, tous les NNT (14) patients traités, un événement est
évité.
NNT et différence de risque
Différence des risques et NNT véhiculent la
même information et quantifient le nombre d'événements évités par nombres de
patients traités. En effet, cette information peut être exprimée :
· soit en nombre d'évènements évités pour 100 (ou 1000) patients traités,
· soit en nombre de patients à traiter pour éviter 1 événement.
Par exemple, une
différence des risques de 3/100 signifie que le traitement de
100
sujets durant la période de suivi de l'essai a permis d'éviter la survenue de 3 événements.
La même situation correspond à un NNT de 33 signifiant qu'il faut traiter 33
patients durant la période de suivi de l'essai pour éviter 1 événement.
Indices d’efficacité
calculables à partir des 4 nombres
Eléments du calcul des indices d’efficacité
Traitement |
Echec |
Succès |
Total |
Traitement
étudié |
A |
B |
a+b |
Traitement
contrôle |
C |
d |
c +d |
Total |
a +c |
b +d |
N |
Risque échec dans le groupe ayant reçu
le traitement à tester :
Rt = a/(a +b)
Risque d’échec dans le groupe
contrôle
Rc =
c/(c +d).
Risque dans le groupe contrôle
ou risque de base Rc
Risque dans le groupe ayant reçu
le traitement à tester Rt
Risque relatif RR = Rt/Rc
Bénéfice relatif BR= 1 - Rt /Rc
Rapport des cotes RC =Rt /(1 - Rt) / Rc /(1 - Rc)
Bénéfice absolu = BA
= Rt –
Rc
Nombre de sujets(ou de patients, NPT) à
traiter = NST= 1/BA
Bénéfice absolu - bénéfice
relatif
(Rapport
des cotes, risque relatif) sont des mesures relatives et estiment un
bénéfice relatif. (Différence des risques et NNT) mesurent un bénéfice
absolu.
Bénéfice
relatif |
|
Bénéfice
absolu |
|
EFFICACITE DES THERAPEUTIQUES
Exercice N°1:Résultats
d’un essai randomisé. Valeurs des risques, du risque relatif, du rapport des
cotes et de la différence de risque
Traitement |
Décès |
Survie |
Total |
Traitement
testé |
125 |
1375 |
1500 |
Placebo |
150 |
1350 |
1500 |
Total |
275 |
2725 |
3000 |
Calculez
et interprétez les indicateurs suivants
et interprétez chaque résultat :
1/
Valeurs des risques chez les patients traités avec le nouveau traitement et
ceux traités avec le traitement contrôle
2/Les
valeurs du risque relatif
3/La
valeur du rapport des cotes
4/La
différence de risque ou bénéfice absolu
5/
Le nombre de personnes à traiter pour éviter un décès
Corrigé de l’exercice N°1 :Efficacité thérapeutique
Résultats
Rc
= 150/1 500 =0,1 (10 %)
Rt
= 125/1 500 =
0,0833 (8,3%)
1/ Risque relatif RR =
Rt/Rc
RR =0,0833/0,1 = 0,833 (83,3%) :Réduction de la fréquence des décès
provoquée par le traitement .Le nouveau
traitement a entraîne une réduction relative de la fréquence de l'événement ou
du risque (décès) de 83 %.
2/Bénéfice relatif BR= 1 - Rt /Rc
La réduction relative de risque
(RRR)=Bénéfice relatif
(1 - RR =)*100%
BR =
1 -
0,833 =
0,167 (16,7 %)
Pour l'exemple, RRR
= (1 - 0,833)*100% = 16,7%. Le nouveau traitement entraîne une réduction
relative de la fréquence de l'événement (le risque) de 16,7 %%.
Le risque relatif (ou la réduction relative des risques) mesure le bénéfice
relatif
RR<1 témoigne d'un
effet bénéfique
3/ Rapport des cotes ou odds ratio
Rapport des cotes
RC =Rt /(1 - Rt) / Rc /(1 - Rc)
RC
=(0,0833/0,9167)/(0,1/0,9) =
0,818 (81,8 %)
Le rapport des cotes est inférieur à 1 , le rapport des cotes n’est pas
très éloigné de 1, par conséquent l'effet du traitement n’est pas très important
4/
Bénéfice absolu = BA = Rt – Rc
BA
= 0,1 -0,0833 =0,01667 (1,7%)
NST
= 1/ 0,01667 =
60
Un NNT de 60
signifie qu'il faut traiter en moyenne 60 patients pour éviter un événement(
décès).
A :Avec traitement le nombre d'événements attendus chez 60 sujets est de
60*0,08= 4,1 patients , En moyenne, tous les NNT (60) patients traités, 4
événements attendus.
B :Sans traitement ce nombre
est de 60*0,1=6,1 décès (évenements)attendus
NNT et différence de risque
Différence des risques et NNT véhiculent la même information et
quantifient le nombre d'événements évités par nombres de patients traités. En
effet, cette information peut être exprimée :
· soit en nombre d'évènements évités pour 100 (ou 1000) patients traités,
· soit en nombre de patients à traiter pour éviter 1 événement.
EFFICACITE THERAPEUTIQUE
DONNEES ACTUELLES DE LA SCIENCE
• ESSAIS CLINIQUES
EFFICACITE DES THERAPEUTIQUES
|
(a)/ (a+b)= 21 /250 =00,8
Risque d’échec groupe traité |
(c)/c+d)= 36/246= 0,15 Risque d’échec groupe
non traité |
TRAITEMENT |
Échecs |
Succès |
Total |
|
Groupe traité |
21 (a) |
229 (b) |
250(a+b) |
|
Groupe non traité |
36 (c) |
210(d) |
246(c+d) |
|
Total |
57 |
439 |
496 |
|
Le risque relatif est le rapport du risque
sous traitement divisé par le risque sans
traitement.
Dans notre exemple, le risque relatif vaut RR = 0,08 / 0,15 = 0,53
La réduction relative de
risque (RRR) est assez fréquemment utilisée à la place du risque relatif
La réduction relative de risque
(RRR)=Bénéfice relatif
(1 - RR =)*100%
Pour l'exemple, RRR = (1 - 0,53)*100% = 47%. Le nouveau traitement
entraîne une réduction relative de la fréquence de l'événement (le risque) de
47%.
Le risque relatif (ou la réduction relative des risques) mesure le bénéfice
relatif
RR<1 témoigne d'un effet
bénéfique
RR=1 marque un
traitement sans efficacité.
RR>1 signale un effet nocif
Rapport des
cotes ou odds ratio
Le rapport des cotes peut être aussi exprimé en réduction relative des
cotes (" relative change in odds ") obtenu par : . Ainsi avec
l'exemple, RRC = (1-0,49)x100% = 51%.
Différence
des risques
Définition et calcul
La
différence des risques, appelée aussi différence absolue ou bénéfice absolu,
est égale à la différence entre le risque sous traitement et le risque sans
traitement
Le calcul de
la différence des risques
à partir des données de l'exemple donne :
DR = 0,08 - 0,15 =
0,07 soit -7%.
La différence des risques donne la taille de l'effet du traitement.
Interprétation
En l'absence
d'effet du traitement, la différence est nulle.
Un effet
bénéfique se traduit par une différence des risques négative . Plus la valeur absolue de
la différence de risque est importante plus l'effet est grand.
Une différence des risques de -7% signifie que le traitement évite la survenue
de l'événement chez 7% des patients.
NNT :Nombre de personnes à traiter pour éviter un
évenement(echec,décès)
Le NNT est égal à NNT =
( 1-DR )=1/-0,07 = -14. Le signe moins témoigne d'un effet bénéfique et l'interprétation
en fonction du signe est identique à celle de la différence des risques.
Un NNT de 14 signifie qu'il faut traiter en moyenne 14
patients pour éviter un événement.
A :Sans traitement le nombre d'événements attendus chez 14 sujets est de
14*0,15=2,1
B :Avec traitement ce nombre est de 14*0,08=1,1, ce qui correspond bien à un patient
de moins. En moyenne, tous les NNT (14) patients traités, un événement est
évité.
NNT et différence de risque
Différence des risques et NNT véhiculent la
même information et quantifient le nombre d'événements évités par nombres de
patients traités. En effet, cette information peut être exprimée :
· soit en nombre d'évènements évités pour 100 (ou 1000) patients traités,
· soit en nombre de patients à traiter pour éviter 1 événement.
Par exemple, une
différence des risques de 3/100 signifie que le traitement de
100
sujets durant la période de suivi de l'essai a permis d'éviter la survenue de 3 événements.
La même situation correspond à un NNT de 33 signifiant qu'il faut traiter 33
patients durant la période de suivi de l'essai pour éviter 1 événement.
Indices d’efficacité
calculables à partir des 4 nombres
Eléments du calcul des indices d’efficacité
Traitement |
Echec |
Succès |
Total |
Traitement
étudié |
A |
B |
a+b |
Traitement
contrôle |
C |
d |
c +d |
Total |
a +c |
b +d |
N |
Risque échec dans le groupe ayant reçu
le traitement à tester :
Rt = a/(a +b)
Risque d’échec dans le groupe
contrôle
Rc =
c/(c +d).
Risque dans le groupe contrôle
ou risque de base Rc
Risque dans le groupe ayant reçu
le traitement à tester Rt
Risque relatif RR = Rt/Rc
Bénéfice relatif BR= 1 - Rt /Rc
Rapport des cotes RC =Rt /(1 - Rt) / Rc /(1 - Rc)
Bénéfice absolu = BA
= Rt –
Rc
Nombre de sujets(ou de patients, NPT) à
traiter = NST= 1/BA
Bénéfice absolu - bénéfice
relatif
(Rapport
des cotes, risque relatif) sont des mesures relatives et estiment un
bénéfice relatif. (Différence des risques et NNT) mesurent un bénéfice
absolu.
Bénéfice
relatif |
|
Bénéfice
absolu |
|
EFFICACITE DES THERAPEUTIQUES
Exercice N°1:Résultats
d’un essai randomisé. Valeurs des risques, du risque relatif, du rapport des
cotes et de la différence de risque
Traitement |
Décès |
Survie |
Total |
Traitement
testé |
125 |
1375 |
1500 |
Placebo |
150 |
1350 |
1500 |
Total |
275 |
2725 |
3000 |
Calculez
et interprétez les indicateurs suivants
et interprétez chaque résultat :
1/
Valeurs des risques chez les patients traités avec le nouveau traitement et
ceux traités avec le traitement contrôle
2/Les
valeurs du risque relatif
3/La
valeur du rapport des cotes
4/La
différence de risque ou bénéfice absolu
5/
Le nombre de personnes à traiter pour éviter un décès
Corrigé de l’exercice N°1 :Efficacité thérapeutique
Résultats
Rc
= 150/1 500 =0,1 (10 %)
Rt
= 125/1 500 =
0,0833 (8,3%)
1/ Risque relatif RR =
Rt/Rc
RR =0,0833/0,1 = 0,833 (83,3%) :Réduction de la fréquence des décès
provoquée par le traitement .Le nouveau
traitement a entraîne une réduction relative de la fréquence de l'événement ou
du risque (décès) de 83 %.
2/Bénéfice relatif BR= 1 - Rt /Rc
La réduction relative de risque
(RRR)=Bénéfice relatif
(1 - RR =)*100%
BR =
1 -
0,833 =
0,167 (16,7 %)
Pour l'exemple, RRR
= (1 - 0,833)*100% = 16,7%. Le nouveau traitement entraîne une réduction
relative de la fréquence de l'événement (le risque) de 16,7 %%.
Le risque relatif (ou la réduction relative des risques) mesure le bénéfice
relatif
RR<1 témoigne d'un
effet bénéfique
3/ Rapport des cotes ou odds ratio
Rapport des cotes
RC =Rt /(1 - Rt) / Rc /(1 - Rc)
RC
=(0,0833/0,9167)/(0,1/0,9) =
0,818 (81,8 %)
Le rapport des cotes est inférieur à 1 , le rapport des cotes n’est pas
très éloigné de 1, par conséquent l'effet du traitement n’est pas très important
4/
Bénéfice absolu = BA = Rt – Rc
BA
= 0,1 -0,0833 =0,01667 (1,7%)
NST
= 1/ 0,01667 =
60
Un NNT de 60
signifie qu'il faut traiter en moyenne 60 patients pour éviter un événement(
décès).
A :Avec traitement le nombre d'événements attendus chez 60 sujets est de
60*0,08= 4,1 patients , En moyenne, tous les NNT (60) patients traités, 4
événements attendus.
B :Sans traitement ce nombre
est de 60*0,1=6,1 décès (évenements)attendus
NNT et différence de risque
Différence des risques et NNT véhiculent la même information et
quantifient le nombre d'événements évités par nombres de patients traités. En
effet, cette information peut être exprimée :
· soit en nombre d'évènements évités pour 100 (ou 1000) patients traités,
· soit en nombre de patients à traiter pour éviter 1 événement.
COURS ETAPES DE REALISATION D'UNE ENQUETE
Cours :Dr Khaiti
ETAPES DE REALISATION D’UNE ENQUÊTE
EPIDEMIOLOGIQUE
- PHASE PRELIMINAIRE
- PHASE DE PLANIFICATION
- PHASE DE REALISATION
Phase préliminaire
1- Evaluation de l’utilité de l’enquête
Quoi enquêter et pourquoi réalise-t-on cette
enquête ?
- La ou les questions doivent être explicitement
formulées au départ
- S’enquérir des suites qui pourront être accordées aux
résultats et aux conclusions de l’enquête
- De manière générale les enquêtes servent à :
· Mesurer la
fréquence des maladies
· Identifier
les facteurs de risque des maladies
· Evaluer
l’efficacité de traitement ou d’interventions préventives
2- Bibliographie
ou recherche documentaire :
- Doit être une priorité
- C’est une opération permanente
- Permet de démêler et d’affiner les questions
- Apporte des informations utiles pour définir les
objectifs et préparer les modalités de l’enquête
PHASE DE PLANIFICATION
1- Importance :
- conditionne la réussite de l’étude
- il faut accorder une grande attention à tous les
détails
2- Formulation
des objectifs de l’enquête
- doivent être formulés clairement de façon très précise
et en nombre limité
Objectif général :
Exemple : déterminer la prévalence
des infections nosocomiales chez tous les patients hospitalisés au centre
hospitalier depuis au moins 48 heures
Objectifs
spécifiques :
- Mesurer la prévalence selon l’âge et le sexe
- Mesurer la prévalence selon les services
d’hospitalisation
- Mesurer la prévalence selon la durée d’hospitalisation
3- Choix de la
structure de l’étude
La structure doit être compatible avec les
objectifs assignés à l’étude
Etude descriptive ?
Groupe de référence ?
4- Choix de la
population
- La population cible est la collectivité où est
réalisée l’enquête (population générale, échantillon)
- Son choix est fonction des objectifs de l’enquête
- Si un échantillon est choisi, il doit être
représentatif de cette population pour permettre la généralisation des
résultats
5-Choix des variables
- Doit être conforme aux objectifs de l’étude
- Il faut choisir et sélectionner les indicateurs qui
mesurent l’évènement étudié
6-Préparation d’un plan d’analyse
- cette préparation est à planifier avant l’élaboration
du questionnaire
- consiste à préparer les tableaux qui vont permettre
d’atteindre les objectifs
Il faut :
· préparer les
tableaux
· Définir les
classes
· Déterminer
les techniques statistiques et épidémiologiques à utiliser
7-Elaboration du questionnaire
- le questionnaire est le support de l’information
- la qualité des données recueillies et la fiabilité des
résultats obtenus dépendent de la qualité du questionnaire
- La conception du questionnaire est une étape
essentielle de l’enquête
- Un questionnaire est composé essentiellement de deux
parties :
· identification
· corps :
est constitué par l’ensemble des questions relatives aux variables dont on
souhaite recueillir.
- Les questions peuvent être :
· fermées :
exemple : présence d’une infection (1) oui, (2) non
· ouvertes :
exemple : profession :……………………………...
· semi-ouvertes :
exemple : présence d’une pathologie favorisante (1) diabète (2)
cancer (3) autres ?
Préciser …………………………
- les questions doivent être compréhensibles, claires,
simples et en accord avec les objectifs
8-Pré enquête
-Une pré-enquête peut se résumer à une
simple consultation de dossiers médicaux pour vérifier par exemple si le diagnostic
de sortie est mentionné
- Une pré-enquête peut prendre les
dimensions d’une enquête « pilote », véritable répétition générale de
l’étude.
- Des corrections appropriées peuvent
être apportées avant la phase de réalisation
9-Logistique (préparation pratique)
- reproduction du questionnaire
- formation des enquêteurs
- Organisation du travail, de la récupération des
questionnaires
- Obtention des autorisations préalables
- Planification dans le temps
- Budget
Phase de réalisation
1- Collecte et
contrôle des données
- Les informations sont collectées selon le plan établi
à la phase de planification
- Le questionnaire peut être administré directement ou
indirectement par un enquêteur
- La qualité des fiches d’enquête est vérifiée, les
données recueillies sont contrôlées
- Les corrections appropriées sont effectuées
- Il faut veiller à un strict respect du protocole
2- Exploitation
des données
- Les opérations de codages et de saisie constituent les
premières étapes de l’exploitation des données
- Le codage consiste à transformer les réponses en
données numériques, une fois codée la fiche est saisie
- La qualité du codage et la saisie doivent être
contrôlés
- L’analyse des données intervient après la saisie, elle
consiste à établir les tableaux, calculer les paramètres prévus lors de la
phase de planification
3- Rédaction
d’un rapport
C’est l’étape ultime des données, le
rapport doit être diffusé.
Un rapport comprend :
Un titre et un résumé : une
introduction, un chapitre matériel
Et méthodes, un chapitre résultats, une
discussion et des références
- Le titre et le résumé : fournissent une image
miniature de l’enquête
- Le résumé doit être concis, informatif il expose
l’objectif principal, éléments méthodologiques, les résultats essentiels
- Il doit être compréhensible
- L’introduction expose l’hypothèse centrale ou l’objet
de l’étude, elle justifie le travail et expose les objectifs généraux
- La partie matériel et méthodes est la partie la plus
importante
- Le matériel est clairement désigné : population
cible, structure des groupes, méthode de sélection, tirage au sort